Conférences de l'Odéon: les époques du théâtre français (1636-1850)Calmann Lévy, 1892 - 373 pages |
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... surtout , que j'ai beaucoup de choses à vous dire , plus que je n'en aurai d'ordi- naire , permettez - moi d'entrer immédiatement dans mon sujet . Non seulement , en effet , je dois vous parler du Cid et de Corneille , mais , avant que ...
... surtout , que j'ai beaucoup de choses à vous dire , plus que je n'en aurai d'ordi- naire , permettez - moi d'entrer immédiatement dans mon sujet . Non seulement , en effet , je dois vous parler du Cid et de Corneille , mais , avant que ...
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... surtout nous évertuerions - nous à leur trouver une signification , une portée , une valeur qu'elles n'ont jamais eues ? Je me suis appliqué à ne comprendre dans notre programme aucune œuvre qui ne marquât une date dans l'histoire du ...
... surtout nous évertuerions - nous à leur trouver une signification , une portée , une valeur qu'elles n'ont jamais eues ? Je me suis appliqué à ne comprendre dans notre programme aucune œuvre qui ne marquât une date dans l'histoire du ...
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... surtout à suivre dans ces conférences . Que s'est - il passé , par exemple , entre Cor- neille et Racine ? ou entre Racine et Voltaire ? quel changement des mœurs , ou du goût public , de l'idéal du drame ou de la tragédie ? Mais de ...
... surtout à suivre dans ces conférences . Que s'est - il passé , par exemple , entre Cor- neille et Racine ? ou entre Racine et Voltaire ? quel changement des mœurs , ou du goût public , de l'idéal du drame ou de la tragédie ? Mais de ...
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... surtout à Paris , était à l'espagnole les mœurs , le costume , le ton de la con- versation et celui de la galanterie . Vous n'avez d'ailleurs , pour vous en convaincre , qu'à lire les Lettres de Balzac ou celles de Voiture , qu'à ...
... surtout à Paris , était à l'espagnole les mœurs , le costume , le ton de la con- versation et celui de la galanterie . Vous n'avez d'ailleurs , pour vous en convaincre , qu'à lire les Lettres de Balzac ou celles de Voiture , qu'à ...
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... surtout , c'est par leur faute . Oui , sans doute ; mais inversement , les cas ne man- quent point où , perdant sa fortune ou sa vie par sa faute , la catastrophe n'en est pas moins tragique ' . Vous me dispenserez là - dessus de vous ...
... surtout , c'est par leur faute . Oui , sans doute ; mais inversement , les cas ne man- quent point où , perdant sa fortune ou sa vie par sa faute , la catastrophe n'en est pas moins tragique ' . Vous me dispenserez là - dessus de vous ...
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 113 - Songe, songe, Céphise, à cette nuit cruelle Qui fut pour tout un peuple une nuit éternelle ; Figure-toi Pyrrhus, les yeux étincelants. Entrant à la lueur de nos palais brûlants, Sur tous mes frères morts se faisant un passage, Et, de sang tout couvert, échauffant le carnage...
Page 146 - Aux portes de Trézène, et parmi ces tombeaux, Des princes de ma race antiques sépultures, Est un temple sacré, formidable aux parjures...
Page 241 - Vertueuse Zaïre, avant que l'hyménée Joigne à jamais nos cœurs et notre destinée, J'ai cru, sur mes projets, sur vous, sur mon amour, Devoir en musulman vous parler sans détour.
Page 89 - Quant à l'argent qu'il donne librement, outre que la lettre de son meilleur ami lui est une caution suffisante, il n'est pas incompatible qu'une personne soit ridicule en de certaines choses et honnête homme en d'autres.
Page 342 - Le romantisme, mon cher monsieur ! Non, à coup sûr, ce n'est ni le mépris des unités ni l'alliance du comique et du tragique, ni rien au monde que vous puissiez dire; VOUS saisiriez vainement l'aile du papillon, la poussière qui le colore vous resterait dans les doigts. Le romantisme, c'est l'étoile qui pleure, c'est le vent qui vagit, c'est la nuit qui frissonne...
Page 240 - Je le vois trop : les soins qu'on prend de notre enfance Forment nos sentiments, nos mœurs, notre croyance. J'eusse été près du Gange esclave des faux dieux, Chrétienne dans Paris, musulmane en ces lieux.
Page 333 - Que si nous avions le droit de dire quel pourrait être, à notre gré, le style du drame, nous voudrions un vers libre, franc, loyal, osant tout dire sans pruderie, tout exprimer sans recherche; passant d'une naturelle allure de la comédie à la tragédie, du sublime au grotesque...
Page 147 - Cet heureux temps n'est plus. Tout a changé de face, Depuis que sur ces bords les Dieux ont envoyé La fille de Minos et de Pasiphaé.
Page 83 - Lorsque vous peignez des héros, vous faites ce que vous voulez, ce sont des portraits à plaisir, où l'on ne cherche point de ressemblance; et vous n'avez qu'à suivre les traits d'une imagination qui se donne l'essor, et qui souvent laisse le vrai pour attraper le merveilleux. Mais lorsque vous peignez les hommes, il faut peindre d'après nature; on veut que ces portraits ressemblent; et vous n'avez rien fait si vous n'y faites reconnaître les gens de votre siècle.
Page 18 - Oh ! par pitié pour toi, fuis ! — Tu me crois peut-être Un homme comme sont tous les autres, un être Intelligent, qui court droit au but qu'il rêva. Détrompe-toi. Je suis une force qui va ! Agent aveugle et sourd de mystères funèbres!