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dre part. Le prêtre reçoit ensuite des mains de son esclave une coupe de bouza et un morceau de pain. Il les élève vers le ciel, en adressant une prière à Dieu, pour qu'il daigne bénir cette offrande. Cela fait, il passe la coupe et le pain au plus ancien des assistants, et répète cette cérémonie autant de fois qu'il y a de vieillards dans l'assemblée.

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LÉGISLATION. Ce peuple ne fait pas de lois; des usages consacrés par le temps lui tiennent lieu de code.

Les nobles se réunissent à diverses époques pour débattre les affaires d'un intérêt général; ces assemblées, présidées par le membre le plus ancien, se nomment Pok.

Dans chaque tribu, les anciens forment un tribunal devant lequel viennent comparaître tous les individus soupçonnés d'un délit quelconque. La peine de mort n'est pas en usage; les châtiments graves sont l'amende, l'exil et l'esclavage. Le crime réputé le plus atroce aux yeux des Tcherkesses est le parjure. Čelui qui a engagé sa foi, s'il vient à la violer, est vendu aux Turcs. Le meurtrier est condamné à payer, à titre d'amende, neuf têtes de gros bétail, et à compter aux parents de la victime une forte indemnité. Le voleur pris en flagrant délit est condamné, en punition de sa maladresse, à une forte amende et à la restitution de sept fois la valeur de l'objet dérobé.

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MOEURS NATIONALES. - Les Tcherkesses ont de singulières idées sur la propriété. Le vol et le brigandage sont chez eux des titres de gloire dont le souvenir se transmet comme un précieux dépôt aux générations les plus reculées. S'il naît un fils à un prince ou noble, l'enfant est secrètement enlevé par un voisin qui, le lendemain, se fait connaître et se constitue Atalik, c'est-à-dire père nourricier. Il donne tous ses soins au jeune enfant, lui apprend, quand l'âge le permet, le métier des armes, les exercices chevaleresques, et surtout l'art de voler avec adresse. Enfin, lorsque l'élève a donné des preuves manifestes

de sa bonne éducation, ou, en d'autres termes, quand il a volé son atalik, celui-ci le rend au père, et conserve dans la famille les droits de parenté. Quand un prince va à la guerre, il est suivi de tous ses vassaux; mais lorsqu'il va voler, il n'est accompagné que de ses proches et de ses intimes amis.

Les Teherkesses ne sont soumis qu'en apparence à la Russie; ils sont, de fait, indépendants; plusieurs de leurs princes sont même salariés par cette puissance, sous la condition qu'ils renonceront à leurs incursions hostiles. Du reste, il existe parmi eux, comme chez les Abases, et généralement chez toutes les nations belliqueuses du Caucase, un usage qui rappelle les mœurs patriarcales; c'est celui de l'hospitalité des Konak. Il suffit à un étranger de savoir le nom d'un prince, d'un noble, d'un personnage quelconque, et de déclarer qu'il se met sous sa protection, pour être respecté et bien traité. Le protecteur prend alors le titre de Konak; il est obligé, sous peine d'infamie, et même de chatiments corporels, de défendre son protégé,de l'admettre au foyerde l'hospitalité, de le nourrir, de le faire accompagner dans ses voyages, de le chérir enfin, et de le traiter comme son enfant. Cette admirable institution suffirait seule pour réconcilier ces peuples bar bares avec l'humanité. Il est vrai qu'ils y ajoutent quelques formes qui ne sont pas dénuées de tout ridicule; c'est ainsi qu'un étranger acquiert forcément le droit de famille lorsqu'il a pu presser de sa bouche le sein nu de la maîtresse de la maison. Il est alors censé avoir sucé son lait, et il acquiert un père, une mère et des frères, tous obligés de le défendre et de le bien traiter.

Avant que la Russie eût entièrement réuni la région caucasienne à ses possessions, les jeunes filles tcherLesses étaient fort recherchées par les pourvoyeurs de harems. Les princes avaient plus particulièrement le privilége de ce commerce; ils calcu-.. laient leur fortune sur le nombre des

