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trepris, à la priere de l'affemblée du clergé de 1710, une nouvelle édition du Gallia Chriftiana, in-fol. & il en fit paroltre vol avant fa mort. Il y en a 12 à préfent. Voyez D. BRICE & ROBERT Claude.

bourg, le duc lui écrivit 'cette lettre, digne d'un ancien romain: Monfeigneur, je ne vous fais pas de compliment fur la prife de Philisbourg; vous aviez une "bonne armée, une excellente artillerie, & Vauban. Je ne vous

en fais pas non plus fur les preu"ves que vous avez données de bravoure & d'intrépidité ; ce font » des vertus héréditaires dans vo» tre maifon. Mais je me réjouis

avec vous de ce que vous êtes "libéral, généreux, bumain, faifant valoir les fervices d'au

SAINTE-MARTHE, (AbelLouis-de) général des Peres de l'Oratoire, fe démit de cet emploi en 1695, & mourut l'année d'après à 17 ans, à St-Paul-au-Bois, près de Sofons. I laiffa divers ouvrages manufcrits, de théologie & de lit térature. Il étoit fils de Scévole de Ste-Marthe, mort en 1650. Son frere ainé, Pierre Scévole de STE-trui, & oubliant les vôtres. C'est MARTHE, hiftoriographe de France, mort en 1690, marcha fur les traces de fes ancêtres. Le roi récompenía fon mérite par une charge de confeiller & de mattre-d'hôtel. On a de lui: L. Un livre peu exact, intitulé: L'Etat de l'Europe, en 4 vol. in-12, II. Un Traité hiftorique des Armes de France, in-12, dans lequel on trouve des recherthes. III. L'Hiftoire de la Maifon de la Trimouille, 1688,

iG-12.

SAINTE-MAURE, (Charles de) duc de Montaufier, pair de France, chevalier des ordres du roi, & gouverneur de Louis dauphin de France, d'une ancienne maison originaire de Touraine, fe diftingua de bonne beure par fa valeur & par fa prudence. Durant les guerres aviles de la Fronde, il maintint dans l'obéiffance la Saintonge & l'Angoumois, dont il étoit gouverneur. Son auftere probité le fit choisir pour préfider à l'éducation du dauphin. Il parla toujours à ce prince en philofophe chrétien & en bomme vertueux, qui facrifioit tout à la vérité & à la raison. Lorfqu'il eut ceffé de faire les fonctions de gouverneur, il dit au dauphin: » Monfeigneur, fi vous êtes honnéte homme, vous m'aimerez; "fi vous ne l'êtes pas, vous me hirez, & je m'en confolerai ». Lorique ce prince ent pris Philif

fur quoi je vous fais mon com"pliment ». Ce feigneur mourut en 1690, à 80 ans, regretté des honnêtes gens dont il étoit le modele, & des gens-de-lettres dont il étoit le protecteur. De fon mariage avec Julie-Lucie d'Angennes, (dont nous parlons au mot Ram bouillet) il n'eut qu'une fille mariée au duc d'Ufez. Voyez la Vie, Paris 1731, in-12.

SAINTE-MESME, ( le marquis de) voyez HOSPITAL.

SAINTE-PALAYE, voyez

PALAYE.

SAINTONGE, (Louife-Géne vieve Gillot de) voyez GILLOT.

SAINTRAILLES, (Jean Poton de) grand - fénéchal du Limofin, né d'une famille noble de Gafcogne, fe fignala par fes services fous Charles VI & Charles VII. Il fit prifonnier le fameux Talbot, l'an 1529, à la bataille de Patay; & le comte d'Arondel à celle de Gerberoy, en 1435. Il travailla avec ardeur dans toutes les expéditions qui affranchirent la Normandie & la Guienne du joug des Anglois. Il eut le bâton de maréchal de France en 1454. Il en fut deftitué en 1461 par Louis XI, l'ennemi des meilleurs ferviteurs de fon pere; & mourut 2 mois après au château Trompette, dont il avoit le gouvernement. Son courage étoit comme fon caractere, franc, noble & décidé.

