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le Sr. de Campredon, notre Résident et notre Plénipotentiaire auprès du Roi de Suede, auroit en vertu du pleinpouvoir que Nous lui en avions donné, signé à Stockholm le 3. Juin dernier l'Acte de Grantie du Duché de Schleswic, dont la teneur s'ensuit.

La tranquillité ayant été heureusement rétablie dans la basse Allemagne par les bons Offices et par la Médiation de Sa Majesté Très-Chrétienne, Elle les a continués de concert avec Sa Majesté de la Grande-Bretagne, dans le désir sincère de contribuer à rendre la paix générale dans le Nord et spécialement entre les Couronnes de Dannemarc et de Suede; Elle a vu avec un extrême plaisir les bonnes dispositions, où ces deux Puissances se sont trouvées pour l'accomplissement d'un ouvrage si salutaire; mais ayant été informé en même temps des difficultés insurmontables qui se rencontroient pour la restitution à la Couronne de Suede, de l'Isle et Principauté de Rugen, et la Forteresse de Stralsund, et du reste de la Pomeranie jusques à la Rivière de Pehne occupées par la Couronne de Dannemarc, si elle n'étoit assurée de la possession de Schleswic, laquelle S. M. Britannique lui a déjà garantie; le Roi Très-Chrétien à bien voulu pour toutes ces considérations, et sur les instances des Rois de la Grande-Bretagne et Dannemarc, accorder à cette dernière Couronne, comme il lui donne par ces Présentes, la Garantie du Duché de Schleswic, promettant en considération des susdites restitutions stipulées dans le Traité signé aujourd'hui à Stockholm par Mrs. les Plénipotentiaires de Suede, de maintenir le Roi de Dannemarc dans la possession paisible de la partie Ducale du dit Duché, bien entendu, que cette Garantie ne pourra avoir aucun lieu ni effet, qu'après que le susdit Traité de Stockholm aura été approuvé et signé de la part du Roi de Dannemarc. A ces Causes, je soussigné Résident de Sa Majesté Très-Chrétienne, et son Plénipotentiaire à la Cour de Suede, muni de son plein-pouvoir et de ses ordres exprès à cet effet, ai remis le présent Acte de Garantie entre les mains de Milord Carteret, Ambassadeur Extraordinaire de Sa Majesté le Roi de la GrandeBretagne, et son Plénipotentiaire en la même Cour de Suede, pour en faire l'usage ci-dessus expliqué.

En foi de quoi j'ai signé ces Présentes, et à icelles apposé Cachet des mes Armes, promettant d'en fournir la Ratification six semaines après la signature par le Roi de Dannemarc du dit Traité de Stockholm de ce jour 4. Juin de l'année 1710.

Fait à Stockholm les susdits jour et an.

(Signé.)

(L. S.)

De Campredon.

Nous étant agréable le susdit Acte de Garantie en tout ce qui y est contenu, avons de l'avis de notre très-cher et très-aimé Oncle le Duc d'Orleans Régent, icelui tant pour nous que pour nos Héritiers et Successeurs, Royaumes, Pays, Terres, Seigneuries et Sujets, aprouvé, ratifié et confirmé, et par ces présentes signées de notre main, acceptons, aprouvons, ratifions et con

firmons, et le tout promettons en foi et parole de Roi de garder et observer inviolablement, sans jamais aller ni venir au contraire, directement ou indirectement, en quelque sorte et manière que ce soit. En témoin de quoi nous avons fait mettre notre Scel à ces présentes.

Donné à Paris le 18. Août 1720 et de notre Regne le 5.