vassales dont ils pouvaient disposer. Les unes étaient conduites à Anapa et à Poti, d'où on les faisait passer à Constantinople ou en Égypte; les autres étaient vendues sur divers marchés de la Géorgie et de l'Arménie, et embarquées, assez communément sur la mer Caspienne ou sur l'Araxe, pour être transportées dans la Perse. M. A. Jaubert, qui voyageait en Arménie en 1806, dit avoir rencontré trois jeunes filles tcherkesses, que l'on conduisait à un marché d'esclaves. Elles étaient couvertes de haillons à peine suffisants pour les garantir de l'inclémence de fa saison, avaient l'air souffrant, et paraissaient impatientes d'arriver à leur destination. Quand elles voulaient se reposer l'une d'elles se résignait, à tour de rôle, à servir d'oreiller à ses compagnes. Nous ne sauriors trop répéter, d'ailleurs ce que nous avons dit déja, qu'il serait absurde de s'apitoyer sur le sort de ces jeunes filles, puisque le bonheur étant relatif, le leur consiste principalement dans ce qui nous paraît digne de notre pitié. Peu considérées dans leur pays, mal nourries et mal vêtues, tout leur espoir était d'être un jour vendues et mariées, pour goûter les délices du sérail.

Cependant, il est juste d'ajouter que les femmes tcherkesses ne sont point aussi jalousement surveillées que celles de la plupart des peuples caucasiens. Les jeunes gens des deux sexes dansent et jouent ensemble; les femmes mariées reçoivent même les étrangers. Mais il est un homme, un seul homme dont la présence est pour une Circassienne un objet de scandale, c'est

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pirant sont agréés, on lui répond avec modestie de s'adresser à la famille, qui équivaut, dans toutes les langues du monde, à l'aveu positif d'une réciprocité de sentiments. Un ami se charge alors de porter la demande aux parents, et quand ceux-ci ont donné leur consentement, les chefs des deux familles s'abouchent pour stipuler le montant de la dot. Mais, tandis que chez nous c'est la future qui apporte un douaire, en Circassie c'est l'époux qui est grevé de cette charge. S'il appartient à la première classe de sa tribu, il offre à sou beau-père une cotte de mailles, riche présent de 2 à 3000 piastres; dans le cas contraire, il donne des chevaux, des esclaves, des armes, des étoffes ou des troupeaux.

Une fois les conventions acceptées, le futur époux, aidé de ses amis, enlève sa fiancée, autre cérémonie tellement opposée à nos idées, qu'elle semble en être la critique. La jeune fille est conduite chez un voisin, où ses parents, armés de bâtons, viennent bientôt la réclamer. Une seconde troupe, également pourvue de bâtons, fait mine de vouloir défendre cette précieuse conquête, et les deux partis se livrent un simulacre de combat qui cesse aussitôt qu'on voit paraître l'époux tenant sa fiancée par la main. Son parti crie victoire, l'autre paraît se résigner; tous se rendent à la demeure du mari, et les réjouissances commencent aussitôt; mais ce peuple bizarre, mélange incompréhensible de bonnes et de mauvaises qualités, porte à un tel degré le scrupule de la chasteté, que, chez lui, ce serait une honte pour deux époux de se montrer ensemble en public. C'est le mari qui, en chevalier galant, abandonne la place, et pendant que tous les conviés se livrent aux plaisirs de la danse et à ceux de la table, il se cache dans les bois jusqu'à la nuit close. Ses amis viennent alors le chercher pour le conduire à la chambre nuptiale. Il en sort au point du jour, regagne sa retraite et continue ce manége pendant deux mois. Au bout de ce temps il évite

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encore, autant que possible, de se rencontrer publiquement avec sa femme, et souvent, plutôt que de se laisser surprendre avec elle, il lui arrive de sauter par la fenêtre. Lorsqu'il lui naît un fils, il manifeste le même sentiment de honte et va de nouveau se cacher dans les bois : « Chaque fois, a dit M. Thaitbout de Marigny (*), que je demandais à mon Circassien a des nouvelles de sa femme ou de ses enfants, il me répondait d'un air « confus et embarrassé. » Si l'enfant est du sexe féminin, la mère lui donne un nom et se charge de son éducation; si c'est un garçon, la nation l'adopte, et un voisin ou un parent vient le réclamer. C'est l'Atalik, dont nous avons déja parlé.

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REPAS.-Les Tcherkesses observent rigoureusement l'usage singulier de boire toujours trois verres de la liqueur qui leur est offerte, et cela quelle que soit la dimension du vase et la qualité du liquide.

Quand un étranger s'assied à la table de l'hospitalité, sous la hutte d'un Tcherkesse, le chef de la famille se tient respectueusement auprès de lui et ne prend place que quand il a fini. Les femmes mangent à part dans une chambre séparée. Après le repas des membres de la famille, les ainis et les vassaux viennent à leur tour se nourrir des débris du festin, les serviteurs leur succèdent, et lorsqu'il s'agit d'un repas extraordinaire, il n'est pas rare de voir tout un village y prendre part.

