Emile, ou, De l'éducation, Volume 3J. Néaulme, 1764 |
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... chofes , il fe plongea dans sa >> stupide ignorance , avec un profond mé- >>> pris pour tous ceux qui pensoient en fa- >>> voir plus que lui . >>> L'oubli de toute Religion conduit à >>> l'oubli des devoirs de l'homme . Ce pro- >> grès ...
... chofes , il fe plongea dans sa >> stupide ignorance , avec un profond mé- >>> pris pour tous ceux qui pensoient en fa- >>> voir plus que lui . >>> L'oubli de toute Religion conduit à >>> l'oubli des devoirs de l'homme . Ce pro- >> grès ...
Page 20
... chofes qu'il m'importoit de savoir . Je compris encore que , loin de me dé- livrer des mes doutes inutiles , les Philoso- phes ne feroient que multiplier ceux qui me tourmentoient , & n'en réfoudroient aucun . Je pris donc un autre ...
... chofes qu'il m'importoit de savoir . Je compris encore que , loin de me dé- livrer des mes doutes inutiles , les Philoso- phes ne feroient que multiplier ceux qui me tourmentoient , & n'en réfoudroient aucun . Je pris donc un autre ...
Page 22
... à les éclaircir , quand elles ne menent à rien d'u- tile pour la pratique . Mais qui suis - je ? Quel droit ai - je de ju- ger les chofes , & qu'est - ce qui détermine mes jugements ? S'ils font entraînés , forcés par les 22 EMILE ,
... à les éclaircir , quand elles ne menent à rien d'u- tile pour la pratique . Mais qui suis - je ? Quel droit ai - je de ju- ger les chofes , & qu'est - ce qui détermine mes jugements ? S'ils font entraînés , forcés par les 22 EMILE ,
Page 27
... chofes , que c'est moi seul qui la produis , quoique je ne la produise qu'à l'occasion de l'impression que font sur moi les objets . Sans être maître de fentir ou de ne pas sentir , je le suis d'examiner plus ou moins ce que je fens ...
... chofes , que c'est moi seul qui la produis , quoique je ne la produise qu'à l'occasion de l'impression que font sur moi les objets . Sans être maître de fentir ou de ne pas sentir , je le suis d'examiner plus ou moins ce que je fens ...
Page 41
... chofes , je l'ap- pelle Dieu . Je joins à ce nom les idées d'intelligence , de puissance , de volonté , que j'ai rassemblées , & celle de bonté qui en est une suite nécessaire ; mais je n'en con- nois pas mieux l'Etre auquel je l'ai ...
... chofes , je l'ap- pelle Dieu . Je joins à ce nom les idées d'intelligence , de puissance , de volonté , que j'ai rassemblées , & celle de bonté qui en est une suite nécessaire ; mais je n'en con- nois pas mieux l'Etre auquel je l'ai ...
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Expressions et termes fréquents
affez ainſi aſſez auroit auſſi avoit beſoin c'eſt cauſe ceſſe chofes choſes confcience connoître corps culte d'être deſirs deſſus Dieu diftingue dire diſcours diſent Emile eſpece eſprit étoient étoit exiſte fans faſſe fens fentir feroient feroit fi-tôt foibleſſe foit fon cœur font gens goût j'ai j'aurois jamais jeune homme jeuneſſe juger juſqu'à juſqu'ici juſte juſtice l'eſprit l'eſt l'homme eſt l'inſtant laiſſe livres loix lumieres m'eſt matiere ment meſure miſere mœurs monde morale n'en n'eſt néceſſaire objets paffions paſſer paſſions penſer perſonne Philofophie plaifir plaiſirs ples poſſible premiere préſent puiſque puiſſance puiſſe queſtion raiſon raiſonnement Religion reſte rien s'il ſa nature ſans ſavoir ſemblables ſemble ſens ſenſations ſenſible ſent ſentiment ſentir ſera ſes ſeul ſeule ſeulement ſoin ſoit ſommes ſon ſont ſous ſouvent ſuffit ſuis ſuiv ſuivre ſujet ſuprême ſur la terre tion uſage vérité veux vice vois vrai
Fréquemment cités
Page 43 - Qu'on me montre un autre animal sur la terre qui sache faire usage du feu, et qui sache admirer le soleil. Quoi! je puis observer, connaître les êtres et leurs rapports; je puis sentir ce que c'est qu'ordre, beauté, vertu; je puis contempler l'univers, m'élever à la main qui le gouverne; je puis aimer le bien, le faire; et je me comparerais aux bêtes!
Page 43 - Ame abjecte, c'est ta triste philosophie qui te rend semblable à elles : ou plutôt tu veux en vain t'avilir, ton génie dépose contre tes principes, ton cœur bienfaisant dément ta doctrine, et l'abus même de tes facultés prouve leur excellence en dépit de toi.
Page 116 - Quand Platon peint son juste imaginaire couvert de tout l'opprobre du crime, et digne de tous les prix de la vertu, il peint trait pour trait JésusChrist : la ressemblance est si frappante, que tous les Pères l'ont sentie, et qu'il n'est pas possible de s'y tromper.
Page 116 - Il inventa, dit-on la morale; d'autres avant lui l'avaient mise en pratique: il ne fit que dire ce qu'ils avaient fait; il ne fit que mettre en leçons leurs exemples. Aristide avait été juste avant que Socrate eût dit ce que c'était que...
Page 219 - J'aurais pour cour une basse-cour, et pour écurie une étable avec des vaches, pour avoir du laitage que j'aime beaucoup.
Page 88 - Eh ! mon ami , reste de toute ta hauteur, tu seras toujours assez près de terre. Dieu veut être adoré en esprit et en vérité : ce devoir est de toutes les religions, de tous les pays , de tous les hommes. Quant au culte extérieur, s'il doit être uniforme pour le bon ordre, c'est purement une affaire de police; il ne faut point de révélation pour cela.
Page 87 - Voyez le spectacle de la nature, écoutez la voix intérieure. Dieu n'at-il pas tout dit à nos yeux, à notre conscience, à notre jugement ? Qu'est-ce que les hommes nous diront de plus ? Leurs révélations ne font que dégrader Dieu, en lui donnant les passions humaines.
Page 227 - Adieu donc , Paris , ville célèbre , ville de bruit, de fumée et de boue , où les femmes ne croient plus à l'honneur ni les hommes à la vertu. Adieu, Paris : nous cherchons l'amour , le bonheur , l'innocence ; nous ne serons jamais assez loin de toi.
Page 20 - Chacun fait bien que fon fyltéme n'eft pas mieux fondé que les autres : mais il le foutient parce qu'il eft à lui. Il n'y en a pas un feul , qui , venant à connoître le vrai & le faux , ne préférât le menfonge qu'il a trouvé à la vérité découverte par un autre. Où eft le Phi. lofophe, qui , pour fa gloire , ne tromperoit pas volontiers le genre...
Page 88 - ... même vient de la fantaisie des révélations. Dès que les peuples se sont avisés de faire parler Dieu, chacun l'a fait parler à sa mode et lui a fait dire ce qu'il a voulu. Si l'on n'eût écouté que ce que Dieu dit au cœur de l'homme , il n'y aurait jamais eu qu'une religion sur la terre.