Vladimir (980-1014), se livre au culte

des idoles et à l'amour des femmes; prend

plusieurs villes aux Slaves polonais, pousse

ses conquêtes jusqu'au golfe de Finlande;

il immole à ses dieux deux Variègues; sou-

met les Radimitches rebelles, défait les

Bulgares orientaux, et les peuples qui por-

tent des lapti. Après s'être emparé de Kher-

son, il embrasse le christianisme, condition

sous laquelle les empereurs Basile et Cons-

tantin lui donnent en mariage la princesse

Anne, leur sœur; fait construire plusieurs

églises, ordonne au peuple de se faire bapti-

ser; fonde des écoles; partage ses États

entre plusieurs de ses fils; nouvelles guerres

contre les Crovates et les Petchénègues ;

révolte d'un de ses fils; mort de Vladimir

sans successeur désigné; jusqu'à quel point

il a mérité le surnom de Grand, So b–

83 a.

Vladimir Monomaque (1113-1125) ac-

cepte le trône que lui offrent les Kiéviens;
ses fils se signalent, ainsi que lui, par des
expéditions contre des peuples ennemis; il
porte ses armes contre Andrinople; Alexis
Comnene, par son envoyé Néophyte, le pro-
clame césar ou tsar de Russie; fermeté unie
chez lui à la douceur; son neveu Yaroslaf,
qui veut reprendre la ville de Vladimir, pé-
rit dans une embuscade; piété, sagesse de
V. Monomaque, 87 a, 88 a.

Volga, étendue de son cours; cau insa-
lubre dans sa partie supérieure; reçoit par
la Kama les produits de la Sibérie, 12 b;
semblable à un tronc dont les branches com-
muniquent à trois mers, 14 a; commence
à être navigable à Rjef, 48 b.

Vologda, chef-lieu du gouvernement de
ce nom; sol couvert en grande partie par
des lacs, des forêts et des marécages; bois
de construction, goudron, quelques four-
rures; mines de fer, salines, 50 a.

Voltaire, a reçu des documents d'Élisa-
beth Pétrovna, 272 b.

Voronéje, chef-lieu du gouvernement de
ce nom; étendue; population qui ne répond
pas à la fertilité du sol, 52 b.

Yaïk, ancien nom du fleuve Oural, cause
de ce changement de dénomination, 12 b,
341 b.

Yak (l') ou boeuf grognant, manque en-
core à l'Europe, 17 b.

Yakoutsk, province de la Sibérie; l'or
ganisation n'en est pas arrêtée, 60 b.

Yaropolk (972-980), règne à Kief; son

Vsevolod, un des fils de Yaroslaf, est

battu par Sékal, prince des Polovtsi qui,

après s'être emparés d'une partie des côtes

de la mer Noire, avaient fondu sur la Rus-

sie, 85 b, 86 a; de 1078 à 1093 succède à

son frère Ysiaslaf; invasion des Bulgares

dans les terres de Mourom; peste et famine

qui favorisent les brigandages des Polovtsi,

86 b.

Vsevolod-Olgovitch (1139-1146), s'em-

pare à main armée de la souveraineté à

Kief; fait la paix avec les fils de Monomaque

qu'il avait voulu dépouiller; les Novgoro-

diens sont en proie à l'anarchie; il profite

des dissensions de la Pologne pour la dévas-

ter; persuade à plusieurs princes de s'unir

à lui contre Vladimirko, souverain de Ga-

litch; il le réduit à une position critique et

lui accorde la paix; il réunit les princes et

leur désigne Igor pour son successeur: Igor

entre en Pologne pour soutenir Vladislas

son beau-frère, qui y recouvre quatre
villes: Vizna est cédée à la Russie; Vsévo-
lod est obligé de lever le siége de Zvénigo-
rod défendue par le valeureux voïévode
Jean; sa mort au milieu de nouveaux pré
paratifs de guerre, 89 a, b.

Y

Vsévold III (1176-1212), triomphe de
son neveu Mstislaf, qui bientôt après périt
avec le prince de Riazan: Sviatoslaf, récon-
cilié avec Vsevolod, règne à Kief; Vsevolod
entre dans le pays des Bulgares; révolte
des Lithuaniens, guerre contre les Polovtsi ;
sa politique pour arriver à l'unité monar-
chique; il réduit les Novgorodiens à accep-
ter pour prince son jeune fils; puis le rem-
place par son fils Constantin, plus âgé;
marche vers Moscou, s'empare des biens
des princes de Riazan; déclare libres les
Novgorodiens, puis leur impose de nouveau
son jeune fils Sviatoslaf; désigne pour son
successeur son fils Constantin qui lui déso-
béit; pour le punir, il laisse sa couronne à
un autre de ses fils, nommé Georges; fon-
dation de l'ordre des chevaliers porte-glaive,
94 b-97 a.

frère Oleg, qui régnait sur les Drevliens,
lui déclare la guerre et périt dans une dé-
route; son second frère Vladimir, qui ré-
gnait à Novgorod, se réfugie chez les Va-
riegues; puis revenant avec un grand nombre
de Normands il assiége, dans Kief, Yaro-
polk qui se rend à sa merci : il le fait assas
siner, 80 a, b.