Mélanges philosophiques et littéraires, Volume 2Ladvocat, 1828 - 506 pages |
À l'intérieur du livre
Résultats 1-5 sur 47
Page 10
... force et la patience réunies , soit que ces facultés elles - mêmes aient nécessairement leurs instants de relâche et d'af- foiblissement , soit enfin qu'un certain amour de soi et de ses productions , un peu trop loin poussé , trompe le ...
... force et la patience réunies , soit que ces facultés elles - mêmes aient nécessairement leurs instants de relâche et d'af- foiblissement , soit enfin qu'un certain amour de soi et de ses productions , un peu trop loin poussé , trompe le ...
Page 13
... force et le nombre de ceux qu'il se donne à lui - même . Je parlerai en détail d'une seule note ; elle est re- lative à l'énigme du Sphinx . « Quel est , dit M. de Saint- << ange , l'animal quadrupède le matin , bipède à midi « et ...
... force et le nombre de ceux qu'il se donne à lui - même . Je parlerai en détail d'une seule note ; elle est re- lative à l'énigme du Sphinx . « Quel est , dit M. de Saint- << ange , l'animal quadrupède le matin , bipède à midi « et ...
Page 17
... force , s'il eût entrepris d'établir un enchaînement artificiel entre toutes ces choses si peu dépendantes les unes des autres . Aussi se contente- t - il souvent de passer d'un objet à l'autre , sans faire autre chose que marquer la ...
... force , s'il eût entrepris d'établir un enchaînement artificiel entre toutes ces choses si peu dépendantes les unes des autres . Aussi se contente- t - il souvent de passer d'un objet à l'autre , sans faire autre chose que marquer la ...
Page 21
... force de l'ache- ver , et quelquefois le talent de le bien faire . Nous alors , nous jouissons du fruit de ses veilles . Le fonds qu'il a exploité étoit médiocre , et ne valoit peut - être pas les soins qu'il y a donnés ; mais la ...
... force de l'ache- ver , et quelquefois le talent de le bien faire . Nous alors , nous jouissons du fruit de ses veilles . Le fonds qu'il a exploité étoit médiocre , et ne valoit peut - être pas les soins qu'il y a donnés ; mais la ...
Page 51
... force de travail et de pénétration , on est parvenu à l'entendre , et qu'on a pu se convaincre alors du peu de valeur des pensées dont l'intelligence avoit coûté tant de peines . Il est impossible de pousser plus loin l'insulte . Les ...
... force de travail et de pénétration , on est parvenu à l'entendre , et qu'on a pu se convaincre alors du peu de valeur des pensées dont l'intelligence avoit coûté tant de peines . Il est impossible de pousser plus loin l'insulte . Les ...
Autres éditions - Tout afficher
Expressions et termes fréquents
Agathoclès amour anglois arts assez auroit auteurs aventures avoient avoit Boileau caractère Cervantes chanson chante Charles d'Orléans charme chevalerie choses comédie connoissance contes Corinne couplets Dante devoit dire Divine Comédie Don Quichotte écrivains enfin esprit étoient étoit fable faisoit falloit femme fiction foible Fontaine François génie genre gloire goût Guillaume de Tyr héros heureux homme idées imagination imitation j'ai Jean second jugement l'amour l'art l'auteur l'autre l'esprit l'ouvrage langue latin lecteurs long-temps Louis Racine Louis XIV lui-même Malek Adhel Mathilde ment mérite Mme Cottin Mme de Genlis Mme de Maintenon Mme de Staël mœurs n'avoit n'en n'étoit noble Oswald ouvrages Ovide paroît passion pensée personnages peut-être plaisir poëme poésie poète poétique pourroit pouvoit presque prose Psyché qu'un quelquefois Rabelais raison religion reste ridicule rien rime Robinson Robinson Crusoe roman Rousseau Saintange Saladin satire sentiments seroit Séthos seul siècle souvent style sujet talent tion traduction vérité versification Voltaire
Fréquemment cités
Page 209 - J'entends innocemment : sur son propre désir Quelque rigueur que l'on exerce, Encore y prend-on du plaisir. Volupté, Volupté, qui fus jadis maîtresse Du plus bel esprit de la Grèce, Ne me dédaigne pas, viens-t'en loger chez moi; Tu n'y seras pas sans emploi : J'aime le jeu, l'amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout ; il n'est rien Qui ne me soit souverain bien, Jusqu'au sombre plaisir d'un cœur mélancolique.
Page 273 - Aux yeux de Paris enchanté, Reçois en ce jour un hommage Que confirmera d'âge en âge La sévère postérité. Non , tu n'as pas besoin d'atteindre au noir rivage Pour jouir des honneurs de l'immortalité ! Voltaire, reçois la couronne Que l'on vient de te présenter : 11 est beau de la mériter, Quand c'est la France qui la donne ! On a crié bis!
Page 215 - ... objets! Que je peigne en mes vers quelque rive fleurie! La Parque à filets d'or n'ourdira point ma vie; Je ne dormirai point sous de riches lambris. Mais voit-on que le somme en perde de son prix? En est-il moins profond, et moins plein de délices*? Je lui voue au désert de nouveaux sacrifices. Quand le moment viendra d'aller trouver les morts, J'aurai vécu sans soins, et mourrai sans remords.
Page 213 - Vous aurez vu sans doute l'édit par lequel le roi révoque celui de Nantes. Rien n'est si beau que tout ce qu'il contient , et jamais aucun roi n'a fait et ne fera rien de plus mémorable (2).
Page 314 - II dit, s'éloigne... et sans retour !... La dernière feuille qui tombe A signalé son dernier jour. Sous le chêne on creusa sa tombe... Mais son amante ne vint pas Visiter la pierre isolée, Et le pâtre de la vallée Troubla seul du bruit de ses pas Le silence du mausolée.
Page 203 - Je m'avoue, il est vrai, s'il faut parler ainsi, Papillon du Parnasse, et semblable aux abeilles A qui le bon Platon compare nos merveilles7. Je suis chose légère, et vole à tout sujet; Je vais de fleur en fleur, et d'objet en objet; A beaucoup de plaisirs je mêle un peu de gloire.
Page 294 - Ainsi l'active chrysalide Fuyant le jour et le plaisir, Va filer son trésor liquide Dans un mystérieux loisir. La nymphe s'enferme avec joie Dans ce tombeau d'or et de soie Qui la voile aux profanes yeux, Certaine que ses nobles veilles Enrichiront de leurs merveilles Les rois, les belles, et les dieux.
Page 191 - Il revoit à tout autre chose, sans qu'il eût pu dire à quoi il revoit. Si pourtant il se trouvoit entre amis, et que le discours vînt à s'animer par quelque agréable dispute, surtout à table, alors il s'échauffoit véritablement, ses yeux s'allumoient, c'étoit la Fontaine en personne, et non pas un fantôme revêtu de sa figure.
Page 171 - Ce n'est pas une bonne qualité pour une femme d'être savante ; et c'en est une très mauvaise d'affecter de paraître telle.
Page 428 - Puisqu'il nous faut absolument des livres, il en existe un qui fournit, à mon gré, le plus heureux traité d'éducation naturelle. Ce livre sera le premier que lira mon Emile; seul il composera durant longtemps toute sa bibliothèque, et il y tiendra toujours une place distinguée.