Cours d'économie politique; ou, Exposition des principes qui déterminent la prospérité des nations, Volume 3

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Page 33 - ... dans ses lois, à gouverner sa maison ; on voit dans ses capitulaires la source pure et sacrée d'où il tira ses richesses. Je ne dirai plus qu'un mot : il ordonnait qu'on vendît les œufs des basses-cours de ses domaines et les herbes inutiles de ses jardins...
Page 324 - Les écrivains économiques estiment qu'un pays florissant peut nourrir dans ses villes un nombre d'habitans égal à celui que nourrissent les campagnes. Quelques exemples portent à croire que des travaux mieux entendus, un meilleur choix de cultures et moins de terrains perdus, permettraient, même sur un sol médiocrement fertile, d'en nourrir un bien plus grand nombre (i).
Page 434 - ... les passions ; les passions sont immortelles parce qu'elles renaissent avec les générations qui les éprouvent, et les objets qui les inspirent et les nourrissent. C'est sur la crainte et la défiance que sont fondées la plupart des combinaisons politiques et toute la science des rapports qui lient les états les uns aux autres. Cette crainte et cette défiance, indestructibles comme les passions qui les inspirent et les justifient, prolongent l'état de guerre ouverte et sourde, l'état de...
Page 326 - ... n'ont pas à leur disposition tout ce qui est nécessaire pour vivre, et que c'est parce qu'ils manquent de quelque chose qui leur serait nécessaire, qu'ils...
Page 88 - Il lui est, en grande partie, indifférent en quel lieu il fait son commerce, et il ne faut que le plus léger dégoût pour qu'il se décide à emporter son capital d'un pays dans un autre, et avec lui toute l'industrie que ce capital mettait en activité.
Page 193 - Ecosse de ces grandes propriétés qui ont resté sans interruption dans la même famille depuis le temps de l'anarchie féodale. Il ne faut que comparer l'état actuel de ces domaines avec les possessions des petits propriétaires des environs, pour juger sans autre argument, combien des propriétés si étendues sont peu favorables aux progrès de la culture. » Si cette observation se confirme en Angleterre, à quel point ne doit-elle pas se vérifier dans les pays où il ya moins de capitaux,...
Page 18 - L'avarice est une passion vile, par la raison qu'elle se considère exclusivement et sacrifie tout à elle. On a fait de l'économie une vertu , et ce n'est pas sans raison : elle suppose la force et l'empire de soi-même, comme les autres vertus, et nulle n'est plus féconde en heureuses conséquences. C'est elle qui, dans les familles, prépare la bonne éducation physique et morale des...
Page 118 - Le cordonnier en faisant des souliers pour le laboureur, s'approprie une partie de la récolte de celui-ci. Chaque ouvrier travaille pour les besoins des ouvriers de tous les autres genres, qui, de leur côté travaillent tous pour lui. C'est ainsi que la classe des artisans se sépare insensiblement de celle des laboureurs. Les premiers ayant souvent besoin les uns des autres, et n'étant pas attachés par leurs occupations , comme les...
Page 19 - C'est par l'économie seule qu'on peut être libéral, qu'on peut l'être long-temps, qu'on peut l'être avec fruit. Quand on n'est libéral que par prodigalité , on donne sans discernement ; à ceux qui ne méritent pas, comme à ceux qui méritent; à ceux à qui l'on ne doit rien , aux dépens de ceux à qui l'on doit. Souvent on voit le prodigue obligé d'implorer le secours des gens qu'il a comblés de profusions : il semble qu'il ne donne qu'à charge de revanche, tandis qu'une personne économe...
Page 425 - Etats à ne pas dévier, dans leurs relations, de la ligne du juste. Les individus humains ont assuré leurs droits en créant cette garantie; ils ont créé cette garantie en formant l'ordre social: et, en le formant, ils sont sortis de l'état de nature. Les souverains sont donc...

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