SALADIN ou SALAHEDDIN, fultan d'Egypte & de Syrie, étoit Curde d'origine. Il alla avec fon frere au fervice de Noradin, fouverain de la Syrie & de la Méfopotamie. Ils fe fignalerent telle ment par leur valeur, qu'Adad, calife des Fatimites en Egypte, ayant demandé du fecours à Noradin, ce prince crut ne pouvoir mettre à la tête de l'armée qu'il envoyoit en Egypte, de plus habiles généraux que ces deux capitaines curdes. Saladin obtint, en arrivant, les charges de vifir & de général de fes armées. Adad étant mort quelque tems après, il fe fit déclarer fouverain de l'Egypte; & Noradin ne lui ayant pas longtems furvécu, il fe déclara tuteur de fon fils. Il conquit la Syrie, l'Arabie, la Perfe & la Méfopotamie, & marcha vers Jerufalem qu'il vouloit enlever aux Chrétiens. Renaud de Châtillon avoit traité avec mépris les ambaffadeurs que le prince mufulman lui avoit envoyés pour redemander quelques prifonniers. Saladin jura de venger cette injure, & livra bataille aux Chrétiens, en 1187, auprès de Tibériade, avec une armée de plus de 50,000 hommes. Il eut la gloire de vaincre, & de faire plufieurs illuftres prifonniers, parmi lesquels étoit Gui de Luzignan, roi de Jerufalem. Le monarque captif fut bien traité par le vainqueur qui lui préfenta une coupe de liqueur rafraichie dans la neige; mais le roi, après avoir bu, ayant voulu donner fa coupe à Renaud de Châtillon; Saladin, abattit à celui-ci la tête d'un coup de fabre. Saladin marcha quelques jours après vers Jerufalem, qui fe rendit par capitulation, le 2 octobre de la même année; il permit à la femme de Luzignan de fe retirer où elle voudroit. Il n'exigea aucune rançon des Grecs qui demeuroient dans la ville. Lorsqu'il fit fon entrée dans Jerufalem, plufieurs

femmes vinrent fe jeter à fes pieds, en lui redemandant, les unes leurs maris, les autres leurs enfans ou leurs peres qui étoient dans les fers. Il les leur rendit avec une générofité qui n'avoit pas encore eu d'exemple parmi ces barbares. Mais fa férocité & fon fanatifine le dominoient à leur tour. Il fit laver avec de l'eau-rofe, par les mains même des Chrétiens, la mosquée qui avoit été changée en églife. Il y plaça une chaire à laquelle Noradin, foudan d'Alep avoit travaillé lui-même, & fit graver fur la porte ces paroles: Le roi Saladin, ferviteur de Dieu, mit cette infcription, après que Dieu eut pris Jeru falem par fes mains. Cependant pour ne pas faire un défert de fa conquête, il rendit aux Chrétiens orientaux l'églife du S Sépulcre ; mais il voulut en même tems que les pèlerins y vinffent fans armes, & qu'ils payaffent certains droits. Cependant le bruit de fes victoires avoit répandu l'épouvante en Europe. Le pape Clément III remua la France, l'Angleterre, l'Allemagne, pour armer contre lui. Les Chrétiens qui s'étoient retirés à Tyr, ayant reçu de grands fecours, allerent affiéger la ville de St-Jean d'Acre, batirent les Mofulmans, & s'emparerent de cette ville, de Césarée & de Jafa, à la vue de Saladin, en 1191. Ils fe difpofoient à mettre le fiege devant Jerufalem; mais la diffention s'étant mife entr'eux, Richard I, roi d'Angleterre, fut contraint de conclure une treve de 3 ans & 3 mois avec le fultan, en 1192, par laquelle Saladin fut obligé de laiffer jouir les Chrétiens des côtes de la mer depuis Tyr jufqu'à Joppé. Le fultan ne furvécut pas long-tems à ce traité étant mort un an après, à Damas, âgé de 57 ans après en avoir régné 24 en Egypte, & environ 19 en Syrie. Il laiffa 17 fils, qui partagerent entr'eux fes

