Théatre de Destouches ...éditeur non identifié, 1878 - 462 pages |
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Page v
... rien . - Par- donnez - moi , Sire , répliqua Destouches , il en rira , mais il le fera premièrement , par respect pour Votre Majesté ; en second lieu , parce qu'il le trouvera plai- sant . D'ailleurs , l'abbé Dubois est mon supérieur ...
... rien . - Par- donnez - moi , Sire , répliqua Destouches , il en rira , mais il le fera premièrement , par respect pour Votre Majesté ; en second lieu , parce qu'il le trouvera plai- sant . D'ailleurs , l'abbé Dubois est mon supérieur ...
Page xvi
... rien la leçon . Aurait - elle profité da- vantage si l'insolence de la richesse eût congédié à la fin l'insolence du nom ? Nullement . Il valait mieux prolonger le conflit des deux ridicules , les mettre au supplice l'un par l'autre ...
... rien la leçon . Aurait - elle profité da- vantage si l'insolence de la richesse eût congédié à la fin l'insolence du nom ? Nullement . Il valait mieux prolonger le conflit des deux ridicules , les mettre au supplice l'un par l'autre ...
Page 3
... rien à faire . D'un travail sérieux veux - je me délasser ? Les Muses aussitôt viennent m'y caresser . Je ne contracte point , grâce à leur badinage , D'un savant orgueilleux l'air farouche et sauvage . • J'ai mille courtisans rangés ...
... rien à faire . D'un travail sérieux veux - je me délasser ? Les Muses aussitôt viennent m'y caresser . Je ne contracte point , grâce à leur badinage , D'un savant orgueilleux l'air farouche et sauvage . • J'ai mille courtisans rangés ...
Page 7
... rien ? Plût au ciel ! ARISTE . DAMON . Eh ! pourquoi ? ARISTE . C'est qu'un secret lien , Formé depuis deux ans à l'insu de mon père , M'expose , tôt ou tard , à sa juste colère . DAMON . Deux mots l'apaiseront . Son amitié pour vous ...
... rien ? Plût au ciel ! ARISTE . DAMON . Eh ! pourquoi ? ARISTE . C'est qu'un secret lien , Formé depuis deux ans à l'insu de mon père , M'expose , tôt ou tard , à sa juste colère . DAMON . Deux mots l'apaiseront . Son amitié pour vous ...
Page 9
... rien qui me pût effrayer , S'il ne s'agissait plus que de nous marier . Forcé de lui cacher mon nom et ma naissance , Je vois sur mon sujet que sa fierté balance , Excite son caprice , et lui fait croire , enfin , Qu'elle s'abaisserait ...
... rien qui me pût effrayer , S'il ne s'agissait plus que de nous marier . Forcé de lui cacher mon nom et ma naissance , Je vois sur mon sujet que sa fierté balance , Excite son caprice , et lui fait croire , enfin , Qu'elle s'abaisserait ...
Expressions et termes fréquents
ACTE Adieu aime Allez Allons amant ANGÉLIQUE ARAMINTE ARISTE ARSINOÉ avez BABET beau bonheur cacher CÉLIANTE charmante cher CIDALISE ciel CLÉON cœur comédie comte de Tufière COMTESSE courroux crois croyais DAMON demi-voix Destouches dire discours donner esprit êtes fâché fais FAUSSE AGNÈS femme ferai fille FINETTE FLORIMON fripon GÉRONTE Glorieux homme ISABELLE j'ai j'en jamais JOSSE JULIE jure l'amour l'esprit l'interrompant LAFLEUR LÉANDRE LISETTE LISIMON LOLIVE LYCANDRE m'aime m'en vais Madame Mademoiselle maître maîtresse malheur mariage marié MARQUIS MÉLITE mérite mieux monsieur Des Mazures monsieur le baron monsieur le comte monsieur le président morbleu neveu oncle paraît Parbleu parler PASQUIN père PHILINTE philosophe plaire plaisir pleurs Puisieux raison ravi révérence rien s'il vous plaît sage sais SCÈNE IV SCÈNE VII secret sera sœur sort souffrir tendresse Timon d'Athènes trève VALÈRE veut veux vient voilà vois voulez voulez-vous voyant paraître vrai
Fréquemment cités
Page 134 - C'est là mon second point. LISETTE. Fort bien. PASQUIN. Sa politique Est d'être toujours grave avec un domestique. S'il lui disoit un mot, il croiroit s'abaisser; Et qu'un valet lui parle, il se fera chasser : Enfin, pour ébaucher en deux mots sa peinture, C'est l'homme le plus vain qu'ait produit la nature. Pour ses inférieurs plein d'un mépris choquant, Avec ses égaux même il prend l'air important; Si fier de ses aïeux, si fier de sa noblesse, Qu'il croit être ici-bas le seul de son espèce;...
