Des mots et des couleurs (tome 2)

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Philippe Bonnefis, Pierre Reboul, Jean-Pierre Guillerm
Presses Universitaires du Septentrion, 1979 - 240 pages

Sept textes qui donnent à lire quelques stratégies exemplaire suscitées, dans des écritures diverses, par l'altérité Des mots et des couleurs. Entre le rappel des couleurs oubliées hantant le mythe chrétien et les torsions de l'histoire immédiate manipulée par un artiste, ce sont les failles de l'expression classique, les couleurs chez Beaudelaire, les Salomés écrites et peintes, la lettre à l'oeuvre dans la peinture de Knopff, la culture et l'espace pictural défaits par l'écriture proustienne. Autant d'occasions de jouir des subversions programmées par l'autorité trop établie du lisible sur le visible dans la tradtion culturelle occidentale et plus particulièrement française. Il s'agit d'autant d'errances par rapport au chemin obligé qui menait des mots aux figures en feignant l'oubli des couleurs. Mise en perspective, la question n'en reste pas moins ici fortement centrée sur la fin du XIXe siècle, centrage délibéré car les mots pas plus que les couleurs n'échappent à leur moment. Celui qui est pris pour cible est, on le sait, déterminant quant à la critique productrice des économies représentatives tant picturales que littéraires. Autre contrainte observée: celle de ne retenir que des pratiques mettant en cause des tableaux "effectifs". C'est dans la pression d'un "réel" de la peinture que se manifeste l'inscription d'imaginaires de l'espace et de la couleur dans des écritures différenciées et non exclusivement littéraires. Dans ces limites et selon une diversité d'approche recherchée, l'ensemble de ces textes voudrait indiquer la fécondité critique d'un domaine que le premier volume Des mots et des couleurs contribua efficacement à défricher en 1979.

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