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GARDE NATIONALE.

M. Le Préfet de la Manche a publié l'article suivant dans le Mémorial administratif, sous la date du 28 février 1833.

«Le 25 novembre 1832, M. Le Ministre du commere et des travaux publics a présenté au Roi un compte rendu sur l'exécution des lois des 22 mars 1831 et 19 avril 1832, relatives aux gardes nationales séden taires et mobiles,

Ce travail remarquable par les nombreux tableaux statistiques qu'il renferme, donne aussi sur les ressources militaires de la France en général et du département de la Manche en particulier, des renseignemens dont il paraît utile de publier les extraits ci-après :

MM. les sous-préfets et MM. les maires jugeront sans doute convenable de porter les principaux résultats suivans à la connaissance de leurs administrés, qui pourront obtenir de plus amples détails dans les sous-préfectures où le compte rendu se trouve déposé et sera communiqué sans déplacement.

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Ire classe. Célibataires de 20 à 35 ans.. 2e classe. Veufs sans enfans.

1231033

24499

Le nombre des mobilisables est de..

3e classe. Ayant des remplaçans à l'armée...

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4e classe. Mariés sans enfans.

156096

1848

5e classe. soutiens de famille.

106541

2091

6e classe. Mariés ou veuls avec enfans.

393053

3799

INSTRUCTION PUBLIQUE.

INSTRUCTION PRIMAIRE.

LE 28 juin 1833, a été promulguée la loi sur l'instruction primaire. Ceite époque sera mémorable. Pour la première fois le gouvernement, non plus tremblant devant la lumière, comme la Restauration, non plus emporté par l'enthousiasme de l'impraticable, comme l'Assemblée constituante, entre franchement et sans esprit de parti dans les voies du possible. Nous n'exposerons pas quelques critiques de détail que la pratique ne tardera pas à révéler; mais nous exprimerons le regret que la plus puissante garantie du zèle des maîtres d'école manque à la loi : nous voulons parler de cette création d'inspecteurs départementaux de l'instruction primaire, instamment réclamée dans nos deux précédens. articles sur cette matière (Annuaire de 1832, p. 118, 119 et 120; Annuaire de 1833, p. 153 ). « La loi, disions-nous dans notre dernier article, aura une imperfection de plus, si elle néglige cette création. » Dès le mois d'août 1833, M. Guizot a senti les inconvéniens de cette lacune, et il a improvisé des inspecteurs de bonne volonté, qui coûteront plus à l'Etat en trois mois que

les inspecteurs spéciaux n'eussent coûté en une année, et dont le travail, selon toute apparence, sera fort imparfait et ne remplira que médiocrement le but de M. le Ministre.

Quoi qu'il en soit, le zèle du chef de l'instruction publique pour l'accomplissement de son œuvre, a mérité l'éloge de tous les partis. Nous reproduisons, avant la loi du 28 juin, la circulaire que M. Guizot adressa, dès le mois de juillet, à tous les instituteurs du royaume.

Le Ministre de l'instruction publique,

à M......... instituteur à

.....

Monsieur, je vous transmets la loi du 28 juin dernier, sur l'instruction primaire, ainsi que l'exposé des motifs qui l'accompagnait lorsque, d'après les ordres du Roi, j'ai eu l'honneur de la présenter, le 2 janvier dernier, à la chambre des députés.

Cette loi, Monsieur, est vraiment la charte de l'instruction primaire; c'est pourquoi je désire qu'elle parvienne directement à la connaissance et demeure en la possession de tout instituteur. Si vous l'étudiez avec soin, si vous méditez attentivement ses dispositions ainsi que les motifs qui en développent l'esprit, vous êtes assuré de bien connaître vos devoirs et vos droits, et la situation nouvelle que yous destinent nos institutions.

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Ne vous y trompez pas, Monsieur bien

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