La Henriade en dix chants, précédée, accompagnée, & suivie de toutes les piéces rélatives à ce poëme & à la poësie Epique en général; auxquelles on a joint, Le temple du gout ; Les discours sur l'homme ; Les poëmes de Fontenoy sur le desastre de Lisbonne, sur la loi naturelle, &c, &c

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Plomteux, 1771 - 446 pages

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Fréquemment cités

Page 307 - II joignit l'art de plaire au malheur de médire : Le miel que cette abeille avait tiré des fleurs Pouvait de sa piqûre adoucir les douleurs; Mais pour un lourd frelon méchamment imbécile ', Qui vit du mal qu'il fait, et nuit sans être utile, On écrase à plaisir cet insecte orgueilleux, Qui fatigue l'oreille et qui choque les yeux.
Page 416 - C'est l'effet des éternelles lois Qui d'un Dieu libre et bon nécessitent le choix? » Direz-vous, en voyant cet amas de victimes : « Dieu s'est vengé, leur mort est le prix de leurs crimes?
Page 312 - Ce pain, cet aliment dans mon corps digéré, Se transforme en un lait doucement préparé ? Comment, toujours filtré dans...
Page 26 - Et de mon sang glacé souillez ces cheveux blancs Que le sort des combats respecta quarante ans. Frappez, ne craignez rien: Coligny vous pardonne; Ma- vie est peu de chose et je vous l'abandonne; J'eusse aimé mieux la perdre en combattant pour vous!
Page 421 - Tout se plaint, tout gémit en cherchant le bien-être : Nul ne voudrait mourir, nul ne voudrait renaître. Quelquefois, dans nos jours...
Page 431 - Non ; le Dieu qui m'a fait ne m'a point fait en vain: Sur le front des mortels il mit son sceau divin. Je ne puis ignorer ce qu'ordonna mon maître; II m'a donné sa loi, puisqu'il m'a donné l'être.
Page 311 - La raison te conduit ; avance à sa lumière ; Marche encor quelques pas, mais borne ta carrière. Au bord de l'infini ton cours doit s'arrêter ; Là commence un abîme, il le faut respecter.
Page 314 - Plus d'amour ; et l'ennui détruisait l'univers. Un dieu qui prit pitié de la nature humaine Mit auprès du Plaisir le Travail et la Peine : La Crainte l'éveilla, l'Espoir guida ses pas ; Ce cortège aujourd'hui l'accompagne ici-bas.
Page 421 - Au sein de l'infini nous élançons notre être, Sans pouvoir un moment nous voir et nous connaître. Ce monde, ce théâtre et d'orgueil et d'erreur, Est plein d'infortunés qui parlent de bonheur.
Page 421 - Je ne m'élève point contre la Providence. Sur un ton moins lugubre on me vit autrefois Chanter des doux plaisirs les séduisantes...

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