Le vrai Voltaire: l'homme et le penseur, Volume 9Agence générale de librairie, 1867 - 489 pages |
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... jeune cœur . Ah ! certes personne n'a plus aimé ses semblables que Voltaire et ne l'a mieux prouvé par tous les actes de sa longue existence . Nous avons à cœur de mettre en pleine lu- mière cette vérité : Voltaire fait plus d'honneur ...
... jeune cœur . Ah ! certes personne n'a plus aimé ses semblables que Voltaire et ne l'a mieux prouvé par tous les actes de sa longue existence . Nous avons à cœur de mettre en pleine lu- mière cette vérité : Voltaire fait plus d'honneur ...
Page 18
... jeune homme qui n'ait été séduit par Rousseau et ne se soit sentientièrement sympathique à cette figure , qui contraste avec celle de Voltaire . La vie humble et tour- mentée de Jean - Jacques , son isolement volontaire et presque ...
... jeune homme qui n'ait été séduit par Rousseau et ne se soit sentientièrement sympathique à cette figure , qui contraste avec celle de Voltaire . La vie humble et tour- mentée de Jean - Jacques , son isolement volontaire et presque ...
Page 20
... triste et pleureur , elle vous croira sensible . Spinoza , qui était d'une faible complexion et mourut jeune , qui vécut comme un saint , uniquement occupé 57 des plus hautes pensées dont puisse se nourrir l'âme 20 LE VRAI VOLTAIRE.
... triste et pleureur , elle vous croira sensible . Spinoza , qui était d'une faible complexion et mourut jeune , qui vécut comme un saint , uniquement occupé 57 des plus hautes pensées dont puisse se nourrir l'âme 20 LE VRAI VOLTAIRE.
Page 29
... jeune homme assez vulgaire , n'ayant pour attirer l'intérêt d'autre titre que son mal- heur et sa jeunesse . Or on trouve , dans une lettre de Voltaire à sa nièce , Mãe de Fontaine , depuis marquise de Florian , au mois de février 1761 ...
... jeune homme assez vulgaire , n'ayant pour attirer l'intérêt d'autre titre que son mal- heur et sa jeunesse . Or on trouve , dans une lettre de Voltaire à sa nièce , Mãe de Fontaine , depuis marquise de Florian , au mois de février 1761 ...
Page 51
... jeune libertin de Rome qu'il ne faut pas confondre avec le consul Caïus Petronius , sacrifié à la jalousie de Tigel- lin , et auquel on attribue à tort les satires de Pétrone . Voltaire , tout en flétrissant les crimes avérés d'Alexan ...
... jeune libertin de Rome qu'il ne faut pas confondre avec le consul Caïus Petronius , sacrifié à la jalousie de Tigel- lin , et auquel on attribue à tort les satires de Pétrone . Voltaire , tout en flétrissant les crimes avérés d'Alexan ...
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 381 - Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun, s'unissant à tous, n'obéisse pourtant qu'à lui-même, et reste aussi libre qu'auparavant!
Page 403 - J'ai reçu, Monsieur, votre nouveau livre contre le genre humain (4j, je vous en remercie. Vous plairez aux hommes, à qui vous dites leurs vérités, mais vous ne les corrigerez pas. On ne peut peindre avec des couleurs plus fortes les horreurs de la société humaine, dont notre ignorance et notre faiblesse se promettent tant de consolations. On n'a jamais employé tant d'esprit à vouloir nous rendre bêtes ; il prend envie de marcher à quatre pattes quand on lit votre ouvrage (5).
Page 398 - Mais de quoi jouissais-je enfin quand j'étais seul? De moi, de l'univers entier, de tout ce qui est, de tout ce qui peut être...
Page 133 - Quoi! pour toujours vous me fuyez, Tendresse, illusion, folie, Dons du ciel, qui me consoliez Des amertumes de la vie! On meurt deux fois, je le vois bien : Cesser d'aimer et d'être aimable, C'est une mort insupportable; Cesser de vivre, ce n'est rien.
Page 375 - Conscience ! conscience ! instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l'homme semblable à Dieu ! c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions...
Page 284 - Que ne puis-je vous donner mon expérience ! que ne puis-je vous faire voir l'ennui qui dévore les grands, et la peine qu'ils ont à remplir leurs journées ! Ne voyez-vous pas que je meurs de tristesse dans une fortune qu'on aurait peine à imaginer, et qu'il n'ya que le secours de Dieu qui m'empêche d'y succomber?
Page 399 - Ce ne sont point les plaisirs de ma jeunesse ; ils furent trop rares, trop mêlés d'amertume, et sont déjà trop loin de moi. Ce sont ceux de ma retraite, ce sont mes promenades solitaires, ce sont ces jours rapides, mais délicieux, que j'ai passés tout entiers avec moi seul, avec ma bonne et simple gouvernante 2, avec mon chien bien-aimé, ma vieille chatte, avec les oiseaux de la campagne et les biches de la forêt, avec la nature entière et son inconcevable auteur.
Page 133 - On meurt deux fois, je le vois bien : Cesser d'aimer et d'être aimable, C'est une mort insupportable; Cesser de vivre, ce n'est rien. Ainsi je déplorais la perte Des erreurs de mes premiers ans; Et mon âme, aux désirs ouverte, Regrettait ses égarements. Du ciel alors daignant descendre, L'Amitié vint à mon secours; Elle était peut-être aussi tendre, Mais moins vive que les Amours.
Page 379 - Tant qu'un peuple est contraint d'obéir et qu'il obéit , il fait bien ; sitôt qu'il peut secouer le joug et qu'il le secoue , il fait encore mieux : car , recouvrant sa liberté par le même droit qui la lui a ravie , ou il est fondé à la reprendre , ou l'on ne l'était point à la lui ôter.
Page 442 - II m'a montré votre portrait; ne vous fâchez pas, madame, si j'ai pris la liberté de lui rendre les deux baisers. " Vous ne pouvez empêcher cet hommage, Faible tribut de quiconque a des yeux.