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Nous George par la grâce de Dieu, Roi de la Grande-Bretagne et d'Irlande, Défenseur de la Foi, Duc de Brunswig et Lunebourg, Archi-Trésorier et Electeur du St. Empire Romain etc. à tous et chacun qui ces présentes verront, salut. D'autant qu' entre Nous et Notre cher Frère le Roi de Dannemarc par une Convention faite le 30. Octobre de l'année passée, il a été stipulé, qu'après l'Armistice et la Paix faite entre Sa dite Majesté et le Roi et la Couronne de Suede, la promesse et la Garantie, que Nous avons faites à l'égard de la possession et jouissance paisible du Duché de Sleswig au Roi de Dannemarc, sera continuée et comme par l'aide de Dieu la Paix effectivement s'en est suivie, Notre Ministre auprès du dit Roi, a signé un Acte ou Instrument de la dite promesse de Garantie, de la manière qu'il suit ci-après de mot à mot.

Après que Sa Majesté le Roi de la Grande-Bretagne eût conclu une Convention avec le Roi de Dannemarc signée le 30. Octobre de l'année passée, dans la vue de rétablir le repos dans le Nord, dans laquelle elle avoit promis la Garantie du Duché de Sleswig, tant que la suspension d'armes entre les deux Couronnes de Danemarc et de Suede dureroit, avec la condition expresse, qu'en cas que sous la bénédiction Divine la Paix entre les dites Couronnes, encore avant l'expiration de l'Armistice, put être conclue, la Garantie demeureroit ferme pour toujours. Mais à présent que cette Négociation importante, à l'égard des grandes difficultés, qui s'y étoient trouvées, même celle du ferme stipulé pour la suspension d'armes, laquelle finissoit le 28. Avril de l'année présente, a été prorogée; sur cela donc les deux Majestés de Dannemarc et de Suede sont convenues d'un Armistice aux mêmes conditions que le premier: Et qu'avant l'expiration de cette suspension d'armes, la Paix si nécessaire pour le repos de l'Europe, aussi bien que pour la sûreté de la Religion Protestante, sous la Médiation de Leurs Majestés de la GrandeBretagne et Très-Chrétienne, aiant été portée à une fin heureuse (en vertu de cette Paix la Garantie du Duché de Sleswig, selon le contenu de la Convention et la promesse faite par Sa Majesté Britannique du 30. Octobre de l'année passée sera et restera continuée) et Sa Majesté de Dannemarc, pour rendre cette Convention plus parfaite, demande encore une plus ample élucidation: Ainsi Sa Majesté Britannique promet et s'oblige, pour soi, ses héri

tiers et successeurs, de lui garantir et conserver dans une possession continuelle et paisible la partie du Duché de Sleswig, laquelle Sa Majesté Danoise a entre les mains, et de la défendre le mieux possible contre tous et chacun, qui tâcheroit de la troubler, soit directement ou indirectement, le tout en vertu du Traité conclu en 1715 avec Sa Majesté Britannique, comme Electeur de Brunswic et Lunebourg, aussi bien que de la dite Convention faite le 30. Octobre de l'année passée, dans un Acte separé pour la continuation.

En foi de quoi je soussigné Ministre Plénipotentiaire ai signé ce présent Acte et apposé mon Cachet, et promis de procurer la Ratification de tout ceci dans le tems de quatre semaines, ou plutôt, s'il est possible. Fait à Friederichsbourg le 23. Juillet 1720.

(Signé.)

(L. S.)

Polwarth.

Nous ayant vu et mûrement pesé le susdit Acte de Garantie, l'avons approuvé et agréé en tous ses Points, l'approuvons, agréons et confirmons par les présentes pour Nous, nos héritiers et successeurs, promettant en parole de Roi d'accomplir et d'observer, inviolablement tout ce qui y est contenu. En temoin de quoi nous avons signé les présentes de notre main et y fait apposer notre grand Sceau du Royaume de la Grande-Bretagne.

Donné à notre Château de Herrnhausen le 26. Juillet 1720, de notre Regne l'année sixième.

Georgius Rex.

Einberufungspatent Friedrichs IV.

an Praelaten und Ritterschaft zur Huldigung
22. August 1721.

