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Du divertissement qu'on fait;

Et

que toute notre famille

Si proprement s'habille

Pour être placée au sommet
De la salle, où l'on met
Les gens de l'intriguet.

De tout ceci, franc et net,
Je suis mal satisfait;

Et cela, saus doute, est laid.

UNE VIEILLE BOURGEOISE babillarde.

Il est vrai que c'est une honte,

Le sang au visage me monte;

Et ce jeteur de vers, qui manque au capital,
L'entend fort mal.

C'est un brutal,

Un vrai cheval,

Franc anima,

De faire si peu de compte
D'une fille qui fait l'ornement principal
Du quartier du Palais-Royal,

Et que ces jours passés un comte
Fut prendre la première au bal,

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Quel désordre! Quel embarras!

PREMIÈRE FEMME du bel air.

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Mon foi, moi, le faudrois être hors de dedans.

LE VIEUX BOURGEOIS babillard.

Allons, ma mie,

Suivez mes pas,

Je vous en prie,

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Allons, ma mie,

Suivez mes pas,

Je vous en prie,

Et ne me quittez pas :

On fait de nous trop peu de cas.

LA VIEILLE BOURGEOISE babillarde,

Allons, mon mignon, mon fils,

Regagnons notre logis,

Et sortons de ce taudis

Où l'on ne peut être assis.
Ils seront bien ébaubis

Quand ils nous verront partis.
Trop de confusion règne dans cette salle,
Et j'aimerois mieux être au milieu de la halle.
Si jamais je reviens à semblable régale,
Je veux bien recevoir des soufflets plus de six.
Allons, mon mignon, mon fils,

Regagnons notre logis,

Et sortons de ce taudis

Où l'on ne peut être assis.

(Le donneur de livres revient avec les importuns qui l'ont suivi.)

CHOEUR DE SPECTATEURS.

A moi, monsieur, à moi; de grace, à moi, monsieur;
Un livre, s'il vous plaît, à votre serviteur.

(Les importuns, ayant pris des livres des mains de celui qui les donne, les distribuent aux spectateurs, pendant que le donneur de livres danse; après quoi ils se joignent à lui, et forment la première entrée. )

DEUXIÈME ENTRÉE.

ESPAGNOLS.

ROIS ESPAGNOLS chantants, ESPAGNOLS dansants.

PREMIER ESPAGNOL.

SE que me muero de amor,

Y solicito el dolor.

Aun muriendo de querer,
De tan buen ayre adolezco,
Que es mas de lo que padezco,
Lo que quiero padecer;
Y no pudiendo exceder
A mi deseo el rigor.

Se que me muero de amor,
Y solicito el dolor.

Lisonjea me la suerte
Con piedad tan advertida,
Que me asegura la vida
En el riesgo de la muerte
Vivir del golpe fuerte

Es de mi salud primor.

Se que me muero de amor,

Y solicito el dolor.

(Danse de six Espagnols, après laquelle deux autres Espagnols

dansent ensemble.)

PREMIER ESPAGNOL.

Ay! que locura, con tanto rigor

Quexarse de Amor,

Del nino bonito

Que todo es dulzura!

Ay! que locura !

Ay ! que locura!

SECOND ESPAGNOL.

El dolor solicita,

El

que

al dolor se da :

Y nadie de amor muere,

Sino quien no sabe amar.

PREMIER ET SECOND ESPAGNOLS.

Dulce muerte es el amor

Con correspondencia ygual;

Y si esta gozamos oy,

Porque la quieres turbar?

TROISIÈME ESPAGNOL.

Alegrese enamorado

Y tome mi parecer

Que en esto de querer

Todo es hallar el vado.

TOUS TROIS ENSEMBLE,

Vaya, vaya de fiesta,

Vaya de bayle

Alegria, alegria, alegria.

Que esto de dolor es fantasia.

TROISIÈME ENTRÉE.

ITALIENS.

UNE ITALIENNE chantante, UN ITALIEN chantant; ARLEQUIN, TRIVELINS et SCARAMOUCHES

dansants.

L'ITALIENNE.

Dirigori armata il seno

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