Page 362 - J'en suis au désespoir. LE COMTE. Modérez, croyez-moi cette douleur profonde. Ce qui se passe ici n'est que le train du monde. Vous vous êtes trompé jusqu'à ce triste jour, En vous imaginant qu'on vous faisait la cour.
Page 243 - En sondant votre cœur, j'ai frémi, j'ai tremblé... Mais, malgré votre orgueil, la nature a parlé. Qu'en ce moment pour moi ce triomphe a de charmes! Je dois donc maintenant terminer vos alarmes, Oublier vos écarts, qui sont assez punis. Mon fils, rassurez-vous. Nos malheurs sont finis. Le ciel enfin, pour nous devenu plus propice, A de mes ennemis confondu la malice.
Page 221 - Dois-je me défier d'une honnête famille? Allons voir Lisimon. Menez-moi chez sa fille. LE COMTE. De grâce, à vous montrer ne soyez pas si prompt. Vous les exposeriez à vous faire un affront. Vous ne savez donc pas jusqu'où va l'arrogance D'un bourgeois anobli, fier de son opulence?
Page 199 - La mienne est bien mutine! Plus on lui fait la guerre, et plus elle s'obstine; Et jamais la hauteur ne pourra la dompter. LE COMTE. Vous êtes bien hardi de venir m'insulter ! Un petit gentilhomme ose avoir cette audace?
Page 123 - Toute la gloire dont je puisse me flatter, c'est d'avoir pris un ton qui a paru nouveau, quoiqu'après l'incomparable Molière il semblât qu'il n'y eût point d'autre secret de plaire que celui de marcher sur ses traces. Mais quelle témérité de vouloir suivre un modèle que les auteurs les plus sages et les plus judicieux ont toujours regardé comme inimitable!
Page 366 - O ciel ! c'est vous , Julie ! C'est vous qui m'empêchez de m'arracher la vie ! Pourquoi ce soin ? Songez qu'il ne me reste rien. JULIE. Ingrat! vous avez tout, puisque j'ai votre bien. Lorsque vous m'accusiez d'une âme intéressée , Que ne pouviez-vous lire au fond de ma pensée ! J'ai tâché de vous perdre, afin de vous sauver, Et vous ai tout ravi pour vous le conserver : A votre aveuglement c'étoit le seul remède.
Page 149 - Et, respectant eu vous une haute naissance, Ils brigueront l'honneur d'une telle alliance. LISETTE. Vous vous moquez de moi. Pourquoi , jusqu'à sa mort , Ma mère at-elle eu soin de me cacher mon sort? Mon père est-il vivant ? LYCANDRE.
Page 180 - L'heure du dîner presse ; allons, veux-tu venir? Nous aurons le loisir de nous entretenir Sur nos arrangements ; mais commençons par boire. Grand'soif, bon appétit, et surtout point de gloire, C'est ma devise. On est à son aise chez moi ; Et vivre comme on veut , c'est notre unique loi. Viens , et , sans te gourmer avec moi de la sorte , Laisse , en entrant chez nous , ta grandeur à la porte.
Page 407 - Angélique était une bête , une innocente , peut-être que mes belles qualités ne la frapperaient pas; mais étant aussi délicate , aussi spirituelle et aussi savante que vous le dites, il est aussi impossible qu'elle ne sympathise pas avec moi, qu'il est impossible que l'aimant n'attire pas le fer. LA BARONNE.