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Brates.

Prefulis alta fui:nec finem verfibus addant:

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Oncluditin prefentia opufculú author/patauinú cpifcopů note Tonatu caiboc poema fuú pfens dedicauit miris extolles landi bas vibilo pataun (de qua fupra dixim9)coditione curfim enarrás pie oftédédo tantü ötum fermone pot sese illi z habere r debere maximas z numero carentes gratias. CO pastor marime pataui ppatang babeo ingetes grates.vates nccno onationis qpia cloqui fic fepicule loquunf aergilius grates per foluere dignas bas noftras audi iuftiffime pieces. CBong paftorbic donat?. Suas pecudes fuos ppl'os fübditos.ct by eucpm.q.o.Egofum paftor bon cognofco ones meas/toucs mee co gnofcüt ma Roagni fumpta eft metaphora lupis agnos ipetétibus. Lotagium. q.o.hocpfide demo nullos deglutit. Cotagia muilla dic nulla cotagio Contagio. fecit volnera mala: fupleo fueta fint piumaculare grege. Coragium Coutages. cōtagio/z cōtages dicit. Vergili9 de primo dira picautú ferpat cotagia volgus.de.y. Juuenalin.. Dedit bac cotagio labe z vabiti plures. De reliquo Lucreti9.iig. Que stagefua pallonby oia pigut a conztago qu eft vet? p tago:paftore pater. Opater peede paftore adhuc fequédú nobis picla loga futuro tpe.i.olim z quouis fclo futuro. Ládé poit lon gam vitá vltima etas vite finis. CTerminus eui finis exiftendi in vita,

Statuo.
Sstuam.
Statúculs.

Daili pprio pplo fibi tradito. Statuaf collocef in celo.ftatuo.is. ni.pedico fignificat. pono vgili9. Craterafes duos ftatuut tibi pinguis olini.Copofita pftunoiftituo fabftituo të. Inde statua dictāvolut.cui9 eft diminutinuitatúcula vel vfurpatiue staticulú artifex statuari9 z esta Stariculum taaria ars efficiédi. Lete pecudes diphtōgú in prima babet dicta vor Letus: a latitudine animi.de qua fatis multa Uallai.vi.cótra Scrujú z celfuz❤ Dicz lete pecudes iúgát fedilia alta fui pfulis ad foliú celfuz regis.1. dei. Mec fine vfibus addat hoc eft cótinuo oco ppi in cöfpectu plulis bymnos decaret,& nobis b;eui viuētib9 tépore det sempiterna felicitas tis fue gloriam.men.

Deminerit lector editú hoc opusculum in mõte Albano Larue Huuio(que ab equitante feiügif)admodücöfpicna vibe. Anno poft.v. neftota partus virginci vigefimo primo, Cualete qui legitis,

Η Χαριό του Κυρίου ήμων τησον Χριστόν μετά παντων Ημωμ
Gratia domini nostri Jefu chuti cum omnibus vobis, Amen.

FILIGRANE DU PAPIER

EMPLOYÉ POUR L'EDITION DU POÈME DE VALLE
IMPRIMÉ A MONTAUBAN EN 1521

Ioannis Mauri Constantiani :

De Compositionibus ac Derivationibus Linguæ Latina... Commentarii. In Chiliades Adagiorum D. Erasmi... Expositio.

Traductio Vocabulorum de Partibus Edium ex Grapaldo. Livres édités par Gilbert Grosset, libraire de Montauban, en 1526.

Trois ouvrages ont été écrits à Montauban par Jean Maurus, pendant qu'il occupait, de 1522 à 1526, une des chaires de nos écoles municipales, dont il fut même régent principal en 1528-30.

Avant d'indiquer à quel typographe on peut attribuer ces rarissimes livres, mis en vente dans les boutiques de Gilbert Grosset, libraire de Montauban, et d'Antoine Maurin, son confrère de Toulouse, nous croyons intéressant de rechercher d'où venait ce professeur, quels labeurs il avait imprimés déjà à La Réole lorsqu'il abandonna le composteur pour reprendre la férule de maître d'école; puis, nous ferons connaître ses nombreux travaux de traducteur ou de commentateur, et enfin nous raconterons quelques épisodes de sa vie '.

