Histoire des pasteurs du désert, depuis la révocation de l'édit de Nantes jusqu'à la révolution française: 1685-1789, Volume 1

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Librairie de Marc Aurel frères, éditeurs, 1842 - 552 pages
 

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Page 240 - De l'absolu pouvoir vous ignorez l'ivresse, Et des lâches flatteurs la voix enchanteresse. Bientôt ils vous diront que les plus saintes lois, Maîtresses du vil peuple, obéissent aux rois; Qu'un roi n'a d'autre frein que sa volonté...
Page 241 - ... à leurs passions, ils peuvent tout : mais à force de tout pouvoir, ils sapent les fondements de leur puissance ; ils n'ont plus de règle certaine, ni de maximes de gouvernement ; chacun à l'envi les flatte ; ils n'ont plus de peuple ; il ne leur reste que des esclaves, dont le nombre diminue chaque jour.
Page 171 - O rives du Jourdain! ô champs aimés des cieux! Sacrés monts, fertiles vallées, Par cent miracles signalées! Du doux pays de nos aïeux Serons-nous toujours exilées? Une Israélite seule. Quand verrai-je, ô Sion, relever tes remparts, Et de tes tours les magnifiques faîtes? Quand verrai-je de toutes parts Tes peuples en chantant accourir à tes fêtes ? Tout le chœur.
Page 241 - ... il ne leur reste que des esclaves, dont le nombre diminue chaque jour. Qui leur dira la vérité? qui donnera des bornes à ce torrent? Tout cède; les sages s'enfuient, se cachent et gémissent. Il n'ya qu'une révolution soudaine et violente qui puisse ramener dans son cours naturel cette puissance débordée : souvent même le coup qui pourrait la modérer, l'abat sans ressource.
Page 80 - Poussons jusqu'au ciel nos acclamations ; et disons à ce nouveau Constantin, à ce nouveau Théodose, à ce nouveau Marcien, à ce nouveau Charlemagne, ce que les six cent trente pères dirent autrefois dans le concile de Chalcédoine. « Vous avez affermi la foi ; vous avez exterminé les hérétiques : c'est le digne ouvrage de votre règne ; c'en est le propre caractère. Par vous l'hérésie n'est plus : Dieu seul a pu faire cette merveille.
Page 172 - Relevez, relevez les superbes portiques Du temple où notre Dieu se plaît d'être adoré ; Que de l'or le plus pur son autel soit paré, Et que du sein des monts le marbre soit tiré. Liban, dépouille-toi de tes cèdres antiques ; Prêtres sacrés, préparez vos cantiques. UNE AUTRE Dieu descend et revient habiter parmi nous : Terre, frémis d'allégresse et de crainte. Et vous, sous sa majesté sainte, Cieux, abaissez-vous ! UNE AUTRE Que le Seigneur est bon, que son joug est aimable.
Page 79 - Touchés de tant de merveilles, épanchons nos cœurs sur la piété de Louis; poussons jusqu'au ciel nos acclamations et disons à ce nouveau Constantin, à ce nouveau Théodose, à ce nouveau Marcien, à ce nouveau Charlemagne, ce que les six cent trente pères dirent autrefois dans le concile de Chalcédoine : Vous avez affermi la foi, vous avez exterminé les hérétiques : c'est le digne ouvrage de votre règne, c'en est le propre caractère.
Page 172 - Sion, et sors de la poussière; Quitte les vêtements de ta captivité, Et reprends ta splendeur première. Les chemins de Sion à la fin sont ouverts : * Rompez vos fers, Tribus captives ; Troupes fugitives, Repassez les monts et les mers : Rassemblez-vous des bouts de l'univers.
Page 240 - Bientôt ils vous diront que les plus saintes lois, Maîtresses du vil peuple, obéissent aux rois; Qu'un roi n'a d'autre frein que sa volonté même; Qu'il doit immoler tout à sa...
Page 240 - Et d'un sceptre de fer veut être gouverné; Que s'il n'est opprimé, tôt ou tard il opprime. Ainsi de piège en piège, et d'abîme en abîme, Corrompant de vos mœurs l'aimable pureté, Ils vous feront enfin haïr la vérité, Vous peindront la vertu sous une affreuse image. Hélas, ils ont des rois égaré le plus sage.

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