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crit à l'armorial de 1450. D. Coll a dû se méprendre en décrivant ses armoiries, car, ainsi composées, il y a absence des règles du blason. Les voici :

D'azur, au chevron de gueules, accompagné
de trois pots à huile d'or.

(Voyez pl. 1re, fig. 1re.)

Vers le même temps vivait Antoine Ollier, anobli par le Dauphin de Viennois, qui fut depuis roi, sous le nom de Louis XI. Il fut compris au rôle des nobles du Dauphiné, en 1458, et sa postérité a long-temps subsisté dans la même province. Il portait: d'azur, au chevron d'argent accompagné d'un lion d'or en pointe; au chef d'or chargé d'une étoile de gueules.

On connaît encore une famille Ollier, en Beauce, dont les armoiries sont d'or, au chevron de gueules, chargé en pointe d'un croissant d'or surmonté d'un besant de même, et accompagné de trois grappes de raisins aussi de même.

DES OLIÈRES.-Antoine des Olières fut convoqué au ban de 1543. — M. des Olières, greffier en chef au bureau des finances de Riom, était seigneur de Genestoux et de Neyrondes, en 1780.

ARMOIRIES.-Inconnues.

OLIERGUES, voyez MAYMONT.

OLIVIER.-Robert Olivier, écuyer, vivait près de la ville de Chaudesaigues, en 1478.-Une autre famille du même nom, possessionnée féodalement à Saint-Georges, à Vedrines et Montchamp, près de Saint-Flour, se désista de la qualité de noble, en 1666.-Le nom d'Olivier est commun à plusieurs familles nobles de la Bretagne, du Poitou, du Languedoc, du Nivernais, de la Picardie, etc., etc.

ARMOIRIES.-Inconnues.

D'OLTRASSALH, voyez D'AUTRESSAL.

D'OLTREMOND.-Pierre d'Oltremond ou d'Outremont, chevalier, fut témoin et signataire du testament de Bernard VII, sire de La Tour, mort devant Tunis, le 14 août 1270. Ce chevalier était, selon toute apparence, étranger à l'Auvergne.

D'OMME OU D'OPME.-Pierre d'Opme, qui fut témoin de la vente consentie par Geraud de Rochefort, seigneur de Murat-le-Quaire, à Bertrand de La Tour, en 1282, était peut-être de la maison de Montrognon, laquelle paraît avoir possédé, de temps immémorial, la terre d'Opme sous la suzeraineté des Dauphins d'Auvergne (1).

ARMOIRIES.- Inconnues.

(1) Baluze, t. II, p. 528, 529.-Chabrol, t. IV, p. 408.

Le château d'Opme existe encore dans un bon état de conservation. Les Anglais s'en étaient emparés une première fois en 1381. Ils le reprirent, en 1392, lorsqu'ils furent chassés du château de la Roche-d'Onezat, assiégé par le maréchal de Boucicault. Il est possédé et habité par M. de Tissandier.

D'OMPRIE.-Robert d'Omprié, chevalier, figurait parmi les principaux seigneurs d'Auvergne qui défendaient leurs priviléges contre le clergé, en 1328 (1).

ARMOIRIES.-Inconnues.

DES ONDES, seigneurs du Fraissy, de Sales et de Montagnac.-Famille originaire du Languedoc, connue depuis Olric des Ondes, damoiseau, coseigneur de Sales, paroisse de Saint-Loup, au diocèse de Rodez, en 1386. Il eut pour successeur Raymond des Ondes, aussi damoiseau, qui paraît dans des actes de 1413 et 1423, et celui-ci fut le quatrième aïeul de François-Guillot des Ondes, seigneur du Fraisse et de Montagnac, près de Maurs, maintenu dans sa noblesse en 1666. M. des Ondes, major au régiment d'Or

(1) Baluze, t. II, p. 154.

léans-cavalerie, était chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, en 1715.

ARMOIRIES.Ecartelé, aux 1er et 4 de
gueules, à trois fasces ondées d'argent; aux
2e et 3e d'azur, à la tour crénelée d'or, ma-
çonnée de sable.

(Voyez pl. 1TM, fig. 2.)

-

ONSLOW. Le nom saxon de ONSLOW est inscrit sur le registre encore existant (Doomsday Book) que Guillaume-leConquérant fit dresser, lequel contenait la liste des familles nobles qui habitaient l'Angleterre lorsqu'il l'envahit. Celleci a, dans la suite, marqué honorablement dans les annales parlementaires. Dès le quatorzième siècle, un de ses mem→ bres fut orateur (président) de la chambre des communes. Le même honneur se reproduisit encore pour la famille Onslow, en 1601, et de 1727 à 1761, dans la personne de M. Arthur Onslow, qui remplit ces éminentes fonctions sous cinq parlements successifs. Son grand âge et ses infirmités le forcèrent à les résigner et de déclarer à la chambre l'obligation où il se voyait de se séparer d'elle. La chambre des communes lui vota, séance tenante, et par acclamation, une pension de trois mille livres sterling (75,000 fr.), reversible sur la tête de son fils aîné, Georges Onslow, père de M. Edouard Onslow, dont nous allons parler, en reconnaissance des éminents services rendus par lui au pays pendant un si grand nombre d'années.

La famille Onslow réside dans le comté de Surrey, en

Angleterre; elle est honorée du titre de pair depuis 1704. Le comte Georges Onslow, père de M. Edouard Onslow, était lord-lieutenant du comté de Surrey.

M. Edouard Onslow, fils cadet du comte Georges, pair d'Angleterre, épousa, en Auvergne, en 1783, Mile Marie de Bourdeilles, fille de M. de Bourdeilles, seigneur de Couzance, et de Mlle de Planhol. Les conditions de ce mariage furent l'établissement de M. Edouard Onslow en France et l'emploi de sa légitime en acquisitions territoriales. Il acheta, en 1789, la propriété de Chalendra dans le département du Puy-de-Dôme. Par ce fait, joint à celui d'une résidence non interrompue, il profita des bénéfices de la loi qui le naturalisait Français; il a vu s'effacer ce que son nom avait d'étranger et se former une famille que des alliances ont de plus en plus attachée au sol de l'Auvergne.

Du mariage de M. Edouard Onslow avec Mlle de Bourdeilles naquirent à Clermont-Ferrand quatre fils :

1° M. Georges Onslow, dont l'article suit;

2o M. Maurice Onslow, ancien officier d'infanterie; 3o M. Arthur Onslow, chevalier de la Légion d'honneur, ancien capitaine dans le 1er régiment de la garde royale;

4° M. Auguste Onslow, ancien officier de cuirassiers, marié, en 1821, avec Mlle Desaix, de laquelle

il n'a eu qu'une fille, qui a épousé M. de Magnac. M. GEORGES ONSLOW, fils aîné d'EDOUARD, chevalier de la Légion d'honneur, membre de l'Institut de France (Académie des Beaux-Arts), qui s'est fait une brillante réputation comme compositeur d'opéras et autres productions mu

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