La Henriade,: avec les variantes,.Chez Duchesne., 1765 - 730 pages |
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... enfin bien prouvé par l'efprit de fuperftition , de fureur & d'ignorance qui dominait , & par la connaîffance du coeur humain , & par les interrogatoires de Ravaillac , qu'il n'eut aucun complice . Il faut furtout s'en tenir à ces ...
... enfin bien prouvé par l'efprit de fuperftition , de fureur & d'ignorance qui dominait , & par la connaîffance du coeur humain , & par les interrogatoires de Ravaillac , qu'il n'eut aucun complice . Il faut furtout s'en tenir à ces ...
Page 41
... & de fautes groffières . Enfin j'ai trouvé chez les Anglais ce que je cherchais ; & le paradoxe de la réputation d'Homère m'a été développé . Shakespear , leur premier douze beaux vers de l'Iliade font au - deffus de CHAPITRE SECOND . 41.
... & de fautes groffières . Enfin j'ai trouvé chez les Anglais ce que je cherchais ; & le paradoxe de la réputation d'Homère m'a été développé . Shakespear , leur premier douze beaux vers de l'Iliade font au - deffus de CHAPITRE SECOND . 41.
Page 46
... Enfin on verra Homère lui - même , qu'on trouvera , comme fes Héros , tout plein de défauts , mais fublime . Malheur à qui l'imiterait dans l'économie de fon Poeme ! Heureux qui peindrait les détails comme dui ! Et c'eft précisément par ...
... Enfin on verra Homère lui - même , qu'on trouvera , comme fes Héros , tout plein de défauts , mais fublime . Malheur à qui l'imiterait dans l'économie de fon Poeme ! Heureux qui peindrait les détails comme dui ! Et c'eft précisément par ...
Page 65
... Enfin la langue Italienne , comme la fille ainée de là Latine , fe polit la première ; enfuite l'Ef pagnole : puis la Française & l'Anglaise le perfectionnèrent . La Poèfie fut le premier Art qui fut cultivé avec CHAPITRE CINQUIEME . 65.
... Enfin la langue Italienne , comme la fille ainée de là Latine , fe polit la première ; enfuite l'Ef pagnole : puis la Française & l'Anglaise le perfectionnèrent . La Poèfie fut le premier Art qui fut cultivé avec CHAPITRE CINQUIEME . 65.
Page 67
... enfin il facrifia fon ambition , & la prétendue folidité des affaires , à fon goût pour les lettres ; bien différent en cela de quelques hom- mes célèbres , que nous avons vû quitter , & même méprifer les lettres , après avoir fait ...
... enfin il facrifia fon ambition , & la prétendue folidité des affaires , à fon goût pour les lettres ; bien différent en cela de quelques hom- mes célèbres , que nous avons vû quitter , & même méprifer les lettres , après avoir fait ...
Expressions et termes fréquents
affez affurément aimable ainfi ajoûte Arts auffi Bayle beau beautés befoin c'eft c'eſt Camouens chants chofes Ciel Cieux cœur compofé Confeil Critique d'Homère deffein defirs Defpréaux deftin Diable Dieu du Goût Dieux difait difcours difpute efprit encens Enée Enéide enfans eſt fage faifait fang fans doute fatyre favant fecours fecret femble fens fentiment ferait fervir feul fiécle foit fon Poème font fouffrir fous fouvent ftyle fublime fuis fujet fur la Terre furtout grace Hermotime Héros Homère homme jamais Jean Châtel Jérufalem jufqu'à jufte l'efprit l'homme l'Iliade laiffe Lisbonne loix longtems lorfque Lucain Lully Madame Dacier mains mifère Milton Miniftre Monde mort mortels Mufique n'eft n'eſt Nature ouvrage paffer paffion penfe penſe perfonne Philofophe plaifir plaifirs plaiſirs plufieurs Poèfie Poème épique Poète Pope prefque raifon Ravaillac refte réuffi Rouffeau s'eft ſes ſon ſur Taffe Temple du Goût tems toûjours trifte Turnus Virgile ככ
Fréquemment cités
Page 161 - La raison te conduit ; avance à sa lumière ; Marche encor quelques pas, mais borne ta carrière. Au bord de l'infini ton cours doit s'arrêter ; Là commence un abîme, il le faut respecter.
Page 158 - Qu'il est grand, qu'il est doux de se dire à soi-même : Je n'ai point d'ennemis, j'ai des rivaux que j'aime ; Je prends part à leur gloire, à leurs maux, à leurs biens: Les arts nous ont unis, leurs beaux jours sont les miens!
Page 164 - Qui, plongés dans le luxe, énervés de mollesse, Nourrissez dans votre âme une éternelle ivresse , Apprenez, insensés, qui cherchez le plaisir, Et l'art de le connaître, et celui de jouir.
Page 350 - Dieu qu'on méconnaît, ô Dieu que tout annonce, Entends les derniers mots que ma bouche prononce ; Si je me suis trompé, c'est en cherchant ta loi. Mon cœur peut s'égarer, mais il est plein de toi.
Page 165 - N'offrez pas à vos fens de molleife accablés Tous les parfums de Flore à la fois exhalés. Il ne faut point tout voir , tout fentir , tout entendre.
Page 318 - Au sein de l'infini nous élançons notre être, Sans pouvoir un moment nous voir et nous connaître. Ce monde, ce théâtre et d'orgueil et d'erreur, Est plein d'infortunés qui parlent de bonheur.
Page 72 - Le fond de son poè'me n'est ni une guerre ni une querelle de héros , ni le monde en armes pour une femme ; c'est un nouveau pays découvert à l'aide de la navigation.
Page 147 - L'oppresseur insolent, l'usurpateur avare, Cartouche, Miriweis, ou tel autre barbare, Plus coupable enfin qu'eux, le calomniateur, Dira : « Je n'ai rien fait, Dieu seul en est l'auteur ; « Ce n'est pas moi, c'est lui qui manque à ma parole, « Qui frappe par mes mains, pille, brûle, viole.
Page 202 - N'allez-vous pas dans le temple du Goût Vous décrasser? — Nous, messieurs? point du tout; Ce n'est pas là, grâce au ciel, notre étude : Le goût n'est rien ; nous avons l'habitude De rédiger au long de point en point Ce qu'on pensa; mais nous ne pensons point.