Les plats sont servis à l'usage turc sur une petite table ronde : ils consistent en viandes rôties, en venaisons, en poissons salés, miel, racines, fruits sauvages, et surtout en gorni, ou millet bouilli avec du sel, qu'ils appellent plus communément pasta, mot qui sans doute leur a été apporté par les Génois. Les convives se servent de leurs doigts en guise de fourchette, mais ils connaissent l'usage des cuillers en bois. Leur boisson habituelle est le bouza; c'est une eau dans laquelle on a fait fermenter de la fa() Voyage en Circassie, 1818.

rine de millet. Ils aiment le vin et l'eau-de-vie. Lorsque les convives d'un rang élevé veulent donner à un des assistants des preuves d'attachement et de complaisance, ils choisissent un bon morceau et le lui jettent comme on ferait à un chien; il est rare que l'homme ainsi favorisé ne reçoive pas cette offrande avec autant d'adresse et de reconnaissance que le fidèle quadrupède.

Ils aiment passionnément le tabac, qu'ils fument dans des pipes de 4 á 5 pieds de longueur. MALADIES, MÉDECINS. La sobriété est une des vertus du Tcherkesse. Quand il va en expédition, il porte un petit sac plein de pasta, suspendu à la selle de sa monture, et, pendant plusieurs jours, cette seule nourriture peut lui suffire.

Une grande longévité n'est pas chose rare dans les montagnes de la Circassie; peu de maladies y sont connues, mais deux fléaux y exercent fréquemment d'épouvantables ravages: la peste et la petite vérole. Le premier est la conséquence des relations de ce peuple avec les Turcs, et quoique ne partageant pas les idées de fatalisme de ces derniers, les Tcherkesses n'opposent aucun obstacle à l'envahissement de la fatale contagion, leur ignorance les portant à juger inutiles toutes précautions et tous remèdes. Quant à la petite vérole, ils ont commencé, depuis quelques années, à prendre de sages mesures pour s'en préserver Lorsque les premiers symptômes de cette maladie viennent à se manifester chez un Tcherkesse, on se hâte de le transporter dans une chambre séparée, où ne sont admises, pour le soigner, que les seules personnes qui déja ont été atteintes du même mal. Les parents du malade cessent, en signe de deuil, de vaquer à leurs travaux habituels; ils laissent croître leurs ongles, ne changent plus de vêtements et ne font aucune ablution. Cet état de privation dure autant que le danger, mais quand il est passé, le deuil se termine par des rejouissances

et un sacrifice solennel.

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L'UNIVERS.

Parmi les médecins, quelques-uns sont Turcs, les autres Géorgiens ou Tcherkesses; mais tous, indistinctement, donnent dans l'exercice de leur profession des preuves incontestables d'une excessive ignorance ou d'une impertinente fourberie: les Turcs font usage principalement d'amulettes et de prières; leurs confrères emploient la saignée, quelques simples, dù miel, de la cire ou du beurre. On ne sera pas surpris d'ailleurs d'apprendre que le traitement des plaies chez ce peuple guerrier se pratique avec succès; ici l'expérience a suppléé à la science. Les médecins se servent uniquement, dans ces circonstances, de substances végétales; mais ils s'unissent aux parents et aux amis du blessé pour se livrer au plus bizarre cérémonial. D'abord ils font enlever soigneusement toutes les armes qui tapissaient les murs de sa chambre; puis ils déposent au pied de son lit un soc, un marteau et un bassin plein d'eau avec un œuf dedans. Chacun des visiteurs prend le marteau en entrant et frappe trois coups sur le soc; il trempe ensuite ses doigts dans l'eau, et en asperge le patient, en priant Dieu de lui rendre la santé : c'est encore là un souvenir bien caractérisé d'une cérémonie chrétienne. Les assistants passent la soirée à jouer de divers instruments et à répéter des chansons guerrières composées en l'honneur du malade, afin, peut-être, de soutenir son courage et de ranimer ses forces. Les jeunes filles dansent des rondes, et les vieillards récitent des fables jusqu'au moment où le souper est servi. Après le repas, les jeux bruyants, les danses et les chansons recommencent de plus belle et se prolongent pendant toute la nuit.

