Études sur l'année 1813: La défection de la Prusse (décembre 1812-mars 1813), Volume 1

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Plon-Nourrit et cie, 1907 - 440 pages

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Fréquemment cités

Page 7 - NAPOLÉON, Empereur des Français, roi d'Italie, protecteur de la Confédération du Rhin, médiateur de la Confédération suisse, etc., etc., etc.
Page 337 - La sûreté entière et l'indépendance de la Prusse ne pouvant être solidement établies qu'en lui rendant la force réelle qu'elle avait avant la guerre de 1806...
Page 287 - D'abord l'opinion en Russie. — La manière dont l'armée polonaise s'est conduite chez nous, les sacs de Smolensk, de Moscou, la dévastation de tout le pays a ranimé les anciennes haines. Secondement, dans le moment actuel, une publicité donnée à mes intentions sur la Pologne jetterait complètement l'Autriche et la Prusse dans les bras de la France : résultat qu'il est très-essentiel d'empocher, d'autant plus que ces puissances me témoignent déjà les meilleures dispositions.
Page 352 - Prusse ne sera point reconstituée dans ses proportions statistiques, géographiques et financières, conformes à ce qu'elle était avant l'époque précitée. Pour cet effet, SM l'Empereur de toutes les Russies promet, de la manière la plus solennelle, d'appliquer aux équivalents que les circonstances pourraient exiger pour l'intérêt même des deux...
Page 337 - Dans tous les arrangements, il sera conservé entre les différentes provinces qui doivent rentrer sous la domination prussienne, l'ensemble et l'arrondissement nécessaires pour constituer un corps d'État indépendant.
Page 338 - Pour donner à l'article précédent une précision conforme à la parfaite intelligence qui existe entre les deux hautes parties contractantes, SM l'empereur de toutes les Russies garantit à SM le roi de Prusse , avec ses possessions actuelles , plus particulièrement la vieille Prusse, à laquelle il sera joint un territoire qui, sous tous les rapports, tant militaires que géographiques , lie cette province à la Silésie.
Page 383 - Prusse s'est trouvée à la suite de ces circonstances, et généralement des événemens de l'automne et de l'hiver, n'est ignorée de personne. Abandonnée à elle-même , sans espoir d'un secours efficace de la part d'une puissance à laquelle elle était liée, et dont elle n'obtenait pas...
Page 382 - Silésie ne pouvait , dans les circonstances survenues depuis , avoir son effet , à moins que la Russie n'y acquiesçât de son côté , 'et cet acquiescement supposait , de toute nécessité , qu'on traitât de cet objet. Cependant l'empereur fit déclarer qu'il ne pouvait consentir à ce que le 'roi' envoyât quelqu'un dans ce but à l'empereur Alexandre, et en rendant ainsi la stipulation entièrement illusoire , il la retira et l'annula dans le fait. De nouvelles atteintes furent portées encore...
Page 261 - Alexandre l'emploie promptement, et si on résistera à des propositions amicales, soutenues par le parti intérieur qui nous est contraire , et qui aura bien de l'avantage , en cas que SM l'Empereur ne juge pas à propos de montrer à la Prusse une bienveillance efficace. Je sais de bonne source, que le Roi est de nouveau porté à se persuader que, quels que soient ses sacrifices, sa perte est décidée. Le refus de secours pécuniaires, à compte de sa créance, l'éclat donné à l'affaire du...
Page 381 - ... livraisons énormes, aux prestations de tout genre qu'exigeaient les besoins des Troupes qui ne cessaient de l'inonder ; la France ne remplissait à aucun égard les obligations contractées dont néanmoins l'accomplissement exact pouvait seul prévenir la ruine entière du Pays et de ses Habitans.

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