Le vrai Voltaire: l'homme et le penseur, Volume 9Agence générale de librairie, 1867 - 489 pages |
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Page 66
... petite pièce de vers , adressée au grand dauphin , fils unique de Louis XIV , en faveur d'un pauvre invalide . C'était bien commencer , mais l'homme a encore plus tenu que ne promettait l'enfant . Vers cette même époque , l'abbé de ...
... petite pièce de vers , adressée au grand dauphin , fils unique de Louis XIV , en faveur d'un pauvre invalide . C'était bien commencer , mais l'homme a encore plus tenu que ne promettait l'enfant . Vers cette même époque , l'abbé de ...
Page 70
... petite vérole . Il fut dangereusement ma- lade et sa santé fort triste s'en ressentit pendant plus d'une année . Son père mourut en 1724 , et Voltaire dut plaider à l'occasion de son testament . L'amitié de MM . de Maisons , de ...
... petite vérole . Il fut dangereusement ma- lade et sa santé fort triste s'en ressentit pendant plus d'une année . Son père mourut en 1724 , et Voltaire dut plaider à l'occasion de son testament . L'amitié de MM . de Maisons , de ...
Page 73
... petite vé- role . Le chagrin de Voltaire fut profond , comme on le verra . Eriphile ne réussit point . Le Temple du goût , dont tous les jugements sont aujourd'hui confirmés , soulève contre lui un nouvel orage . Heureusement il trouve ...
... petite vé- role . Le chagrin de Voltaire fut profond , comme on le verra . Eriphile ne réussit point . Le Temple du goût , dont tous les jugements sont aujourd'hui confirmés , soulève contre lui un nouvel orage . Heureusement il trouve ...
Page 81
... petite province de Gex , à Ferney . Il a plus de soixante ans , sa santé est toujours très - misérable , il est persécuté , calom- nié . Cependant , il conserve ce puissant ressort qui ne l'aban- donna jamais , il a la santé de l'esprit ...
... petite province de Gex , à Ferney . Il a plus de soixante ans , sa santé est toujours très - misérable , il est persécuté , calom- nié . Cependant , il conserve ce puissant ressort qui ne l'aban- donna jamais , il a la santé de l'esprit ...
Page 92
... petite fortune à Wagnière , d'être abandonné par lui . Triste effet des expériences cruelles d'une vie longue et tourmentée ! Wagnière n'a pas dit tout ce qu'il savait , notamment sur Mme Denis , dont il eut justement à se plaindre ...
... petite fortune à Wagnière , d'être abandonné par lui . Triste effet des expériences cruelles d'une vie longue et tourmentée ! Wagnière n'a pas dit tout ce qu'il savait , notamment sur Mme Denis , dont il eut justement à se plaindre ...
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 381 - Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun, s'unissant à tous, n'obéisse pourtant qu'à lui-même, et reste aussi libre qu'auparavant!
Page 403 - J'ai reçu, Monsieur, votre nouveau livre contre le genre humain (4j, je vous en remercie. Vous plairez aux hommes, à qui vous dites leurs vérités, mais vous ne les corrigerez pas. On ne peut peindre avec des couleurs plus fortes les horreurs de la société humaine, dont notre ignorance et notre faiblesse se promettent tant de consolations. On n'a jamais employé tant d'esprit à vouloir nous rendre bêtes ; il prend envie de marcher à quatre pattes quand on lit votre ouvrage (5).
Page 398 - Mais de quoi jouissais-je enfin quand j'étais seul? De moi, de l'univers entier, de tout ce qui est, de tout ce qui peut être...
Page 133 - Quoi! pour toujours vous me fuyez, Tendresse, illusion, folie, Dons du ciel, qui me consoliez Des amertumes de la vie! On meurt deux fois, je le vois bien : Cesser d'aimer et d'être aimable, C'est une mort insupportable; Cesser de vivre, ce n'est rien.
Page 375 - Conscience ! conscience ! instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l'homme semblable à Dieu ! c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions...
Page 284 - Que ne puis-je vous donner mon expérience ! que ne puis-je vous faire voir l'ennui qui dévore les grands, et la peine qu'ils ont à remplir leurs journées ! Ne voyez-vous pas que je meurs de tristesse dans une fortune qu'on aurait peine à imaginer, et qu'il n'ya que le secours de Dieu qui m'empêche d'y succomber?
Page 399 - Ce ne sont point les plaisirs de ma jeunesse ; ils furent trop rares, trop mêlés d'amertume, et sont déjà trop loin de moi. Ce sont ceux de ma retraite, ce sont mes promenades solitaires, ce sont ces jours rapides, mais délicieux, que j'ai passés tout entiers avec moi seul, avec ma bonne et simple gouvernante 2, avec mon chien bien-aimé, ma vieille chatte, avec les oiseaux de la campagne et les biches de la forêt, avec la nature entière et son inconcevable auteur.
Page 133 - On meurt deux fois, je le vois bien : Cesser d'aimer et d'être aimable, C'est une mort insupportable; Cesser de vivre, ce n'est rien. Ainsi je déplorais la perte Des erreurs de mes premiers ans; Et mon âme, aux désirs ouverte, Regrettait ses égarements. Du ciel alors daignant descendre, L'Amitié vint à mon secours; Elle était peut-être aussi tendre, Mais moins vive que les Amours.
Page 379 - Tant qu'un peuple est contraint d'obéir et qu'il obéit , il fait bien ; sitôt qu'il peut secouer le joug et qu'il le secoue , il fait encore mieux : car , recouvrant sa liberté par le même droit qui la lui a ravie , ou il est fondé à la reprendre , ou l'on ne l'était point à la lui ôter.
Page 442 - II m'a montré votre portrait; ne vous fâchez pas, madame, si j'ai pris la liberté de lui rendre les deux baisers. " Vous ne pouvez empêcher cet hommage, Faible tribut de quiconque a des yeux.