Le second arrondissement, qui a pour chef-lieu Cherbourg, est divisé en cinq can

En 1346, les Anglais, après la prise de Barfleur, se présentent devant Cherbourg dont la bravoure des habitans les oblige à lever le siége.

En 1353, elle fut cédée à Charles-le-Mauvais, qui, en 1366, créa barons tous les habitans.

En 1395, trève entre Charles V et Richard II qui rend Cherbourg et Brest.

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En 1404, le jeune roi de Navarre l'abandonne contre une bonne somme d'argent. Le roi de France en fait aussitôt prendre possession par le comte de Tancarville.

Après trois mois de siége, en 1418, le gouverneur vendit la place aux Anglais moyennant une grosse somme d'argent. Thomas Goëvel, général anglais, qui en avait été nommé gouverneur, la rendil aux armes de Charles VII, le 12 août 1450.

La peste y fit de grands ravages en 1504, puis en 1517, 1554, 1592, 1623 et 1832.

Le roi François Ier la visita le 28 avril 1532.

En 1666, la manufacture de glaces fut fondée près Cherbourg

La Société académique y fut créée en 1755.

Les travaux de l'ancien port étaient achevés en 172. Les Anglais, qui y débarquèrent le 8 août 1758, essayèrent de les détruire en comblant le port, renversant les jetées, le pont, l'écluse etc.

Le roi Louis XVI y vint, en août 1786, voir placer un des premiers cônes qui doivent former les fondemens de la digue qui ferme la rade.

Napoléon avec toute sa cour y séjourna en 1811. L'im pératrice Marie-Louise y passa 8 jours en 1813, et assista à l'entrée des eaux dans le bassin neuf qui venait d'être terminé.

Le duc de Berry, en rentrant en France, y débarqua, 28 ans après la visite qu'y avait faite son oncle. Le duc et la duchesse d'Angoulème y vinrent depuis.

Le roi Louis-Philippe y fit son entrée accompagné de ses fils les ducs de Nemours et pnce de Joinville, entourés d'un brillant cortége, le samedi 1er septembre 1833. La reine, les princesses, accompagnées des ducs d'Aumale et de Montpensier, y arrivèrent le lendemain soir.

tons dont la population est de 75488 habitans, payant 728048 fr. 18 c. de contributions foncière et mobilière. Ses produits agricoles ne sont pas en rapport avec son étendue, parce qu'en général le fond du sol est mauvais; que des landes, des bois et des jachères obligées en prennent environ un cinquième, et que le reste ne produit à peu près que la moitié de ce que, terme moyen, rapportent chacun des autres arrondissemens. En revanche, les sites y sont pittoresques et variés, et la fécondité du Val-de-Saire contraste avec la stérilité de la Hague.

On y élève des bestiaux, on y récolte toutes espèces de grains. Le beurre et les moutons y sont d'un goût exquis et d'une qualité supérieure. Les cidres y sont peu abondans, il s'y fait un commerce général très-étendu. On y trouve deux belles filatures, une manufacture de glaces, une de bouteilles de verre, une de dentelles, des fabriques de calikots, rouenneries, bas, 'teintureries, tanneries, mégisseries, soudes. de warech, rafineries, etc.

On ne rencontre en quelque sorte qu'une seule rivière dans cet arrondissement: la Divette qui commence sous l'église de Bricquebosq, traverse les communes de Sotteville et de St-Christophe-du-Foc dont elle fait mouvoir les moulins; passe entre Teurtéville et Virandeville; Sideville et Martinvast, Octeville et Tourlaville, et vient se jeter dans le port de commerce de Cherbourg.

Elle coule du S.-O. au N.-E. Ses affluens

:

sont, à droite la petite rivière de Marvie - leruisseaux d'Etocquebœuf, du petit et du grand Nardouet et la rivière de Trottebecq, qui part de la Roche-au-Chat en Tourlaville, alimente le moulin Ingouf, la belle usine de la glacerie, le moulin de Bas, et se réunit à la Divette, au pied de la montagne du Roule, après avoir reçu dans son cours, les ruisseaux de la Roche-des-Trames, des Juifs, de Bruneval et du Château.

Deux autres plus grandes rivières prennent leur source dans l'arrondissement, ce sont : l'Ouve, au village le Canu en Sottevast, qui alimente les moulins du Clair - Douet et de Saint-Martin, passe au village des Flagues où l'on avait cru voir son origine, sort au-dessus du hameau des Lies pour entrer dans l'arrondissement de Valognes, après avoir reçu auparavant les ruisseaux de Meslay, de Tocqueboeuf et de Gallot.

Entre aussi, dans le même arrondissement, par la commune du Vrétot, la Scie qui prend naissance à la ferme des Bois en Grosville, arrose eusuite Saint-Germain-le-Gaillard, Pierreville et Surtainville.

Ainsi que le tableau dressé pour l'arrondissement de Valognes (voir l'Annuaire 1833), le tableau suivant offre, dans huit colonnes,

Le nom de chaque commune ;

2° Sa population;

3o Le nombre de ses hameaux et villages;

4o Le nombre des fermes et habitations isolées ;

5° Celui des châteaux;

6o Le nom des moulins et usines;

7° Leur usage;

8° Le nom des cours d'eau qui les ali

mentent.

Observations. Toutes les communes sont agricoles.

Le chiffre 1, 2, 3, 4 ou 5, à la suite de quelques noms de moulins, signifie qu'il y a 1, 2, 3, etc. moulins établis dans le même

lieu.

Dans la colonne des cours d'eau, les noms en italiques indiquent les rivières; les autres les ruisseaux.

A la suite du tableau se trouveront des notes qui sont loin d'être complètes, mais qui donneront cependant quelques lumières sur les lieux les plus importans de l'arrondis

sement.

TABLEAU.