Histoire des artistes vivants français et étrangers: études d'après natureE. Blanchard, 1856 - 328 pages |
Autres éditions - Tout afficher
Histoire des artistes vivants français et étrangers: études d'après nature Théophile Silvestre Affichage du livre entier - 1857 |
Histoire des artistes vivants français et étrangers: études d'après nature Théophile Silvestre,Loudolphe de Virmond Affichage du livre entier - 1856 |
Histoire des artistes vivants français et étrangers: études d'après nature Théophile Silvestre,Loudolphe de Virmond Affichage du livre entier - 1856 |
Expressions et termes fréquents
allégories amour aquarelle Arabe artistes atelier Baigneuse Barye Bas-Bréau bas-relief Bataille de Taillebourg beau bronze buste Chasse Chenavard cheval chiens chose Christ cœur composition Corot Corrége costume couleur coup Courbet crayon croquis d'Italie d'Orléans David Decamps décoration Delacroix dessin Diaz dire dit-il enfants esquisse Étude Eugène Delacroix EXPOSITION UNIVERSELLE femme figures Forêt de Fontainebleau génie Grèce groupe homme Ingres Intérieur de forêt J'ai jardin jeune jour l'Amour l'art l'artiste l'atelier l'école l'homme Léonard de Vinci Lion Louis Louis XIII Louvre main maître marbre mars ment Michel-Ange modèle monde mort Musée Napoléon Napoléon Ier nature Noisot Nymphe Odalisque Ornans ouvrages passe Paysage peintre personnages pied pierre plâtre poëte Portrait portraits PRADIER Préault premier Raphaël Rembrandt reste rochers Rome Rubens Rude saint Salon scène sculpteur sentiment seul siècle singes soleil couchant statuaire statue sujet tableau talent tête Tigre Titien toile turc Vente Thomas Véronèse Ville-d'Avray vivant voilà Vue prise yeux
Fréquemment cités
Page 65 - C'est une forte femme aux puissantes mamelles, A la voix rauque, aux durs appas, Qui, du brun sur la peau, du feu dans les prunelles, Agile et marchant à grands pas, Se plaît aux cris du peuple, aux sanglantes mêlées, Aux longs roulements des tambours, A l'odeur de la poudre, aux lointaines volées Des cloches et des canons sourds...
Page 156 - J'en fais pourtant encore de temps à autre. — Je n'entrerai certainement pas dans le détail de mes productions , nomenclature insipide pour moi, inutile aux autres; — d'ailleurs les catalogues sont là. Je vous ai parlé des Cimbres parce que ce sujet est caractéristique de la voie que je comptais suivre ; mais le peu d'encouragement que je trouvai d'abord, le caprice , le désir de plaire à tous, que sais-je encore? m'en ont plus ou moins détourné. — Je demeurai claquemuré dans mon...
Page 265 - Le titre de réaliste m'a été imposé comme on a imposé aux hommes de 1830 le titre de romantiques. Les titres en aucun temps n'ont donné une idée juste des choses; s'il en était autrement, les œuvres seraient superflues.
Page 265 - J'ai étudié en dehors de tout esprit de système et sans parti pris, l'art des anciens et l'art des modernes. Je n'ai pas plus voulu imiter les uns que copier les autres ; ma pensée n'a pas été davantage d'arriver au but oiseux de "l'art pour l'art".
Page 62 - Les malheureux, condamnés éternellement à désirer la rive opposée, s'attachent à la barque : l'un la saisit en vain, et, renversé par son mouvement trop rapide, est replongé dans les eaux; un autre l'embrasse et repousse avec les pieds ceux qui veulent aborder comme lui ; deux autres serrent avec les dents le bois qui leur échappe.
Page 65 - Liberté n'est pas une comtesse Du noble faubourg Saint-Germain, Une femme qu'un cri fait tomber en faiblesse. Qui met du blanc et du carmin: C'est une forte femme aux puissantes mamelles, A la voix rauque, aux durs appas...
Page 156 - ... sujet est caractéristique de la voie que je comptais suivre ; mais le peu d'encouragement que je trouvai d'abord , le caprice , le désir de plaire à tous, que sais-je encore? m'en ont plus ou moins détourné. — Je demeurai claquemuré dans mon atelier, puisque nul ne prenait l'initiative de m'en ouvrir les portes; et, malgré ma répugnance primitive, je fus condamné au tableau de chevalet à perpétuité. Je vis avec chagrin tous mes confrères chargés successivement de quelque travail...
Page 62 - Il jette ses figures, les groupe et les plie à volonté avec la hardiesse de Michel-Ange et la fécondité de Rubens. Je ne sais quel souvenir des grands artistes me saisit à l'aspect de ce tableau...
Page 62 - C'est là surtout qu'on peut remarquer ce jet de talent, cet élan de la supériorité naissante qui ranime les espérances un peu découragées par le mérite trop modéré de tout le reste. « Le Dante et Virgile, conduits par Caron, traversent le fleuve infernal, et fendent avec peine la foule qui se presse autour de la barque pour y pénétrer. Le Dante, supposé vivant, a l'horrible teinte des lieux; Virgile, couronné d'un sombre laurier, a les couleurs de la mort.