Lettres sur les Anglais et les Français (1725)Steiger, 1897 - 294 pages |
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Page ix
... propre génie , pour s'occuper de l'étranger ; l'es- prit français s'absorbait en lui - même , et se dé- ployait dans toute son originalité . Quand ce temps d'éblouissement fut passé ; quand , au com- mencement du règne de Louis XV , la ...
... propre génie , pour s'occuper de l'étranger ; l'es- prit français s'absorbait en lui - même , et se dé- ployait dans toute son originalité . Quand ce temps d'éblouissement fut passé ; quand , au com- mencement du règne de Louis XV , la ...
Page 10
... propre à troubler le Parnasse , et à mettre aux prises le peuple colère des savants , qu'en prononçant ces mots , je crois sonner la charge et les voir courir aux armes . Une autre de leurs prétentions , c'est qu'il doit se trouver chez ...
... propre à troubler le Parnasse , et à mettre aux prises le peuple colère des savants , qu'en prononçant ces mots , je crois sonner la charge et les voir courir aux armes . Une autre de leurs prétentions , c'est qu'il doit se trouver chez ...
Page 21
... propre naturel . On leur trouve des caractères qui semblent se contredire ; ils sont charitables et ils sont cruels ; quoiqu'ils soient paresseux dans leurs actions , il leur est ordinaire d'aller vite en marchant ; ils méprisent trop ...
... propre naturel . On leur trouve des caractères qui semblent se contredire ; ils sont charitables et ils sont cruels ; quoiqu'ils soient paresseux dans leurs actions , il leur est ordinaire d'aller vite en marchant ; ils méprisent trop ...
Page 23
... sa justification : c'est que Molière avait plus de matière que lui , ou du moins de la matière plus propre pour le théâtre : les caractères en France sont généraux et comprennent toute une espèce de gens , sur les Anglais . 23.
... sa justification : c'est que Molière avait plus de matière que lui , ou du moins de la matière plus propre pour le théâtre : les caractères en France sont généraux et comprennent toute une espèce de gens , sur les Anglais . 23.
Page 48
... quelques- uns de ces Français trouvent peut - être , par cela même , l'injure un peu réparée , tant ils s'estiment eux - mêmes et tiennent à gloire le nom Français . C'est ainsi que les nations ont leur amour - propre 48 Troisième lettre.
... quelques- uns de ces Français trouvent peut - être , par cela même , l'injure un peu réparée , tant ils s'estiment eux - mêmes et tiennent à gloire le nom Français . C'est ainsi que les nations ont leur amour - propre 48 Troisième lettre.
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Lettres sur les Anglais et les Français (1725) Béat Louis de Muralt,Otto von Greyerz Affichage du livre entier - 1897 |
Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 265 - D'un double cadenas font fermer les boutiques; Que, retiré chez lui, le paisible marchand 85 Va revoir ses billets et compter son argent; Que dans le Marché-Neuf tout est calme et tranquille, Les voleurs à l'instant s'emparent de la ville. Le bois le plus funeste et le moins fréquenté Est, au prix de Paris, un lieu de sûreté.
Page 261 - ... carrosses bientôt arrivant à la file, Y sont en moins de rien suivis de plus de mille; Et, pour surcroît de maux, un sort malencontreux Conduit en cet endroit un grand troupeau de bœufs. Chacun prétend passer; l'un mugit, l'autre jure; Des mulets en sonnant augmentent le murmure. Aussitôt cent chevaux dans la foule appelés...
Page 253 - L'un miaule en grondant comme un tigre en furie ; L'autre roule sa voix comme un enfant qui crie. Ce n'est pas tout encor : les souris et les rats Semblent, pour m'éveiller, s'entendre avec les chats, Plus importuns pour moi, durant la nuit obscure, Que jamais, en plein jour, ne fut l'abbé de Pure.
Page 264 - Je saute vingt ruisseaux, j'esquive, je me pousse ; Guénaud 2 sur son cheval en passant m'éclabousse : Et n'osant plus paraître en l'état où je suis, Sans songer où je vais, je me sauve où je puis...
Page 258 - En quelque endroit que j'aille, il faut fendre la presse D'un peuple d'importuns qui fourmillent sans cesse : L'un me heurte d'un ais dont je suis tout froissé ; Je vois d'un autre coup mon chapeau renversé.
Page 260 - Et des couvreurs grimpés au toit d'une maison En font pleuvoir l'ardoise et la tuile à foison. Là sur une charrette une poutre branlante Vient menaçant de loin la foule qu'elle augmente ; Six chevaux attelés à ce fardeau pesant Ont peine à l'émouvoir sur le pavé glissant ; D'un carrosse en tournant il accroche une roue, Et du choc le renverse en un grand tas de boue : Quand un autre à l'instant s'efforçant de passer Dans le même embarras se vient embarrasser.
Page 27 - Je crois pouvoir dire, sans vanité, que Molière n'a rien perdu entre mes mains. Jamais pièce française n'a été maniée par un de nos poètes, quelque méchant qu'il fût , qu'elle n'ait été rendue meilleure. Ce n'est ni faute d'invention ni faute d'esprit que nous empruntons des Français ; mais c'est par paresse : c'est aussi par paresse que je me suis servi de l'Avare de Molière.
Page 262 - Au milieu de la paix font voir les barricades "; On n'entend que des cris poussés confusément : Dieu pour s'y faire ouïr tonnerait vainement.