Oeuvres complètes de Voltaire, Volume 3,Partie 2chez Th. Desoer, 1817 |
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... l'or qu'on filait s'étend sous le marteau ; La main de l'artisan lui donne un prix nouveau ; La vanité des grands ... univers enchaîné dans un heureux loisir , Admira les Romains jusqu'au sein du plaisir . Paris ne cède point à l'antique ...
... l'or qu'on filait s'étend sous le marteau ; La main de l'artisan lui donne un prix nouveau ; La vanité des grands ... univers enchaîné dans un heureux loisir , Admira les Romains jusqu'au sein du plaisir . Paris ne cède point à l'antique ...
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... l'Ourse , i Le Germain n'ira plus , négligeant ses confins , Soulever l'étranger , et ralentir la course D'un roi ... univers . Cet arbre à tête longue , aux rameaux toujours verts , C'est Atys aimé de Cybele ; La précoce hyacinthe est le ...
... l'Ourse , i Le Germain n'ira plus , négligeant ses confins , Soulever l'étranger , et ralentir la course D'un roi ... univers . Cet arbre à tête longue , aux rameaux toujours verts , C'est Atys aimé de Cybele ; La précoce hyacinthe est le ...
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Voltaire. Il est cher à la France , il l'est à l'univers . Sitôt qu'on le prononce , il appelle à la gloire Les plus brillans esprits et les plus fiers vainqueurs : Quand on est gravé dans les cœurs , On l'est dans l'avenir au temple de ...
Voltaire. Il est cher à la France , il l'est à l'univers . Sitôt qu'on le prononce , il appelle à la gloire Les plus brillans esprits et les plus fiers vainqueurs : Quand on est gravé dans les cœurs , On l'est dans l'avenir au temple de ...
Page 617
... l'état portant le poids immense , Immoles ton repos à celui de la France ; α ... L'objet le plus auguste irrite leur satire . Ils voudraient de cet astre ... univers indigné déinentait le Parnasse ; Et de Waller enfin les écrits les ...
... l'état portant le poids immense , Immoles ton repos à celui de la France ; α ... L'objet le plus auguste irrite leur satire . Ils voudraient de cet astre ... univers indigné déinentait le Parnasse ; Et de Waller enfin les écrits les ...
Page 618
... l'idolâtrie : En éloges enfin le Parnasse épuisé Répète ses vertus sur un ton presqu'usé ; Et , l'encens à la main ... univers Peser tes actions sans consulter nos vers . Je dis plus , un grand prince , un héros , sans l'histoire , Peut ...
... l'idolâtrie : En éloges enfin le Parnasse épuisé Répète ses vertus sur un ton presqu'usé ; Et , l'encens à la main ... univers Peser tes actions sans consulter nos vers . Je dis plus , un grand prince , un héros , sans l'histoire , Peut ...
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 1089 - Rendez-moi l'âge îles amours : Au crépuscule de mes jours Rejoignez , s'il se peut , l'aurore. Des Beaux lieux où le dieu du vin Avec l'Amour tient son empire , Le Temps , qui me prend par la main M'avertit que je me retire. De son inflexible rigueur Tirons au moins quelque avantage Qui n'a pas l'esprit de son âge , De son âge a tout le malheur.
Page 885 - J'aime le luxe, et même la mollesse, Tous les plaisirs, les arts de toute espèce, La propreté, le goût, les ornements: Tout honnête homme a de tels sentiments.
Page 897 - Impunément le théâtre, la chaire, Et je mentis pour dix écus par mois. « Quel fut le prix de ma plate manie ? Je fus connu, mais par mon infamie. Comme un gredin que la main de Thémis A diapré de nobles fleurs de lis, Par un fer chaud gravé sur l'omoplate. Triste et honteux, je quittai mon pirate, Qui me vola, pour fruit de mon labeur, Mon honoraire, en me parlant d'honneur. « M'étant ainsi sauvé de sa boutique, Et n'étant plus compagnon satirique, Manquant de tout, dans mon...
Page 890 - Sachez surtout que le luxe enrichit Un grand état , s'il en perd un petit. Cette splendeur, cette pompe mondaine, D'un règne heureux est la marque certaine.
Page 1090 - On meurt deux fois, je le vois bien : Cesser d'aimer et d'être aimable, C'est une mort insupportable; Cesser de vivre, ce n'est rien. Ainsi je déplorais la perte Des erreurs de mes premiers ans; Et mon âme, aux désirs ouverte, Regrettait ses égarements. Du ciel alors daignant descendre, L'Amitié vint à mon secours; Elle était peut-être aussi tendre, Mais moins vive que les Amours.
Page 760 - Philosophe indulgent, ministre citoyen, Qui ne cherchas le vrai que pour faire le bien; Qui d'un peuple léger, et trop ingrat peut-être, Préparais le bonheur et celui de son maître, Ce qu'on nomme disgrâce a payé tes bienfaits.
Page 1089 - Quoi! pour toujours vous me fuyez, Tendresse, illusion, folie, Dons du ciel, qui me consoliez Des amertumes de la vie! On meurt deux fois, je le vois bien : Cesser d'aimer et d'être aimable, C'est une mort insupportable; Cesser de vivre, ce n'est rien.
Page 847 - On écoutait tous ces faits admirables Dans son château, près d'un large foyer. Le père et l'oncle, et la mère et la fille, Et les voisins, et toute la famille, Ouvraient l'oreille à monsieur l'aumônier. Qui leur faisait des contes de sorcier. On a banni les démons et les fées; Sous la raison les grâces étouffées Livrent nos cœurs à l'insipidité ; Le raisonner tristement s'accrédite ; On court, hélas! après la vérité : Ah! croyez-moi, l'erreur a son mérite.
Page 638 - Hélas ! je les ai vus jadis Entrer chez toi par la fenêtre, Et se jouer dans ton taudis. Non, madame, tous ces tapis Qu'a tissus la Savonnerie, Ceux que les Persans ont ourdis, Et toute votre orfèvrerie, Et ces plats si chers que Germain A gravés de sa main divine, Et ces cabinets où Martin A surpassé l'art de la Chine ; Vos vases japonais et blancs, Toutes ces fragiles merveilles...
Page 694 - Vos jeunes mains cueillent des fleurs Dont je n'ai plus que les épines; Vous dormez dessous les courtines Et des Grâces et des neuf Sœurs : Je leur fais encor quelques mines, Mais vous possédez leurs faveurs. Tout s'éteint, tout s'use, tout passe Je m'affaiblis, et vous croissez; Mais je descendrai du Parnasse Content, si vous m'y remplacez. Je jouis peu, mais j'aime encore; Je verrai du moins vos amours : Le crépuscule de mes jours S'embellira de votre aurore.