1188. Charles X. Autre sans signature (Tiolier). . 1207. Louis-Philippe. Essai de la pièce d'or de 100 francs 1831. Id. . Franc à cheval d'or. 1248. Denier de la seigneurie de Romorantin; gravé, Revue pl. XIX, n 30 . 1268. Gui de Nevers, denier d'Issoudun. 1281. Mahaut de Nevers. Piéfort du denier. 1325. Charles de France, duc de Guienne. Fort d'or. Gravé, Revue, 1868, pl. XX, no 35, . 1331. Gaston de Foix, seigneur de Béarn, franc à cheval. 1333. François Phoebus, écu d'or. 1341. Jean et Catherine de Navarre, ducat d'or. 1342. Ferdinand de Navarre, double ducat d'or. 1343. Id. ducat d'or. 1347. Id. écu d'or à la croix fleurdelisée. 1350. Jeanne d'Albret, écu d'or, 1571. 1352. Henri II et Marguerite, double écu d'or. 1353. Autre, H et M sous les bustes. 1426. Innocent X, écu d'Avignon; gravé, Revue, pl. X, no 37. 149 1433. Raimond IV, prince d'Orange. Florin d'or à l'écu. 485 1435. Jean II de Châlon. Florin d'or. . . 310 1439. Frédéric Henri, pr. d'Orange. Quadruple écu d'or. 120 1516. Philippe le Hardi, duc de Bourgogne. Gros tournois d'argent. 1553 et 1554. Guillaume de la Marck. Quart et huitième d'écu de 1555. Henri de Latour et Charlotte. Pistole d'or Id. Demi-cavalier (ridder) d'or, Deux tiers du lion d'or. 142 202 182 110 105 299 Grand écu d'argent. 1614 Noble d'or 1710. 1711. Demi-ducat d'or. DA MIHI VIRTU CONTRA HOSTES. 1718. Henri le Bon. Ducat d'or. 1678. François d'Alençon. FOVET ET DISCVTIT. 1582. Argent. 1700. René II, duc de Lorraine. Florin d'or.. Id. Demi-ducat d'or. Fr. 350 130 174 112 96 100 295 120 195 200 160 122 116 n° 7.. Id. 1722. Charles IV. Quart de teston. 1629. 1734. François III. François d'or. 1736. 1779. Hugues de Bar, évêque de Verdun. Revue num., 1859, pl. XXI, 1780. Éric de Lorraine. 1812. Haguenau. Ducat d'or de 1609. 1817. Thann. Double thaler de 1511. 1839. Honoré II, prince de Monaco; Doppia d'or, 1650. 1923. Marguerite de Foix, marquise de Saluce; écu d'argent, 1515. 1931. Henri IV, roi de Castille; écu d'or. 1949. Monnaie obsidionale de Casale; écu de 1628. 145 Le catalogue rédigé par M. Feuardent est accompagné de 3 planches gravées. Aux chiffres que nous venons d'indiquer, il faut ajouter 5 pour 100 afin d'établir les prix réels payés par les acquéreurs. La place nous manque pour en mentionner davantage; et cependant après les grosses sommes attribuées à des monnaies de première importance on pourrait relever des prix relativement très forts auxquels ont été portés des deniers de peu d'apparence. En fin de compte, cette vente, comme celle de M. Colson dont nous avons parlé dans notre dernier cahier, montre que le zèle pour nos monnaies nationales ne faiblit pas; et c'est fort heureux, car si quelques-unes d'entre elles offrent des beautés incontestables qui doivent séduire les amis de l'art, toutes sont intéressantes pour notre histoire, toutes ont droit à notre attention. Notre série royale française, la plus riche, la plus variée parmi toutes les séries qu'un peuple puisse montrer, ne saurait subir les caprices de la mode. Il se trouvera toujours de bons esprits pour l'apprécier et l'étudier comme elle le mérite, AMÉDÉE DE SALUCES ADMINISTRATEUR DES ÉVÊCHÉS DE VALENCE ET DE DIE. (Extrait du tome XIV (nouvelle série) de la Revue numismatique, La monnaie d'argent que MM. Rollin et Feuardent ont confiée à mon examen était, il y a peu d'années encore, extrêmement rare. M. Poey d'Avant, lorsqu'il rédigeait ses Monnaies féodales, n'en avait connu qu'un exemplaire, et il en donne un dessin peu satisfaisant; car on yoit, au revers, une légende Composée des caractères BCCAR: ZCOMIII. DVEVLENEDn (pl. CIII, no 16). Dans le texte (t. III, p. 14), on trouve une autre leçon : BECAR: ZCOMITAT. D. VALE EDN; et l'auteur : « Je ne sais pas si cette curieuse pièce appartient bien aux évêques de Valence, et s'il ne faudrait pas les renvoyer à la fin du monnayage comtal. Amédée de Saluces a bien été évêque de Valence et de Die; mais, sur cette monnaie, il ne que le titre d'administrateur des comtés de Valence et de Die. Quant aux cinq premières lettres de la légende du revers, que pourtant je crois avoir bien lues, j'ignore complètement leur signification. Une pièce mieux conservée viendra, je l'espère, lever tous les doutes.» ajoute prend Sur l'exemplaire dont nous donnons ici la gravure, on lit d'un côté + A: DE SALUC : ADMISTRATOR : (Amedeus de Saluciis administrator), et de l'autre : + ECCAR' Z COICTAT : UAL: ZDYEN (Ecclesiarum et comictatuum Valentinensis et Dyensis). A dire le vrai, je crois bien que ceci ne constitue pas une variété nouvelle et que les différences qu'on peut noter dans les anciennes transcriptions tiennent à une appréciation insuffisante des formes paléographiques. Au lieu de BCCAR ou BECAR, on reconnaîtra, sans beaucoup de peine, que la monnaie porte ECCAR' avec un R traversé par un signe d'abréviation, ce qui indique le génitif pluriel ecclesiarum. On voit donc qu'Amédée de Saluces s'intitule administrateur des églises, c'est-à-dire des deux évêchés et des comtés de Valence et de Die. La monnaie est bien épiscopale; on ne saurait en douter. En 1383, Guillaume de la Voùte fut nommé évêque d'Albi et laissa vacant le siège de Valence. On lui donna pour successeur, la même année, Amédée, fils de Frédéric de Saluces et de Béatrix de Genève. Mais, toujours la même année, le 23 décembre, Clément VII (Robert de Genève), parent de ce dernier, le nomma cardinal-diacre (1). Amédée était élu évêque, mais non consacré. On lit, en effet, dans la Vie de Clément VII, par Baluze : « Duos etiam diaconos ordinavit, videlicet dominos Amedeum de Saluciis, Pedemontanum, tunc electum Valentinensem, nepotem vel consanguineum suum proximum, et prædictum magistrum Petrum de Fitiniaco, licet grandævum (2). Ainsi donc, à la fin de 1383, Amédée de Saluces se trouvait en même temps évêque élu de Valence et cardinal-diacre. Dès lors, on comprend que de simples évêques n'osassent pas donner la consécration épiscopale à un personnage auquel le pape venait de conférer la pourpre. D'un autre côté, on sait bien que les cardinaux ne jouissaient pas, pendant le moyen (1) Gallia christiana, cont. par B. Hauréau, t. XVI, col. 327. (2) Vitæ paparum Avenionensium, 1693, in-4o, t. I, col. 509, |