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états. Ayant une idée jufte des

grandeurs humaines, il voulut qu'on

portât dans fa derniere maladie,

au lieu du drapeau qu'on élevoit

devant la porte, le drap qui devoit

Penfevelir. Celui qui tenoit cet

étendard de la mort, crioit à haute

FOLK: Voilà tout ce que Saladin,
vainqueur de l'Orient, emporte
de les conquétes. M. Marin a
donné en 1758, en 2 vol in-12,
une Hiftoire de Saladin, où ce
guerrier eft peint avec des couleurs
un peu romanesques, l'admiration
& l'enthousiasme ayant dirigé la
plume de l'auteur. Il faut convenir
cependant qu'il avoit plus d'humia
mité, de juftice & de lumieres
qu'aucun conquérant de la fecte
de Mabomet.

SALARIO DEL GOBBO, (Aп-
peintre de Milan, fut éleve de
Léonard de Vinci. On a de lui plu-
Seurs tableaux qui font très-gra-
cieux. Il vivoit au milieu du 16e
fecle.

SALAS, voyez BARBADILLO.
SALATHIEL, fils de Jéchonias
& pere de Zorobabel, prince des
Jaifs, qui après la captivité de
Babylone, préfida au rétabliffe-
ment de la ville & du temple de Jeru-
fatem.Salathiel mourut à Babylone.
SALDEN, (Guillaume) né à

Creaut, exerça le miniftere dans

plufieurs églifes de Hollande, &

enin dans celle de La Haye, où

i mourut en 1694. Ses ouvrages

font: 1. Oria Theologica, in-4°.

Ce font des differtations fur dif-

férens fujets de l'Ancien & du

Nouveau-Tefiament. II. Concio.

nator facer, in-12. III. De Li-

bris, varioque eorum ufu &

abuit, Amfterdam 1668, in-12.

Cet auteur avoit du jugement & du

Cavoir.

SALE, voyez SALLE.

SALE, (George) étoit un des

principaux membres de la fociété
qui a entrepris de nous donner une
Hiftoire Univerfelle, dont il y
a déja une grande partie d'impri,

mée & fur laquelle on peut voir

diverfes obfervations dans le Jour-

nal Hiftorique & Littéraire, 15

janvier 1781, pag. 93. Il mourut

à Londres en 1736. On a de lui une

Traduction angloise de l'Alcoran,

imprimée à Londres en 1734, in-4°.

Il a mis à la tête de cette verfion
une Introduétion qui a été tra-
duite en françois, in-8° : on la
trouve auffi dans l'édition de l'Alco-
ram en françois, Amfterdam 1770,
2 vol. in-12 (voyer MAHOMET &
MARACCI). Le caractere des écrits
de Sale, eft celui de la fociété
dont il étoit membre; beaucoup
d'érudition, mais peu de jugement,
peu de goût, peu d'élégance, peu
de précision.

SALÉ, fils d'Arphaxad, & pere
d'Heber; ou felon les Septante &
S. Luc qui is a fuivis, fils de
Caïnam, & petit-fils d'Arphaxad;
mourut âgé de 433 ans, en 1878
avant J. C.

SALEL (Hugues ) de Cafals
dans le Quercy, s'acquit l'eftime
du roi François I, qui le fit fon
valet-de-chambre, & lui donna
l'abbaye de S. Cheron, près de
Chartres, avec une penfion. Salel
fit, par ordre de ce prince, une
Traduction en vers françois, des
douze premiers livres de l'Iliade

d'Homere, 1574, in-8°; & mou

rut à St-Cheron en 1553, à 50

ans. On a encore de lui un Recueil

de Poéfies, qui ont été beaucoup

louées par fes contemporains. Son

ftyle eft cependant embarraffé,

louche & traînant.

