Oeuvres, Volume 1 |
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Page 97
... bergers ; Connoissant peu la basse jalousie , De la licence ennemis généreux , Ils ne mêloient aucun fiel dangereux , Aucun poison à la pure ambrosie ; Et les zéphyrs de ces brillants coteaux , Accoutumés au doux son des guitares , Par ...
... bergers ; Connoissant peu la basse jalousie , De la licence ennemis généreux , Ils ne mêloient aucun fiel dangereux , Aucun poison à la pure ambrosie ; Et les zéphyrs de ces brillants coteaux , Accoutumés au doux son des guitares , Par ...
Page 118
... bergers ? Si dans l'imposture éternelle De nos mensonges enchanteurs Il reste encor quelque étincelle De la nature dans nos cœurs ; Sauvés du séjour des prestiges , Et cherchant ici les vestiges De l'antique simplicité , Sans adorer de ...
... bergers ? Si dans l'imposture éternelle De nos mensonges enchanteurs Il reste encor quelque étincelle De la nature dans nos cœurs ; Sauvés du séjour des prestiges , Et cherchant ici les vestiges De l'antique simplicité , Sans adorer de ...
Page 120
... bergers de ces lieux , Orme heureux , monument durable De la pauvreté respectable , Et des amours de leurs aïeux ; O toi qui , depuis la durée De trente lustres révolus , Couvres de ton ombre sacrée Leurs danses , leurs jeux ingénus ...
... bergers de ces lieux , Orme heureux , monument durable De la pauvreté respectable , Et des amours de leurs aïeux ; O toi qui , depuis la durée De trente lustres révolus , Couvres de ton ombre sacrée Leurs danses , leurs jeux ingénus ...
Page 290
... bergers . Dès qu'une frivole harmonie , Asservissant mes libres sons , 2 Eut de la moderne * Ausonie Banni mes premieres chansons , De ces plaines dégénérées , France , je vins dans tes contrées : J'espérois mieux de tes leçons ...
... bergers . Dès qu'une frivole harmonie , Asservissant mes libres sons , 2 Eut de la moderne * Ausonie Banni mes premieres chansons , De ces plaines dégénérées , France , je vins dans tes contrées : J'espérois mieux de tes leçons ...
Page 294
... bergers heureux ; Le cœur , sur l'aile de l'Idylle , Porté loin du bruit de la ville , Vient être berger avec eux . Là ses passions en silence Laissent parler la Vérité ; A la suite de l'Innocence 294 ODE XI .
... bergers heureux ; Le cœur , sur l'aile de l'Idylle , Porté loin du bruit de la ville , Vient être berger avec eux . Là ses passions en silence Laissent parler la Vérité ; A la suite de l'Innocence 294 ODE XI .
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Expressions et termes fréquents
aimable airs Amiens amours Apollon arts auroit autels avoit badinage beaux jours berger bergers bois bonheur bords brillant carriere champêtre champs chansons chants charmant cher ciel cieux cœur college de Louis-le-Grand CORYDON DAMETE Daphnis déja derniere desirs destin dieu dieux disgrace douceur doux églogues encens enchanteresse ennui ÉPITRE esprit étoient étoit Eurotas fêtes fidele fleurs foible Gallus génie gloire goût grace Gresset hameaux hautbois héros hêtres heureux immortelle j'ai Jean-Baptiste Rousseau jeune jeux l'ame l'amour l'heureuse l'univers lauriers lieux loin long-temps lumiere Lycoris lyre MÉLIBÉE MÉNALQUE monde MOPSUS mort mortels muse myrtes n'étoit nymphes ombres paisible par-tout pasteur perroquet peuple Phébus plaisir plaisirs pleurs poëme poésie poëte premiere printemps qu'un regrets rien rimes rivage rives sage séjour seroit seul silence Silene sœurs soins solitaire sombre sort soupirs Styx Syrinx talents temple tendre tendresse Thrace TITYRE tombeau tranquille triste trône troupeaux TYRCIS vainqueurs Ver-Vert vertu Virgile vois voix yeux zéphyrs
Fréquemment cités
Page 56 - Mais sous cette parure aisée , Sous ces lauriers vainqueurs du sort , Que les citoyens d'Elysée Sauvent du souffle de la mort. Tantôt de l'azur d'un nuage Plus brillant que les plus beaux jours Je vois sortir l'ombre volage D'Anacréon , ce tendre sage , Le Nestor du galant rivage, Le patriarche des Amours.
