Lettres sur les Anglais et les Français (1725)Steiger, 1897 - 294 pages |
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... étrangers , je ne lui trouve rien de fort insolent , au moins dans l'ordinaire de la vie , et je ne vois pas sur quoi est fondée la grande différence qu'on met à cet égard entre ce peuple et quelques autres . Géné- ralement , il s'en ...
... étrangers , je ne lui trouve rien de fort insolent , au moins dans l'ordinaire de la vie , et je ne vois pas sur quoi est fondée la grande différence qu'on met à cet égard entre ce peuple et quelques autres . Géné- ralement , il s'en ...
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... étrangers , il me semble qu'il entre dans l'idée ordinaire qu'on a de l'Angleterre , que les hommes y sont braves et les femmes belles ; je vous dirai ce qui m'en paraît . La bravoure des Anglais est établie partout , et sans doute avec ...
... étrangers , il me semble qu'il entre dans l'idée ordinaire qu'on a de l'Angleterre , que les hommes y sont braves et les femmes belles ; je vous dirai ce qui m'en paraît . La bravoure des Anglais est établie partout , et sans doute avec ...
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... étrangers , et quelquefois ils les admirent trop . On croirait qu'ils sont tous libertins ou dévots ; cependant ils sont toujours prêts à se faire la guerre pour quelque frivole cérémonie du culte , ce qui ne convient ni à des dévots ...
... étrangers , et quelquefois ils les admirent trop . On croirait qu'ils sont tous libertins ou dévots ; cependant ils sont toujours prêts à se faire la guerre pour quelque frivole cérémonie du culte , ce qui ne convient ni à des dévots ...
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... étrangers , ils tiennent un langage bien différent de celui de leurs préfaces , où ils parlent eux - mêmes : on dirait qu'ils sont accoutumés à faire un jeu de l'honnêteté et de la vertu , et qu'ils ne la croient en sa place que sur le ...
... étrangers , ils tiennent un langage bien différent de celui de leurs préfaces , où ils parlent eux - mêmes : on dirait qu'ils sont accoutumés à faire un jeu de l'honnêteté et de la vertu , et qu'ils ne la croient en sa place que sur le ...
Page 48
... étrangers , aussi bien qu'aux Fran- çais , et je ne doute point que plusieurs ne croient aggraver le titre de chien , par l'épithète de fran- çais qu'ils y ajoutent , tant ils ont de haine et de mépris pour cette nation ; tandis que ...
... étrangers , aussi bien qu'aux Fran- çais , et je ne doute point que plusieurs ne croient aggraver le titre de chien , par l'épithète de fran- çais qu'ils y ajoutent , tant ils ont de haine et de mépris pour cette nation ; tandis que ...
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Lettres sur les Anglais et les Français (1725) Béat Louis de Muralt,Otto von Greyerz Affichage du livre entier - 1897 |
Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 265 - D'un double cadenas font fermer les boutiques; Que, retiré chez lui, le paisible marchand 85 Va revoir ses billets et compter son argent; Que dans le Marché-Neuf tout est calme et tranquille, Les voleurs à l'instant s'emparent de la ville. Le bois le plus funeste et le moins fréquenté Est, au prix de Paris, un lieu de sûreté.
Page 261 - ... carrosses bientôt arrivant à la file, Y sont en moins de rien suivis de plus de mille; Et, pour surcroît de maux, un sort malencontreux Conduit en cet endroit un grand troupeau de bœufs. Chacun prétend passer; l'un mugit, l'autre jure; Des mulets en sonnant augmentent le murmure. Aussitôt cent chevaux dans la foule appelés...
Page 253 - L'un miaule en grondant comme un tigre en furie ; L'autre roule sa voix comme un enfant qui crie. Ce n'est pas tout encor : les souris et les rats Semblent, pour m'éveiller, s'entendre avec les chats, Plus importuns pour moi, durant la nuit obscure, Que jamais, en plein jour, ne fut l'abbé de Pure.
Page 264 - Je saute vingt ruisseaux, j'esquive, je me pousse ; Guénaud 2 sur son cheval en passant m'éclabousse : Et n'osant plus paraître en l'état où je suis, Sans songer où je vais, je me sauve où je puis...
Page 258 - En quelque endroit que j'aille, il faut fendre la presse D'un peuple d'importuns qui fourmillent sans cesse : L'un me heurte d'un ais dont je suis tout froissé ; Je vois d'un autre coup mon chapeau renversé.
Page 260 - Et des couvreurs grimpés au toit d'une maison En font pleuvoir l'ardoise et la tuile à foison. Là sur une charrette une poutre branlante Vient menaçant de loin la foule qu'elle augmente ; Six chevaux attelés à ce fardeau pesant Ont peine à l'émouvoir sur le pavé glissant ; D'un carrosse en tournant il accroche une roue, Et du choc le renverse en un grand tas de boue : Quand un autre à l'instant s'efforçant de passer Dans le même embarras se vient embarrasser.
Page 27 - Je crois pouvoir dire, sans vanité, que Molière n'a rien perdu entre mes mains. Jamais pièce française n'a été maniée par un de nos poètes, quelque méchant qu'il fût , qu'elle n'ait été rendue meilleure. Ce n'est ni faute d'invention ni faute d'esprit que nous empruntons des Français ; mais c'est par paresse : c'est aussi par paresse que je me suis servi de l'Avare de Molière.
Page 262 - Au milieu de la paix font voir les barricades "; On n'entend que des cris poussés confusément : Dieu pour s'y faire ouïr tonnerait vainement.