SALERNE, (François) médecin

d'Orléans, s'appliqua particuliére-

ment à l'hiftoire naturelle, & tra-

vailla avec Arnault de Nobleville

à la continuation du traité de la

Matiere Médicale de Géoffroi. Ils

donnerent le Regne Animal, &

enfuite l'Hiftoire naturelle des

Animaux. La defcription anato-
mique occupe la plus grande partie
de ce dernier ouvrage. On a en-
core de Salerne une traduction du

Synopfis avium de Ray, fous le titre d'Effai fur l'Hiftoire naturelle des Oiseaux, ou Traduction du Synopfis avium de Ray, augmenté de Recherches critiques & d'Obfervations curieuses Jur les Oiseaux de nos climats, Paris 1766, 2 vol. in-12. Ce mé decin mourut en 1760.

SALES, voyez S. FRANÇOIS de SALIAN on SALLAN,(Jacques) jéfuite d'Avignon, enfeigna avec beaucoup de réputation. Il devint recteur du college de Besançon, & mourut à Paris le 23 janvier 1640, à 82 ans, après avoir publié plufieurs ouvrages de piété, & des Annales de l'Ancien-Teftament, Paris 1625, 6 vol. in-fol. en latin, dans lesquelles il a répandu beau, coup d'érudition. C'étoit un homme très-eftimable & très-eftimé.

SALIER, (Jacques) religieux minime, profeffeur en théologie, provincial & définiteur, mourut à Dijon en 1707, âgé de 92 ans. La théologie fcholaliique étoit fon talent principal. Nous avons de cet auteur: I. Hiftoria Scholaf tica de Speciebus Eucharifticis, in-4, 3 vol. Lyon 1687, Dijon 1692 & 1704. II. Cacocephalus, five de Plagiariis opufculum, 1694, in-12. III. Des Penfees fur l'Ame raisonnable, in-8°. Il y a dans tous ces écrits du favoir & de la métaphyfique.

SALIEŻ, voyez SALVAN. SALIGNAC, voyez FENELON. SALINAS O SALINES, (François de) natif de Burgos, perdit la vue à l'âge de dix ans. Cet accident ne l'empêcha pas de fe rendre habile dans les langues grecque & latine, dans les mathéma tiques, dans la mufique. Il mourut en 1590, après avoir reçu des marques d'eftime de plufieurs grands feigneurs. Il compta auffi parmi fes protecteurs le pape Paul IV, & le duc d'Albe, qui lui fit donner un bénéfice. On a de lui: I. Un excellent Traité de Mufique,

en latin, Salamanque 1592, in fol. II. Une Traduction en vers efpagnols, de quelques Epigrammes de Martial.

SALINGUERRA, chef de la faction des Gibelins, s'empara de la principauté de Ferrare l'an 1195, & devint fi puiffant, qu'il méprifa l'autorité du légat du pape, & du marquis Azzon d'Eft, & qu'il chaffa de Ferrare tous ceux qui étoient de leur parti. Le marquis d'Eft, voulant s'en venger, leva une armée & affiégea Ferrare. Salinguerra parla de faire la paix, & le laiffa entrer dans la ville; mais le marquis d'Eft, n'ayant pas voulu accepter les conditions de la paix, en fut chaffé, avec tous ceux qui l'avoient accompagné. Cependant il y entra depuis, & Salinguerra chaffé à son tour mourut prifonnier à Venife l'an 1240, âgé de 80 ans.

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SALIS, (Ulyffe de) capitaine, de l'illuftre maifon des barons de Salis dans les pays de Grifons, né en 1594, fe fignala d'abord au fervice des Vénitiens. Il porta les armes pour fa patrie dans les troubles de la Valteline; puis pour la France, en qualité de colonel. Son régiment ayant été réformé, il leva une compagnie entiere an régiment des gardes-fuiffes, & l'amena au fervice de Louis XIII, pendant le fiege de la Rochelle. Salis acquit beaucoup de gloire à ce fiege, & en 1629, à l'attaque du Pas-deSuze. Il leva un nouveau régiment grifon en 1631, pour le fecours de fa patrie, que les Autrichiens vouloient fubjuguer. Il fervit à la tête de ce corps avec la plus grande diftinction, en 1635, fous le duc de Rohan. Etabli, par ce général, gouverneur de toute la Chiavenne, il refufa les offres avantageufes du comte de Serbellonne, général des Efpagnols, & remporta le 4 avril 1635, une victoire complette fur ces derniers, au Mont-Francefca. Salis fut le dernier des grifons qui ne voulurent point foufcrire au

traité,

SAL

faité, par lequel les Ligues Grifes fe réconcilioient avec les deux branches de la maifon d'Autriche. Il continua de fervir la France, fut nommé en 1641 maréchal-decamp; fe fignala, cette même anrée, au fiege de Coni, dont il deviat gouverneur ; & prit, le 19 ottobre fuivant, le château de Demont. Il mourut dans le pays des Grifons en 1674, à 79 ans.