On n'est pas d'accord sur le lieu d'origine de Jean Maurus, qui ajoutait à son nom l'épithète Constantianus

En 1876, dans les Débuts de l'Imprimerie à Montauban, nous avons publié quelques pages sur Jean Maurus et ses œuvres; mais depuis 17 ans nos recherches sur cet imprimeur ont été continuées, et de nouveaux documents très importants nous permettent de rectifier et surtout de compléter notre première étude.

2 M. Léopold Delisle, qui a publié un Essai sur l'Imprimerie à Caen, ne croit pas pouvoir réclamer Maurus comme Normand; d'un autre côté, Du Verdier, en 1585, dans sa Bibliothèque françoise, indiquait Maurus sous le nom de Jean Le More de Constances (sic). M. Calvary, libraire de Berlin, nous écrivait en 1878: « Je doute que Maurus soit de Constance de Bade: son nom ne se trouve dans aucune bibliographie allemande. » Enfin, M. A. Claudin nous transmet ce renseignement plus précis, qui

lorsqu'il imprimait ou publiait une oeuvre dont il était l'auteur, épithète qui ne permet pas exactement de dire s'il venait de Coutances de Normandie ou de Constance de Bade, car ces deux villes portent le nom latin de Constantia. Les présomptions sont cependant en faveur de Coutances.

Jean Maurus à La Réole.

On n'a pu encore préciser à quelle date Jean Maurus alla se fixer à La Réole. M. Jules Delpit dit, dans les Origines de l'Imprimerie en Guyenne (Bordeaux, 1869):

Le plus ancien imprimeur établi dans cette province parait jusqu'ici avoir été Jean Maurus, originaire de la ville de Constance en Allemagne, et qu'avait appelé à La Réole le cardinalévêque de Bazas, Amanicu d'Albret... Mais des livres n'ayant peut-être pas une grande importance ont pu être imprimés à Bordeaux avant 1500, quoiqu'on ne les ait pas retrouvés... A cette époque, des villes de quatrième et de cinquième ordre avaient eu déjà des imprimeurs; il n'est pas vraisemblable qu'une cité aussi importante que Bordeaux aurait obstinément fermé ses portes à tout imprimeur.

Les débuts de l'imprimerie en Guyenne restent donc encore inconnus, car le premier livre publié à Bordeaux, par Jean Guyart', cité par M. Delpit, est daté de 1519;

nous parait devoir trancher la question. Maurus était à Paris en 1507. Il y a publié le livre suivant : Quinti Curtii elegantissime orationes et epistole, pour le libraire Johan Ravensberch, qui demeurait rue SaintJacques, à l'enseigne des Trois-Couronnes, L'achevé d'imprimer est daté du 24 novembre 1507, chez l'imprimeur Jean Barbier. C'est peut-être là qu'il avait appris l'art typographique. Tout porte à croire qu'il était de Coutances de Normandie, qu'on appelait Constances au XVI siècle. La préface de Quinte Curce est adressée à un normand: Magnifico viro doctis simoque jurisconsulto D. Ricardo Du Fay Rothomagensi, Johannes Maurus Constant..., S. P. D. ( salutem primum dat), et datée de Paris, aux ides (le 13) de novembre.

'Des termes de la rubrique du premier article des Constitutions synodales de Bordeaux, imprimées par Jean Guyart en 1524, il peut résulter

deux ans auparavant, Jean Maurus avait déjà imprimė à La Réole les ouvrages dont voici les titres :

Ioannis Mauri Constantiani in commentarios compositionum ac derivationum Lingue latine. In fine: Reole, impressarum in edibus Ioannis Mauri Constantiani. Anno Domini millesimo quingentesimo XVII, XV iunii. — Petit in-40 de 52 feuillets (le dernier porte 53 par erreur, le 37° étant oubliė), sign. A-Niiij, format 130 mm sur 185, caractères gothiques.

