Fulmineus Mnestheus. Tum toto corpore sudor Liquitur, et piceum (nec respirare potestas) Flumen agit; fessos quatit acer anhelitus artus. Tum demum præceps saltu sese omnibus armis In fluvium dedit ille suo cum gurgite flavo Accepit venientem, ac mollibus extulit undis; Et lætum sociis, abluta cæde, remisit. FINIS LIBRI NONI. Son panache ondoyant est tombé dans la poudre. FIN DU LIVRE NEUVIÈME. NOTES DU LIVRE NEUVIÈME. NOTE 1. Ac veluti pleno lupus insidiatus ovili, Quum fremit ad caulas, ventos perpessus et imbres, Ainsi qu'un loup vorace, au milieu de la nuit, III. 22 Calciné par la soif, de sa gueule impuissante Ces comparaisons de loups et de lions rôdant autour des bergeries, ou emportant des agneaux, ou combattant au milieu d'un cercle de chasseurs, sont assez fréquentes dans l'Énéide. Virgile se contente en cela de copier Homère, et semble ne prendre aucun soin de rompre ses habitudes monotones. Dans ce chant seul, les loups et les lions sont quatre fois mis en scène : d'abord au passage précité; puis au vers 339, Impastus ceu plena leo per ovilia turbans, etc.; en troisième lieu au vers 566, Quæsitum aut matri multis balatibus agnum, etc.; et enfin lorsque Turnus, accablé par le nombre, se décide à la retraite : Ceu sævum turba leonem, etc. On doit y joindre encore la comparaison d'Hélénor qui meurt bravement au milieu des ennemis, Ut fera, quæ densa venantum sæpta corona Contra tela furit, etc. Il est vrai qu'ici Virgíle parle vaguement d'une bête fauve; |