Œuvres de Jean Racine: Iphigénie. Phèdre. Esther. Athalie. Poésies diversesA. Belin, 1813 |
Expressions et termes fréquents
ABNER Achille ÆGINE AGAMEMNON Aman amour ARCAS ARICIE ASSUÉRUS ATHALIE autels avoit bras cacher Calchas chante chap charmes cher CHOEUR ciel cieux CLYTEMNESTRE cœur courroux crainte crime cruel d'Athalie d'Esther Daignez David dessein Dieu dieux discours douleur ÉLISE enfant ennemis époux ÉRIPHILE Esther éternel étoient étoit Euripide fatal fille fils foible funeste fureur gloire grace Grecs Hélas heureux Hippolyte d'Euripide HYDASPE hymen immoler innocent Iphigénie ISMÈNE Israël ISRAELITE j'ai jamais Jéhu Jézabel JOAD JOAS JOSABET jour Juifs l'amour l'autel laisse larmes Lesbos lévites lieux long-temps madame main malheureux Mardochée MATHAN Ménélas mère moi-même mort mortels Mycène Ochozias OEnone paix par-tout père perfide peuple Phèdre pleurs prêtres prince princesse RACINE reine rois sacré saint SALOMITH sang SCÈNE secours secret Seigneur seul Sion sœur soin sort superbe temple THÉRAMÈNE Thésée tremble Trézène triste Troie trône trouble ULYSSE veux vœux vois voix vous-même yeux ZACHARIE zèle
Fréquemment cités
Page 349 - Et moi, je lui tendois les mains pour l'embrasser; Mais je n'ai plus trouvé qu'un horrible mélange * D'os et de chair meurtris et traînés dans la fange, Des lambeaux pleins de sang, et des membres affreux Que des chiens dévorants se disputoient entre eux.* Grand Dieu! ABNER.
Page 337 - et sur elle Répandre cet esprit d'imprudence et d'erreur, » De la chute des rois funeste avant-coureur! L'heure me presse : adieu. Des plus saintes familles Votre fils et sa sœur vous amènent les filles. SCÈNE III. JOSABET, ZACHARIE, SALOMITH, LE CHOEUR. JOSABET. CHER Zacharie, allez, ne vous arrêtez pas; De votre
Page 16 - Avez-vous dans les airs entendu quelque bruit? Les vents nous auroient-ils exaucés cette nuit? Mais tout dort, et l'armée, et les vents, et Neptune. AGAMEMNON. Heureux qui, satisfait de son humble fortune, " Libre du joug superbe où je suis attaché, Vit dans l'état obscur où les dieux l'ont caché ! 1
Page 246 - pour lui faire la guerre : Pour dissiper leur ligue il n'a qu'à se montrer; II parle, et dans la poudre il les fait tous rentrer. Au seul son de sa voix la mer fuit, le ciel tremble : II voit comme un néant tout l'univers ensemble ; , Et les foibles mortels, vains jouets du trépas,
Page 198 - poussent au penchant où leur cœur est enclin, Et leur osent du crime aplanir le chemin ! Détestables flatteurs, présent le plus funeste Que puisse faire aux rois la colère céleste! OENONE, seule. Ah dieux! pour la servir j'ai tout fait, tout quitté; Et j'en reçois ce prix! Je l'ai bien mérité.
Page 308 - Liban, dépouille-toi de tes cèdres antiques : Prêtres sacrés, préparez vos cantiques. UNE AUTRE. Dieu descend et revient habiter parmi nous : Terre, frémis d'allégresse et de crainte; Et vous, sous sa majesté sainte, Cieux, abaissez-vous. ' . ' • . i • UNE AUTRE. , Que le Seigneur est bon ! que son joug est aimable ! > Heureux qui dès l'enfance en connoît la douceur!
Page 387 - un moment après l'interrompt. JOAD. Quelle Jérusalem nouvelle ' Sort du fond du désert brillante de clartés, Et porte sur le front une marque immortelle? Peuples de la terre, chantez. Jérusalem renaît plus charmante et plus belle : D'où lui viennent de tous côtés Ces enfants qu'en son sein elle n'a point portés? 1
Page 325 - ensevelie. Je l'observois hier, et je voyois ses yeux Lancer sur le lieu saint des regards furieux ; Comme si, dans le fond de ce vaste édifice, Dieu cachoit un vengeur armé pour son supplice. Croyez-moi, plus j'y pense, et moins je puis douter Que sur vous son courroux ne soit près d'éclater, Et que de
Page 423 - De son joug odieux à la fin soulagée, Avec joie en son sang la regarde plongée. JOAD. Par cette fin terrible, et due à ses forfaits, Apprenez, roi des Juifs, et n'oubliez jamais , '; Que les rois dans le ciel ont un juge sévère , L'innocence un vengeur, et l'orphelin un père. 1
Page 361 - Laissez là cet habit, quittez ce vil métier : Je veux vous faire part de toutes mes richesses. Essayez dès ce jour l'effet de mes promesses : A ma table, par-tout, à mes côtés assis, Je prétends vous traiter comme mon propre fils. JOAS. Comme votre fils ! ATHALIE. JOAS. Quel père Je