Traduction en vers des Métamorphoses, Volume 1

Couverture
 

Pages sélectionnées

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 193 - II n'est point de serpent ni de monstre odieux, Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Page 292 - Ce qu'on ne doit point voir, qu'un récit nous l'expose; Les yeux en le voyant saisiraient mieux la chose, Mais il est des objets que l'art judicieux Doit offrir à l'oreille et reculer des yeux.
Page 394 - L'enfer s'émeut au bruit de Neptune en furie. Pluton sort de son trône, il pâlit, il s'écrie; II a peur que ce dieu, dans cet affreux séjour, D'un coup de son trident ne fasse entrer le jour, Et, par le centre ouvert de la terre ébranlée, Ne fasse voir du Styx la rive désolée; Ne découvre aux vivants cet empire odieux, Abhorré des mortels, et craint même des dieux1.
Page 90 - Voulez-vous du public mériter les amours? Sans cesse en écrivant variez vos discours. Un style trop égal, et toujours uniforme, En vain brille à nos yeux, il faut qu'il nous endorme.
Page xxvii - ... qu'ils naissent tous les uns des autres , introduire tant de personnages , les uns pour agir , les autres pour raconter , de manière que tout marche et se développe sans interruption , sans embarras , sans désordre , depuis la séparation des...
Page 105 - Elle aperçoit Henri, se détourne, et soupire. Auprès d'elle est l'orgueil, qui se plaît et s'admire, La faiblesse au teint pâle, aux regards abattus, Tyran qui cède au crime, et détruit les vertus ; L'ambition sanglante, inquiète...
Page 251 - Belle Aréthuse, ainsi ton onde fortunée Roule, au sein furieux d'Amphitrite étonnée, Un cristal toujours pur et des flots toujours clairs, Que jamais ne corrompt l'amertume des mers.
Page xxvi - C'est dans ce seul ouvrage , il est vrai , qu'il s'est élevé fort audessus de toutes ses autres productions ; mais aussi quelle espèce de mérite ne remarque-t-on pas dans les Métamorphoses ! Et d'abord, quel art prodigieux dans la texture du poème!
Page 379 - Pénètre en un moment les vastes champs de l'air. Le père cependant , plein d'un trouble funeste, Le voit rouler de loin sur la plaine céleste; Lui montre encor sa route , et , du plus haut des deux ' , Le suit , autant qu'il peut , de la voix et des yeux.
Page xxix - J'étais pour Ovide à vingt ans; Je suis pour Horace à quarante. S'il a voulu dire qu'Horace a le goût plus sûr qu'Ovide , cela est incontestable ; mais je crois qu'à tout âge on peut aimer, et beaucoup, l'auteur des Métamorphoses. Voltaire avait une grande admiration pour cet ouvrage, et l'on sait qu'il ne prodiguait pas la sienne. Sans doute on ne peut comparer le style d'Ovide à celui de Virgile ; mais peutêtre fallait-il que Virgile existât, pour que l'on sentît bien ce qui manque...

Informations bibliographiques