Wir Friderich der Vierte, von Gottes Gnaden, König zu Dännemarck, Norwegen, der Wenden und Gothen König, Hertzog zu Schlesswig, Holstein, Stormarn und der Dithmarschen', Graff zu Oldenburg und Delmenhorst etc. etc. Entbieten denen Wohlwürdigen, Ehrwürdigen, Wohl Edien, Edlen und Ehrsahmen, Prälaten, sämbtlichen von der Ritterschaft und anderen, so einige adeliche Güter im Hertzogthum Schlesswig besitzen, Unsere Gnade und ist Ihnen aus denen im Druck emanirten Schrifften zur Gnüge bekandt, welchergestalt der Hertzog von Holstein, aller so wohl schrifft als mündlichen, auch, durch dessen Ministros, wiederhohleten Versicherungen und Sincerations schnur strax zuwieder, sich notorie zu Uns gedrungen und durch dessen collusion mit Unserm damahligen Feinde und erfolgte wirkliche Einräumung der Festung Tönningen sich treuloserweise gegen Uns declariret und öffentlich als Aggressor auffgeführet, ja so gar, wegen vermeintlicher Theilung Unserer Länder, mit dem Feinde sich eingelassen, und Tractaten darüber errichtet, auch gedachter Hertzog bei dessen erfolgter majorennitet, sothane Dero Oncle des Administratoris geführte Conduite in allem approbiret und guth geheissen, dass Wir

dahero bewogen worden, des Hertzogen Carl Friedrich's zu Holstein gehabten Antheil im Hertzogthum Schlesswig, als ein in beschwehrlichen Zeiten unrechtmässigerweise von der Crohne Dänemarck abgerissenes Pertinens, wieder in Possession zu nehmen. Wann nun durch den, mittelst göttlicher Verleihung, zwischen Uns und dem Könige und der Crohne Schweden im Julio Ao. 1720 geschlossenen und unterzeichneten auch darauff würcklich ratificirten Frieden, so dann durch die darüber von den beeden Königen, als gewesenen Mediatoren erfolgte formelle und solemne Garantien, für Uns und Unsere Königliche Erb-Successores an der Regierung, die Ewige und ruhige Besitz- und Beherrschung des gantzen Hertzogthums Schlesswig und folglich auch des hiebevor gewesenen Fürstlichen Antheils in jetzt besagtem Hertzogthum darin festgesetzet und versichert worden, und Wir dann solchem nach entschlossen, selbigen Antheil mit dem Unserigen zu vereinigen und zu incorporiren und Dero Behueff von den gesambten Eingesessenen Ständen Unsers Hertzogthums Schlesswig, als Prätaten, der Ritterschafft, Städten, Ambts- und LandschafftsEinwohnern und Unterthanen die alleinige Erb-Huldigung, durch gewisse dazu Verordnete und authorisirte Commissarien einnehmen, die gesambte Eingesessene des gewesenen Fürstlichen Antheils, Geist- und Weltliche, wes Standes und Condition Sie auch seyn, Ihrer hiebevorigen Eydes-Pflicht, womit Sie dem Fürstlichen Hause verwandt gewesen, entschlagen und selbige, Krafft obermelten Frieden-Schlusses und der darüber erhaltenen Garantien unter Unserer Königlichen Souverainen und alleinigen Erb- und Landesregierung bringen und den Eid der Treue ablegen zu lassen; Als gebiethen und befehlen Wir Prälaten und denen von der Ritterschafft wie auch denen jenigen, so adeliche Güther in mehr gedachtem Hertzogthum Schlesswig innehaben und besitzen, Krafft dieses Unseres offenen Patents, allergnädigst und Ernstlich, dass Sie Sich den 4 des instehenden Monats Septembris, als am Donnerstage nach dem 14ten Sonntage Trinitatis, Sambt und Sonders auf Unserm Schlosse Gottorff, als woselbst Wir Uns jetzo Persöhnlich aufhalten, zu dem Ende einfinden, umb Unsere allergnädigste Intention des falls weiter zu vernehmen und darauff Uns, als Ihren nunmehro alleinigen Souverainen LandesHerrn, besagtermassen den schuldigen Eyd der Treue zu leisten und abzustatten, wie Wir dann auch allergnädigst wollen, dass von denen Geistlichen alhier, die Pröbste alleine erscheinen sollen; denen übrigen Geist- und Weltlichen Bedienten, Magistraten in den Städten und übrigen gesambten Eingesessenen Unterthanen der gewesenen Fürstlichen Städten, Aembter und Landschaften aber, mandiren und befehlen Wir hiemit allergnädigst und Ernstlich, dass sie sich auf Art und Weise, wie ihnen solches von Unseren dazu verordneten und authorisirten Commissarien nach und nach, in Unserm Nahmen, wird intimiret und injungiret werden, zu Abstattung des Eydes der Treue an Uns, als ihren alleinigen Souverainen Landesherrn an denen bestimmten Ohrten Persöhnlich sistiren und Unsern allergnädigsten Willen weiter vernehmen sollen; Wohingegen sie alle Königliche Gnade, Schutz und Gerechtigkeit zu gewarten haben; Diejenige aber, so ohne erhebliche Ehehafften, welche sie

