Relation des voyages faits par les Arabes et les Persans dans l'Inde et à la Chine dans le IXe siècle de l'ère chrétienne: Texte arabe imprimé en 1811 par les soins de feu Langlès, pub. avec de corrections et additions et accompagné d'une traduction française et d'éclaircissements par M. Reinaud ...

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Page 94 - L'île dans laquelle il réside est extrêmement fertile, et les habitations s'y succèdent sans interruption. Un homme, dont la parole mérite toute croyance, a affirmé que, lorsque les coqs, dans les États du Zabedj, comme dans nos contrées, chantent le matin pour annoncer l'approche du jour, ils se répondent les uns aux autres, sur une étendue 91.
Page 64 - On a indiqué le nombre précis des personnes de ces quatre religions qui perdirent la vie, parce que le gouvernement chinois prélevait sur elles un impôt d'après leur nombre.
Page 109 - Mais tous les renseignements qu'on recevait tendaient à justifier le récit qu'avait fait le Khorassanien. Des lettres conçues dans ce sens arrivèrent de tous les côtés à l'empereur. Alors le prince manda l'eunuque; dès que celui-ci fut arrivé, on confisqua ses biens , et le prince retira de ses mains la garde de son trésor; en même temps le prince lui dit : « Tu mériterais que je te fisse mettre à mort.
Page 50 - Quelques-uns se tiennent nus, la face tournée vers le soleil , et n'ayant pour tonte couverture que quelque peau de panthère. Je vis, dans un de mes voyages, un de ces hommes, dans l'état que je viens de décrire ; seize ans après , je retournai dans le même pays, et je retrouvai cet homme dans la même situation. Une chose qui m'étonna, ce fut que sa personne ne se fût pas fondue de chaleur.
Page 83 - L'empereur ne savait pas que je reconnaissais ces prophètes; il me fit demander par l'interprète pourquoi j'avais remué les lèvres. L'interprète le fit, et je répondis : «Je priais pour les prophètes.
Page 77 - ... ils ne sont, à cet égard, surpassés par aucune nation. En Chine, un homme fait avec sa main ce que vraisemblablement personne ne serait en état de faire. Quand son ouvrage est fini , il le porte au gouverneur, demandant une récompense pour le progrès qu'il a fait faire à l'art. Aussitôt le gouverneur fait placer l'objet à la porte de son palais , et on l'y tient exposé pendant un an. Si...
Page 130 - Celui des deux t25. qui est vainqueur prend la main de l'autre , la place sur une pierre et lui coupe le doigt avec la hache; le morceau tombe, et en même temps le vaincu trempe sa main dans l'huile, qui est alors extrêmement chaude et qui lui cautérise le membre. Cette opération n'empêche pas ce même homme de recommencer à jouer.
Page 96 - ... leur rang et des prérogatives attachées aux diverses fonctions. Ce qui restait était distribué aux pauvres et aux malheureux. On avait eu soin d'enregistrer les briques d'or et leur poids total. Une note portait que tel roi qui avait régné à telle époque et tel nombre d'années, avait fait jeter dans l'étang royal un tel nombre de briques d'or, pesant tant; qu'après sa mort, ces briques avaient élé partagées entre les princes de la famille royale.
Page 64 - De plus , le rebelle (it couper les mûriers et les autres arbres qui se trouvaient sur le territoire de la ville. Nous nommons les mûriers en particulier, parce que la feuille de cet arbre sert à nourrir l'insecte qui fait la soie, jusqu'au moment où l'animal s'est construit sa dernière demeure. Cette circonstance fut cause que la soie cessa d'être envoyée dans les contrées arabes et dans d'autres régions.
Page 78 - Un jour, un homme représenta, sur une étoffe de soie, un épi sur lequel était posé un moineau; personne, en voyant la figure , n'aurait douté que ce ne fût un véritable épi et qu'un moineau était réellement venu se percher dessus. L'étoffe resta quelque temps exposée. Enfin, un bossu étant venu à passer, il critiqua le travail.

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