Shakespeare et l'antiquité: Drames et poémes antiques de Shakespeare

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Librairie Fischbacher, 1884

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Fréquemment cités

Page 99 - L'arbre la boit par sa racine, La mer salee boit le vent, Et le Soleil boit la marine. Le Soleil est beu de la Lune, Tout boit soit en haut ou en bas : Suivant ceste reigle commune, Pourquoy done ne boirons-nous pas ? Edit.
Page 211 - Qui peut-être te livre aux mains des assassins. Tu vois , ma Stratonice , en quel siècle nous sommes : Voilà notre pouvoir sur les esprits des hommes; Voilà ce qui nous reste, et l'ordinaire effet De l'amour qu'on nous offre , et des vœux qu'on nous fait. Tant qu'ils ne sont qu'amants nous sommes souveraines , Et jusqu'à la conquête ils nous traitent de reines ; Mais après l'hyménée ils sont rois à leur tour.
Page 92 - N'allez-vous pas dans le temple du Goût Vous décrasser? Nous , messieurs ? point du tout ; Ce n'est pas là , grâce au ciel , notre étude : Le goût n'est rien ; nous avons l'habitude De rédiger au long de point en point Ce qu'on pensa; mais nous ne pensons point.
Page 149 - Les personnages tragiques doivent être regardés d'un autre œil que nous ne regardons d'ordinaire les personnages que nous avons vus de si près. On peut dire que le respect que l'on a pour les héros augmente à mesure qu'ils s'éloignent de nous : major e longinquo reverentia.
Page 149 - L'éloignement des pays répare en quelque sorte la trop grande proximité des temps. Car le peuple ne met guère de différence entre ce qui est, si j'ose ainsi parler, à mille ans de lui, et ce qui en est à mille lieues.
Page 109 - Therefore doth heaven divide The state of man in divers functions, Setting endeavour in continual motion ; To which is fixed, as an aim or butt, Obedience : for so work the...
Page 106 - Un mariage ne lui coûte rien à contracter; il ne se sert point d'autres pièges pour attraper les belles; et c'est un épouseur à toutes mains. Dame, demoiselle, bourgeoise, paysanne, il ne trouve rien de trop chaud ni de trop froid pour lui...
Page 365 - On dirait véritablement que l'histoire littéraire, comme la nature, à la veille d'une grande création, au moment où elle va enfanter et produire un grand individu nouveau, s'essaye et prélude par des ébauches moindres, par des moules préparatoires un peu indécis, mais approchants, qui donnent déjà quelque idée du prochain génie, mais qui, à son apparition, se brisent comme inutiles avant de s'achever et de s'accomplir.
Page 44 - Il se moque des auteurs qui, dans la même pièce, « montrent le même personnage au berceau, homme fait et vieillard de soixante ans, qui avec trois épées rouillées et des mots longs d'une toise, font défiler devant vous toutes les guerres d'York et de Lancastre, qui tirent des pétards pour effrayer les dames, étalent des trônes disjoints pour amuser les enfants 1.

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