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Nous avons traduit dans les deux graphiques suivants les variations de l'absorption de l'oxygène correspondantes à nos différentes expériences.

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FIG. 1.

60 50 40 30 20 10 A 10 20 30 40 50 60

Consommation de l'oxygène, en centimètres cubes, par kilogrammeheure (expériences I-V), avant, pendant et après l'occlusion de l'aorte au niveau de la crosse. A correspond au moment de l'occlusion. Le temps est compté en minutes à partir de A (tant avant qu'après A). - B correspond au moment de la désocclusion. Les traits pleins ou pointillés réunissent les valeurs appartenant à une même expérience.

Les résultats que nous avons obtenus sont d'accord avec la théorie classique. Cette théorie considère la combustion interne comme étant interstitielle et comme se produisant dans tous les tissus de l'économie, et non pas, comme disent Ch. Bohr et V. Henriques, comme s'effectuant en majeure partie, les quatre cinquièmes ou les deux tiers, dans les poumons.

3me SÉRIE, TOME XXXV.

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FIG. 2.

100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 A 10 20 30 40 50 60
Consommation de l'oxygène, en centimètres cubes, par kilogramme-
heure (expériences VI-IX), avant, pendant et après l'occlusion de l'aorte à
différents niveaux. A correspond au moment de l'occlusion au niveau de la
crosse. Le temps est compté à partir de A (tant avant qu'après). B correspond
au moment de l'occlusion aux différents niveaux de l'aorte descendante.
C correspond au moment de la désocclusion.

--

Les expériences précédentes nous montrent que lorsqu'on procède à l'occlusion de l'aorte au niveau de la crosse, on obtient une réduction des échanges respiratoires de moitié à peu près. En partant de la terminaison de l'aorte, si on l'obstrue en des endroits de plus en plus rapprochés de la crosse, la diminution dans les échanges se fait aussi progressivement, et c'est quand la poitrine, les membres antérieurs et la tête sont seuls traversés par le courant sanguin, que l'on observe le minimum des échanges respiratoires.

Travail de l'Institut de physiologie de l'Université de Liége.

CLASSE DES LETTRES.

Séance du 9 mai 1898.

M. F. VANDER HAEGHEN, directeur.

M. le chevalier EDM. MARCHAL, secrétaire perpétuel.

Sont présents MM. Ém. Banning, vice-directeur ; S. Bormans, Ch. Piot, Ch. Potvin, J. Stecher, T.-J. Lamy, Ch. Loomans, G. Tiberghien, L. Vanderkindere, le comte Goblet d'Alviella, Ad. Prins, J. Vuylsteke, A. Giron, le baron de Chestret de Haneffe, Paul Fredericq, God. Kurth, Ch. Mesdach de ter Kiele, le chevalier Ed. Descamps, Georges Monchamp, D. Sleeckx, P. Thomas, Ern. Discailles, membres; Alph. Rivier, J.-C. Vollgraff, associés; V. Brants, C. De Smedt, Alph. Willems et J. Leclercq, correspondants.

CORRESPONDANCE.

La Classe apprend, sous l'impression d'un profond sentiment de regret, la perte qu'elle vient de faire en la personne de son doyen d'ancienneté, M. Alphonse Wauters, élu correspondant le 9 mai 1860 et membre titulaire le 11 mai 1868, décédé à Bruxelles, le 1er mai courant, à l'âge de 81 ans.

M. Wauters avait manifesté le désir qu'il ne fût pas prononcé de discours à ses funérailles.

Une lettre de condoléance sera adressée à Mme veuve Alphonse Wauters.

Sur l'invitation de M. le Directeur, M. Banning résume, dans les termes suivants, la longue carrière de l'éminent défunt, dont la première communication à l'Académie remonte à l'année 1847.

«La Classe des lettres est cruellement éprouvée. Il y a quelques semaines à peine, nous perdions notre distingué confrère, M. Pierre Willems; aujourd'hui, c'est le doyen d'ancienneté de la Classe qui nous est enlevé. Entré il y a trente ans à l'Académie, Alphonse Wauters n'a pas cessé d'y occuper une place éminente; il l'a illustrée par des publications considérables, par des recherches savantes, poursuivies avec une rare persévérance, pendant soixante ans, dans tous les domaines de l'histoire et de l'archéologie nationales.

Est-il besoin de rappeler la part importante qu'il a prise à nos travaux? La mort planait déjà sur lui qu'il nous apportait encore les derniers fruits de son patient labeur.

L'art belge lui doit la restitution de quelques-unes des pages les plus glorieuses de nos annales. Son nom surtout est inséparable de l'histoire de la capitale.

Une volonté qu'il a fallu respecter n'a pas permis de rendre à ce grand travailleur, au moment de ses funérailles, le témoignage qui lui était dû; cette tâche sera remplie ailleurs. Mais j'ai la confiance, Messieurs, de traduire votre sentiment commun en exprimant ici les profonds, les sympathiques regrets que nous laisse la mort d'Alphonse Wauters.

Ce fut un vaillant ouvrier dans les champs de la pensée. un maître aussi sagace que laborieux dans le maniement des archives. Il a noblement, passionnément servi la science à laquelle il s'était consacré; il l'a honorée en même temps par la dignité de sa vie, par le culte absolu de la vérité historique qu'il ne sépara jamais du culte de la patrie. >>>

M. le Ministre de l'Intérieur et de l'Instruction publique transmet une ampliation d'un arrêté royal du 31 mars dernier, aux termes duquel le Gouvernement est autorisé à accepter le legs d'une collection d'autographes, fait à l'Académie par M. Salvador Morhange, ancien consul général de Belgique.

M. le Ministre de l'Industrie et du Travail invite la Classe à proclamer dans sa séance publique la résolution du jury qui a jugé le sixième concours pour la collation du prix Guinard, décernant ce prix de 10,000 francs à M. le Ministre d'État Le Jeune, comme président de la Ligue patriotique contre l'alcoolisme, pour l'œuvre entreprise par cette association.

M. le Secrétaire perpétuel fait savoir que l'École française d'Athènes l'avait prié de porter à la connaissance de l'Académie qu'elle célébrerait son cinquantenaire à Athènes les 17 et 18 avril dernier. Il s'est empressé d'adresser à M. Théophile Homolle les vœux les plus chaleureux pour la continuation de ses travaux.

Par lettre datée d'Athènes, le 1er mai, M. Homolle remercie en son nom et au nom de l'École française, et exprime ses plus vifs sentiments de gratitude.

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