Remarques sur le patois: suivies du vocabulaire latin-francais de Guillaume Briton (XIV siécle)Adam D'Aubers, 1851 - 135 pages |
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Remarques sur le patois: suivies du vocabulaire latin-francais de Guillaume ... Énée Aimé Escallier,Guillaume (le Breton) Affichage du livre entier - 1851 |
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Expressions et termes fréquents
adjectif adverbiale affremer aidier aiwe anciens aornemens appelle archeul autrefois avironner baille bas latin bernicles bieste BLEUSE Briton traduit c'est-à-dire çais capon Caudrelas chep chés chose CLACHOUNIER comparaison conservé cortoisie COUACHER CRINCHON cuidier d'Anchin découcher deffense descorde désigne destours dictionnaire rouchy diminutif Douai écrit EMBLAYER employée Escousse espagnol espèce espee espessier ESSAPI ester estoc estouper estre expression Faunus fleur d'orange frienter Gayolé glossaire Guillaume Briton guivre idem J'ai jayan JOUCQUES keudre l'Abbaye langage langue française LAPIDE latin lexicographe du XIVe lexiques locutions MAGON matonner métaphore mitan mots patois MUTIEAU nient nomme oiseau onomatopée ouide particule patois patois picard PERTRONER picard pièce piere ploie pluque qu'en patois Rabelais RACHEMÉ recreans respiter reuper roman-wallon Roquefort s'emploie sages samblans sanctus sens signifie sorte substantif ticule tion TRIULER verbe verbe actif verbe latin verbe neutre veut dire vieux écrivains village viseus vocabulaire de Briton VOCABULAIRE LATIN-FRANÇAIS waitier WASSINGUE XIIIe XIVe siècle
Fréquemment cités
Page 81 - LA CIGALE ET LA FOURMI La Cigale, ayant chanté Tout l'Été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue. Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la Fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'Oût, foi d'animal, Intérêt et principal.
Page 45 - L'argument n'est pas neuf; le docteur Chaussier, célèbre professeur et grand éplucheur de mots, s'est le premier élevé contre l'appellation EAU DE FLEUR D'ORANGE. Il ya de cela quelques trente ou quarante ans et plus, j'étais étudiant en médecine, et je me rappelle la grande colère du maître quand il entendait prononcer fleur d'orange! — « Monsieur, disait-il, dans quelle contrée avez-vous vu » des oranges, des poires ou des pommes portant des fleurs?... » — Pour un pauvre candidat...
Page 23 - Combien que de la con» duite et conversation que l'on a pu de tout tems percevoir en » moy, l'on n'ait eu cause de me noter en suspicion. » Mais si le mot CONVERSATION , qui a passé en Angleterre avec sa signification radicale et primitive, a dégénéré chez nous pour ne plus signifier que commerce de paroles, par compensation le verbe français PARLER a reçu dans certain monde une acception équivoque ; il signifie quelque chose de plus que proférer des paroles, et quand on dit qu'un garçon...
Page 37 - Ils te porteront dans leurs mains , afin que ton pied ne heurte à aucune -pierre. Dans les cérémonies d'intronisation d'un prélat ou d'un abbé , il y avait une formalité qui rappelait symboliquement le sens de ces paroles : les religieux portaient sur leurs bras l'élu jusqu'à l'autel sur lequel ils l'asseyaient.
Page 40 - Un amant dit à sa maîtresse ou une mère à son enfant qu'elle embrasse, JE T'AI KER, je t'ai cher. C'est une tournure qui n'est pas dénuée de grâce et d'originalité; elle appartient exclusivement à nos contrées. En français, on dirait tu m'es cher; il ya la différence de l'actif au passif, différence, ce me semble, qui est à l'avantage de notre expression patoise. Il ya plus de tendresse et d'effusion dans JE T'AI KER, surtout quand on l'assaisonne du petit adverbe FIN, et qu'on Ail...
Page 51 - DÉLEURÉ ou DÉLURÉ, se dit d'un gaillard expérimenté, qu'il n'est pas facile de tromper. Il me semble que ce mot a pour racine leurre, terme emprunté à la fauconnerie. On nommait leurre une sorte d'appeau, un morceau de cuir façonné en forme d'oiseau, dont les fauconniers se servent pour rappeler les oiseaux de fauconnerie lorsqu'ils ne viennent pas au réclame.
Page 16 - ... gésir, tant que nous fumes en Acre, sur les materas ' que le soudanc li avoit baillez. Et vesti les robes que le soudanc li...
Page 63 - J'ai vu tomber mes honneurs un à un sur mon chemin, S'en aller tour à tour, comme on voit pièce à pièce, Se découdre un habit d'arlequin. 6 Je sens mes genoux ployer... mes mains se joignent sans force, Je vois que le bon Dieu me devient sourd, et que j'aurai beau le [prier. Comme les clous d'un collier, comme un véritable collier de force, Mes souvenirs viennent m'étrangler. 7 Et mon cœur est désert, comme une charrette à vide, Ma voix ne serait plus qu'un long cri lamentable. Je m'en...
Page 38 - Venereique, inculcons nos veretres es penitissimes recesses des pudendes de ces meretricules amicabilissim.es; puis cauponizons es tabernes meritoires de la Pomme de pin, du Castel, de la Magdaleine, et de la Mulle, belles spatules vervecines, perforaminées de petrosil.
Page 16 - qui, demandait à un de nos gueux, qu'il voyait en chemise en plein hiver, aussi scarrebillat que tel qui se tient emmitonné dans les martes jusques aux oreilles, comme il pouvait avoir patience. « Et vous, monsieur, répondit-il, vous avez bien la face découverte, or moi je suis tout face...