SALLE, (Antoine de la) écrivain françois, voyagea en Italie où il contracta le goût des nouvelles romanefques. Il s'attacha à René d'Anjou, roi de Sicile & duc de Lorraine, dont il devint fecretaire. Les lettres qu'il avoit cultivées de bonne beare, furent pour lui un amufement plutôt qu'une occupation. Entraîné par le goût qui régnoit alors, il compofa, en 1459, un roman intitulé: Hiftoire plaifante & chronique du Petit-Jean de Saintre & de la jeune Dame des Belles-Coufines; imprimé en 1517, in-fol. & 1724, 3 vol. in-12. Quelques lecteurs ont prétendu trouver dans ce roman, des vérités & des allufions hiftoriques. Autre fois il fe vendoit très-cher; mais aujourd'hui il n'eft plus regardé que comme un roman obscur, qui 'offre qu'une ingénuité groffiere. On a encore de lui la Sallade, Paris 1527, in-fol.

SALLE, (Simon-Philibert de l'Etang de la ) confeiller au préfi dal de Rheims, & ancien député de cette ville à Paris, mourut dans cette capitale le 20 mars 1765. Nous devons à cet homme eftimable deux ouvrages qui ont eu du Cours: 1. Les Prairies artificiel kes,petit vol. in-8°, qui a été réimprimé deux fois. 11. Manuel d'Agriculture pour le Laboureur, le Propriétaire & le Gouvernement, in-89; ouvrage dicté par l'amour du bien public, & par une expérience conftante de 30 années. SALLE, voyez SALE, 6ALLENGRE, (Albert-Henri Tome VI.

SAL

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de) confeiller du prince d'Orange, né à La Haye en 1694. Après avoir étudié l'hiftoire & la philofophie à Leyde, il s'appliqua au droit, & foutint publiquement une thefe contre la coutume de donner la queftion aux coupables qui s'obs tinent à nier leurs crimes; thete à laquelle on peut applaudir s'il s'agit de la question donnée pour completer les preuves, mais qu'il faut rejeter quant à la question donnée précisément pour avoir l'aveu du coupable, après fa pleine conviction; aveu toujours néceffaire pour abfoudre les arrêts de la juftice aux yeux de la multitude, pour mettre les criminels dans la fituation où il fant pour fubir leur fentence, pour en tirer les informations néceffaires à la fécurité publique, &c. Il alla à Paris après la paix d'Utrecht, voyagea enfuite en Angleterre, & y fut reçu membre de la fociété de Londres en 1719. De retour à La Haye, il fut attaqué de la petite vérole, & en mourut à l'âge de 30 ans, le 27 juillet 1723. Ses principaux ouvrages font:1. L'Hiftoire de Montmaur, professeur-royal de la langue grecque à Paris, 1717,2 vol. in-12. C'eft le recueil des fatyres enfantées contre ce fameux parafite. II. Mémoires de Littérature, 1715, 2 vol. in-12, continués depuis par le P. Defmolets. III. Novus Thefaurus Antiquitatum Romanarum, 1716, 3 vol. in-folio: recueil contenant beaucoup de pieces fugitives qui avoient échappé aux recherches de Grævius. IV. L'Eloge de l'Ivreffe, 1714, in-12. C'est une affez quince compilation, & un jeu d'efprit, qui ne doit donner aucune inayvaife idée de fes mœurs. V. Une Edition des Poéfies de la Monnoye.

SALLIER, (Claude) ́prêtre garde de la bibliotheque du roi membre de l'académie françoife. & de celle des infcriptions, né à Saulier, diocese d'Autun, mola,

C

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