Lettres sur les Anglais et les Français (1725)Steiger, 1897 - 294 pages |
À l'intérieur du livre
Résultats 1-5 sur 32
Page v
... Monsieur , de retour de mes voyages , et vous vous en êtes réjoui avec moi . Je vous offre de quoi vous réjouir encore , en vous donnant des nouvelles de mon état présent , de la vie agréable que je mène à la campagne , et que le ...
... Monsieur , de retour de mes voyages , et vous vous en êtes réjoui avec moi . Je vous offre de quoi vous réjouir encore , en vous donnant des nouvelles de mon état présent , de la vie agréable que je mène à la campagne , et que le ...
Page vii
... Monsieur , écrivait - il à l'un de ses cousins , les circonstances où je me trouve , et qu'il ne dépend pas entièrement de moi de me choisir les lieux de mon séjour ; on me bannit des villes quand j'y entre ou que j'en approche de trop ...
... Monsieur , écrivait - il à l'un de ses cousins , les circonstances où je me trouve , et qu'il ne dépend pas entièrement de moi de me choisir les lieux de mon séjour ; on me bannit des villes quand j'y entre ou que j'en approche de trop ...
Page 1
... Monsieur , vous dire quelque chose des mœurs et du caractère des Anglais , autant par amu- sement , que par un dessein sérieux de faire un portrait de cette nation , qui vous la fasse bien connaître . Je vous informerai de tout ce que ...
... Monsieur , vous dire quelque chose des mœurs et du caractère des Anglais , autant par amu- sement , que par un dessein sérieux de faire un portrait de cette nation , qui vous la fasse bien connaître . Je vous informerai de tout ce que ...
Page 21
... monsieur , vous savez que je suis bien à vous . Seconde lettre . Je continue , monsieur , à vous rendre compte de ce que je pense des Anglais , et je continue d'autant plus volontiers , que vous m'assurez que ma lettre vous a diverti ...
... monsieur , vous savez que je suis bien à vous . Seconde lettre . Je continue , monsieur , à vous rendre compte de ce que je pense des Anglais , et je continue d'autant plus volontiers , que vous m'assurez que ma lettre vous a diverti ...
Page 26
... monsieur , de me voir prendre la chose si sérieusement , et traiter cette matière comme si elle importait beaucoup ? C'est que les Anglais y font voir beaucoup de présomption , et que la présomption fait venir le sérieux , même dans la ...
... monsieur , de me voir prendre la chose si sérieusement , et traiter cette matière comme si elle importait beaucoup ? C'est que les Anglais y font voir beaucoup de présomption , et que la présomption fait venir le sérieux , même dans la ...
Autres éditions - Tout afficher
Lettres sur les Anglais et les Français (1725) Béat Louis de Muralt,Otto von Greyerz Affichage du livre entier - 1897 |
Expressions et termes fréquents
aban agréablement aiment Anglais Angleterre assez avantages bagatelle beau monde bel esprit Ben Johnson bon sens bonté de cœur c'est-à-dire çais carac caractère chose comédie comte de Rochester conversation coutume crois d'autres d'être d'ordinaire dire divertissement doit donnent donner écrivains endroit espèce étrangers excelle femmes font Fran galant général gens goût guère hommes honnêtes honneur Jean-Jacques Rousseau l'Avare l'esprit l'homme là-dessus liberté lieu livres Londres louanges Mademoiselle de Scudéry manières mauvais ment mérite messieurs mettre mieux mode Molière monsieur n'ont nation française nombre ordinaire ouvrages paraît parler parure passer pays pays de Cocagne pense personnes peuple peut-être pièce pied-là piétiste plaisir plaisirs plupart plutôt poésie poète poli politesse pourrait prennent qu'un qualités quelquefois raison reste ridicule rien s'en s'il Sainte-Beuve Sarrasin satire saurait savent semble sensé sentiments serait servir seulement soient Solingen sortes souvent Suisse sujet surtout Tamise théâtre tion Tour de Londres trouve trouvent valoir vérité visites voit Voiture Voltaire vrai
Fréquemment cités
Page 265 - D'un double cadenas font fermer les boutiques; Que, retiré chez lui, le paisible marchand 85 Va revoir ses billets et compter son argent; Que dans le Marché-Neuf tout est calme et tranquille, Les voleurs à l'instant s'emparent de la ville. Le bois le plus funeste et le moins fréquenté Est, au prix de Paris, un lieu de sûreté.
Page 261 - ... carrosses bientôt arrivant à la file, Y sont en moins de rien suivis de plus de mille; Et, pour surcroît de maux, un sort malencontreux Conduit en cet endroit un grand troupeau de bœufs. Chacun prétend passer; l'un mugit, l'autre jure; Des mulets en sonnant augmentent le murmure. Aussitôt cent chevaux dans la foule appelés...
Page 253 - L'un miaule en grondant comme un tigre en furie ; L'autre roule sa voix comme un enfant qui crie. Ce n'est pas tout encor : les souris et les rats Semblent, pour m'éveiller, s'entendre avec les chats, Plus importuns pour moi, durant la nuit obscure, Que jamais, en plein jour, ne fut l'abbé de Pure.
Page 264 - Je saute vingt ruisseaux, j'esquive, je me pousse ; Guénaud 2 sur son cheval en passant m'éclabousse : Et n'osant plus paraître en l'état où je suis, Sans songer où je vais, je me sauve où je puis...
Page 258 - En quelque endroit que j'aille, il faut fendre la presse D'un peuple d'importuns qui fourmillent sans cesse : L'un me heurte d'un ais dont je suis tout froissé ; Je vois d'un autre coup mon chapeau renversé.
Page 260 - Et des couvreurs grimpés au toit d'une maison En font pleuvoir l'ardoise et la tuile à foison. Là sur une charrette une poutre branlante Vient menaçant de loin la foule qu'elle augmente ; Six chevaux attelés à ce fardeau pesant Ont peine à l'émouvoir sur le pavé glissant ; D'un carrosse en tournant il accroche une roue, Et du choc le renverse en un grand tas de boue : Quand un autre à l'instant s'efforçant de passer Dans le même embarras se vient embarrasser.
Page 27 - Je crois pouvoir dire, sans vanité, que Molière n'a rien perdu entre mes mains. Jamais pièce française n'a été maniée par un de nos poètes, quelque méchant qu'il fût , qu'elle n'ait été rendue meilleure. Ce n'est ni faute d'invention ni faute d'esprit que nous empruntons des Français ; mais c'est par paresse : c'est aussi par paresse que je me suis servi de l'Avare de Molière.
Page 262 - Au milieu de la paix font voir les barricades "; On n'entend que des cris poussés confusément : Dieu pour s'y faire ouïr tonnerait vainement.