glaubwürdig zu bescheinigen schuldig seyn sollen, auss bleiben werden, gebührend zu Rede gestellet und nach befinden angesehen werden sollen. Wornach jedermänniglich sich allerunterthänigst zu achten. Uhrkundlich unter Unserm Königlichen Handzeichen und fürgedrucktem Insiegel.

Geben auff Unserm Schloss Gottorff, den 22sten Augusti 1721.

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zwischen Ihro Königl. Majestät zu Daenemark, Norwegen etc. etc. Christian VII. und

Sr. Kaiserl. Hoheit, dem Kronprinzen, Thronfolger und Grossfürsten aller Renssen, Herrn Paul, als regierenden Herzog zu Holstein,

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Im Namen der Heiligen und Hochgelobten Dreieinigkeit.

Kund und zu wissen sey hiemit allen denenjenigen so daran gelegen: Demnach Se. Königl. Majestät der Allerdurchlauchtigste, Grossmächtigste Fürst und Herr, Herr Christian der Siebente, König zu Dänemark, Norwegen etc. etc. und Se. Kayserl. Hoheit, der Allerdurchlauchtigste Fürst und Herr, Herr Paul, Kronprinz, Thronfolger und Grossfürst aller Reussen etc. etc. in reifliche Erwägung gezogen, dass nunmehro die Zeit herannahe, um dasjenige Arrangement provisionel, welches Ihro Kayserliche Majestät, die Allerdurchlauchtigste, Grossmächtigste Fürstin und Grosse Frau, Frau Catharina die Zweite, Kayserin und Selbsthalterin aller Reussen etc. etc. bereits in anno 1767 mit Höchstgedachter Sr. Königl. Majestät zur Beförderung der Glückseligkeit der Ihnen von Gott anvertraueten Reiche und Länder, nicht weniger um ein beständiges gutes Einverständniss unter sich zu erhalten, und überhaupt den Ruhestand in Norden zu befestigen, zugleich auch um alles dasjenige zu entfernen, was zu einigen Irrungen oder Misshelligkeiten zwischen den beyderseitigen Beherrschern des Russischen Reichs und des Königreichs Dännemark Gelegenheit geben könnte, unter sich verabredet, geschlossen und errichtet, nunmehro zu beendigen und durch einen Definitif-Tractat dergestalt gänzlich zu applaniren, dass alle vormaligen Differenzien, es mögen solche das Herzogthum Schleswig oder das Herzogthum Holstein angehen, gänzlich aus dem Wege geräumet werden, zumal zugleich Ihro Kayserliche Majestät Dero Höchste Vermittelung und expromittirte bona officia bey Höchst Dero vielgeliebten

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