L'Instruction des cures, recteurs et vicaires pour instruire le simple peuple (Armes du cardinal d'Albret). Le présent liure est tres necessaire a tous curez, recteurs, vicaires, maistres descoles, dospitaulx, et a toutes personnes desirans le salut de leurs ames, et y a grans pardons a tous ceulx qui y lyront et oyront lyre. Sur le dernier feuillet: Ci fine le liure de maistre Iehan Gerson, iadis chancelier d'Paris, appelé en latin Opus tripartitum : c'est-à-dire de trois parties. C'est assauoir des commandemens de Dieu, de confession et science de bien mourir. Imprimé a La Reole, le XXVII iour de iuing, lan mille cinq cens et XVII, par maistre Iehan Maurus, demeurant aud'lieu. Petit in-4° non paginé, signatures A.-Pii, qui devait avoir 60 feuillets2; 3 manquent; même format que le précédent et deux caractères, le plus petit pour le texte latin, le plus gros pour la traduction.

que ces Constitutions, données par l'archevêque Jean de Foix et publiées en 1502, furent imprimées à cette date, car ce prélat ordonne, sous peine d'excommunication et de 6 livres d'amende, que tous les ecclésiastiques de son diocèse aient à se procurer un exemplaire de ces Ordonnances, qu'on n'a pas encore retrouvées.

Il ne reste que trois feuillets des préliminaires, et le titre que nous donnons est le titre de départ. On ne connait que cet exemplaire incomplet du vocabulaire composé par Jean Maurus, qui « pour soulager la mémoire de ses lecteurs, avait inventé quelques noms sous lesquels sont classées les différentes prépositions servant à la composition des mots. >> 2 Le second feuillet est orné d'une très grande initiale gravée sur bois (le roi David déposant sa couronne et priant agenouillé); auf 34 il y a une autre initiale gravée, plus petite (la Vierge et l'enfant Jésus); enfin, au verso du 58 feuillet sont répétées les armes du cardinal Amanieu d'Albret.

Après avoir décrit ces deux livres, qui n'existent qu'à la bibliothèque de Bordeaux, et dont les titres indiquent suffisamment le sujet, M. Delpit cite les Statuts synodaux de Bazas, d'après la Bibliothèque hist. de la France, t. I, n° 6797; mais ni lui ni aucun bibliophile n'avait vu un exemplaire de ces Statuts, lorsque Me Pellechet 1 les découvrit à la bibliothèque de Troyes, et[prit en le titre que nous reproduisons :

Constitutiones synodales Ecclesie Vasatensis cum pontificiKis et diuina concione de moribus sacerdotum: per illustrissimum ac reuerendissimum D. Cardinalem dalbreto Episcopum Vasatensem nunc primum Edite. (Armes du cardinal Amanieu d'Albret). Venales sunt Reole in edibus Magistri Ioannis Mauri. Petit in-4°, sans date, format 130 mm. sur 185. Les 5 premiers feuillets ne sont pas numérotés. Ce livre est incomplet et s'arrête au fo 40. Il y a deux caractères gothiques pour le texte, mais on n'y remarque aucune lettre gravée.

Le P. Le Long décrit ainsi cette édition:

Antiqua decreta synodalia Vasatensis diœcesis, de mandato illust. ac reverend. DD. Cardinalis Amaneu de Albreto, episcopo Vasatensis, redacta et promulgata. Regulæ (La Réole), Johannes Maurus, 1500, in-4°.

Ce livre n'ayant pas de date, le P. Le Long en a pris une approximative et qui est évidemment fausse, puisque le cardinal d'Albret, évêque de Pamiers de 1502 à 1506, ne fut nommé à l'évêché de Bazas qu'en 1509 et prêta serment seulement le 1er janvier 1512 comme administrateur perpétuel, étant déjà évêque de Pampelune et de Lescar. Aussi lit-on à la fin du titre de l'édition des Statuts de Bazas conservée à Troyes: nunc primum edite, parce

1 Mile Peliechet, déléguée par le Ministre de l'Instruction publique pour dresser le catalogue des incunables de quelques grandes bibliothèques de province, a eu la complaisance de nous donner des photographies du titre et de la première page de ces Statuts synodaux.

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