Œuvres comiques, galantes et littéraires

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Delahays, 1858 - 416 pages
 

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Fréquemment cités

Page 197 - S'il faut que pour la pointe l'on fasse d'une belle chose une laide, cette étrange et prompte métamorphose se peut faire sans scrupule, et toujours on a bien fait, pourvu qu'on ait bien dit. On ne pèse pas les choses; pourvu qu'elles brillent, il n'importe, et s'il s'y trouve d'ailleurs quelques défauts, ils sont purifiés par le feu qui les accompagne.
Page 29 - Le rossignol, qui du haut d'une branche se regarde dedans, croit être tombé dans la rivière. Il est au sommet d'un chêne et toutefois il a peur de se noyer.
Page 97 - Peuple séditieux, accourez pour voir un spectacle digne de la Justice de Dieu! C'est l'épouvantable Scarron, qui vous est donné pour exemple, de la peine que souffriront aux Enfers, les ingrats, les traîtres et les calomniateurs de leurs Princes.
Page 303 - Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze, douze, Treize, quatorze, quinze, seize, dix-sept, dix-huit, dix-neuf, vingt.
Page 54 - Il doit suffire au peuple qu'une grande âme fasse semblant d'acquiescer aux sentimens du plus grand nombre pour ne pas résister au torrent, sans entreprendre de donner des menottes à sa raison ; au contraire, un Philosophe doit juger le vulgaire, et non pas juger comme le vulgaire. Je ne suis point pourtant si déraisonnable, qu'après m'être soustrait à la tyrannie de l'autorité, je veuille établir la mienne sans preuve ; c'est pourquoi vous trouverez bon que je vous apprenne les motifs que...
Page 67 - Vraiment, vous auriez grand tort de m'appeler maintenant le premier des hommes ; car je vous proteste qu'il ya plus d'un mois que je suis le second de tout le monde.
Page 41 - Là, le printemps compose toutes les saisons ; là, ne germe point de plante venimeuse, que sa naissance aussitôt ne trahisse sa conservation ; là, les ruisseaux racontent leurs voyages aux cailloux; là, mille petites voix emplumées font retentir la forêt au bruit de leurs chansons, et la trémoussante assemblée de ces gorges mélodieuses est si générale, qu'il semble que chaque feuille dans les bois ait pris la figure et la langue du rossignol...
Page 98 - Il meurt chaque jour par quelque membre, et sa langue reste la dernière, afin que ses cris vous apprennent la douleur qu'il ressent. Vous le voyez, ce n'est point un conte à plaisir; depuis que je vous parle, il a peut-être 385 perdu le nez ou le menton.
Page 48 - J'enseigne aux bergers la patenôtre du loup. J'apprends aux devins la façon de tourner le sas. Je fais courir les ardents sur les marais et sur les fleuves pour noyer les voyageurs. J'excite les fées à danser au clair de la lune. Je pousse les joueurs à chercher le trèfle à quatre feuilles8 sous les gibets.
Page 373 - Ces enfants de l'effroi , Ces beaux riens qu'on adore , et sans savoir pourquoi, Ces altérés du sang des bêtes qu'on assomme , Ces dieux que l'homme a faits et qui n'ont point fait l'homme, Des plus fermes états ce fantasque soutien , Va , va , Térentius , qui les craint ne craint rien.

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