Page 60 - Irais-je, orateur mercenaire Du faux et de la vérité, Chargé d'une haine étrangère , Vendre aux querelles du vulgaire Ma voix et ma tranquillité , Et , dans l'antre de la Chicane...
Page 51 - Lorsqu'on y trouve le bonheur? Lorsqu'on y vit sans spectateur Dans le silence littéraire, Loin de tout importun jaseur, • Loin des froids discours du vulgaire, Et des hauts tons de la grandeur...
Page xxx - II prétendait avec componction Qu'il avait fait jadis des comédies, Dont à la Vierge il demandait pardon. — - Gresset se trompe, il n'est pas si coupable. Un vers heureux et d'un tour agréable Ne suffit pas; il faut une action, De l'intérêt, du comique, une fable, Des mœurs du temps un portrait véritable, Pour consommer cette œuvre du démon.
Page 94 - D'un vain honneur esclave fastueux , Toujours auteur, et jamais homme heureux; Moi , que le ciel fit naître moins sensible A tout éclat qu'à tout bonheur paisible , Je fuis du nom le dangereux lien ; Et quelques vers échappés à ma veine, Nés sans dessein et faconnés sans peine Pour l'avenir ne m'engagent à rien. Plusieurs des fleurs que voit naître Pomone...
Page 293 - Sans des coloris indiscrets ; Et que jamais le trop d'étude N'y contraigne aucune attitude, Ni ne charge trop les portraits. La nature sur chaque image Doit guider les traits du pinceau ; Tout doit y peindre un paysage , Des jeux, des fêtes sous l'ormeau: L'œil est choqué s'il voit reluire Les palais , l'or, et le porphyre , Où l'on ne doit voir qu'un hameau.
Page 59 - M'enchaîner encor plus long-temps? Quand j'aurai passé mon printemps Pourrai-je vivre encor pour elle? Car enfin au lyrique essor, Fait pour nos bouillantes années , Dans de plus solides journées Voudrois-je me livrer encor? Persuadé que l'harmonie Ne verse ses heureux présents Que sur le matin de la vie , Et que , sans un peu de folie , On ne rime plus à trente ans...
Page 380 - L'eût bientôt fait évanouir ; Et sans songer à la décrire Ils se contentaient d'en jouir. Des traditions étrangères En parlent sans obscurité ; Mais dans ces sources mensongères Ne cherchons point la vérité. Cherchons-la dans le cœur des hommes, Dans ces regrets trop superflus Qui disent dans ce que nous sommes Tout ce que nous ne sommes plus. Qu'un savant des fastes des âges Fasse la règle de sa foi ! Je sens de plus sûrs témoignages De la mienne au dedans de moi.
Page 376 - ... besoin ; Des arts enjoués et paisibles La culture fit tout leur soin. La tendre et touchante harmonie A leurs jeux doit ses premiers airs ; A leur noble et libre génie Apollon doit ses premiers vers. On ignoroit dans leurs retraites Les noirs chagrins, les vains desirs, Les espérances inquietes , Les longs remords des courts plaisirs.
Page xxviii - En France on fait, par un plaisant moyen, Taire un auteur quand d'écrits il assomme. Dans un fauteuil d'Académicien, Lui quarantième, on fait asseoir cet homme. Lors il s'endort et ne fait plus qu'un somme. Plus n'en avez prose ni madrigal. Au bel esprit ce fauteuil est, en somme, Ce qu'à l'amour est le lit conjugal.