Si le blessé guérit, on offre un sacrifice à Dieu; s'il meurt, les femmes commencent à pousser des cris affreux qui attirent tout le voisinage. FUNÉRAILLES. funt, lavé avec soin, rasé et revêtu Le corps du déd'habits neufs, est placé sur une natte. Auprès de lui sont déposés ses habits les plus riches; ses armes forment

un trophée au seuil de la porte. Les les hommes se frappent silencieusement femmes ne cessent de crier, tandis que la poitrine. Le sacrifice expiatoire commence, et, selon la qualité et les resdéfunt, il consiste à immoler un bœuf, sources de la veuve ou de la mère du de la victime servent ensuite au repas un mouton ou une chèvre; les chairs des funérailles. Vingt-quatre heures après le décès, le corps est transporté à sa dernière demeure. Les vieillards marchent en tête du cortége, les jeunes gens portent la bière ou marchent font paraître une grande douleur, en à ses côtés, les femmes suivent et s'arrachant les cheveux ou se déchirant les chairs. Quand la tombe a sent du gomi et du bouza : c'est un reçu son dépôt, les parents y déporepas offert aux passants pour honorer la mémoire du défunt. La cérémonie se termine par un tir à la cible, eta, enfin, par le récit d'un poëme sorte d'oraison funèbre en l'honneur du mort; après quoi, les assistants se retirent en silence. Mais, l'année suivante, à pareil jour, les parents et les amis de la personne décédée viennent célébrer sur son tembeau l'anniversaire de ce triste événement. Les sacrifices expiatoires, les festins, les chevaleresques, pratiqués dans cette courses, les luttes et tous les jeux circonstance, rappellent les mœurs de la Grèce, et on croit, quand on d'Homère ou de Virgile. Si la famille en écoute le récit, lire un passage est riche, elle offre aux vainqueurs des étoffes, des armes, des chevaux des esclaves, et quelquefois même une cotte de mailles.

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Le Tcherkesse ceint habituellement COSTUME ET PHYSIONOMIE. plusieurs brasses de cordes autour de ses reins, pour être toujours prêt à attacher les bestiaux ou les étrangers qui pourraient lui tomber sous la main. Les nobles, dans leur costume de guerre, portent un casque surmonté d'une pointe, une cotte de mailles, des gantelets et des brassards, quois, le fusil et les pistolets, le sale tout en acier poli. L'arc et le car

bre, le poignard et le plète, sorte de fouet terminé par une plaque de cuir, complètent leur accoutrement, sur lequel ils jettent quelquefois un manteau à longs poils (voir pl. 8, n° 3). Ils tirent leurs cottes de mailles du pays des Abases, ou de la tribu des Koubitchi, dans le Daghestan. Leur habit civil consiste en un petit bonnet ouaté ayant la forme d'une couronne fermée, en un surtout très-court, sur la poitrine duquel il y a, de chaque côté, une rangée de petites poches à cartouches, et en bottes rouges à talon haut. Les princes et les Ouzden seuls ont le privilége de combattre à cheval.

Chez cette nation, les hommes ont l'air martial et fier, la taille élancée et svelte, les cheveux et les yeux noirs, et le teint brun. On connaît la réputation de beauté des Circassiennes; elle est peut-être un peu exagérée, mais ce n'est pas la faute de la nature, qui leur a donné des yeux larges et brillants, des traits généralement beaux et réguliers, et un profil grec, que couronnent les lignes suaves d'un front gracieux; ici encore, ce sont les meurs qu'il faut en accuser. On peut dire, en effet, que les jeunes Circassiennes font tous leurs efforts pour s'enlaidir. D'abord, elles portent, dès l'âge de la puberté, des camisoles de peau tellement serrées, que leur respiration en est gênée. Ce vêtement incommode leur couvre la poitrine et le buste jusqu'aux hanches, et il a pour but d'empêcher le développement de la gorge, car il serait honteux à une jeune fille de ressembler à une femme mariée. C'est à l'époux seul qu'il est réservé d'enlever ces fâcheuses entraves: armé du quindjal (*), son premier soin, dans fa nuit des noces, est de couper la camisole de sa fiancée, non sans danger de la blesser.

Une taille mince et droite étant, dans les idées de ce peuple, une des plus indispensables conditions de la beauté, les jeunes filles mangent fort

(*) Poignard à fil tranchant.

peu, de crainte d'engraisser. Elles se teignent les ongles en rouge, et cherchent enfin à effacer leurs formes sous un amas de voiles et de bijoux, la plupart d'assez mauvais goût. Elles se coiffent de ce ridicule bonnet, en forme de melon, dont se servent les hommes dans le costume civil; elles portent aussi des culottes, et font usage de souliers montés sur de petites planchettes carrées, de la hauteur d'un demi-pied.

Les Tcherkesses font surtout consister leur luxe dans le nombre et la propreté de leurs armes. A peine levés, ils les examinent, les nettoient, renouvellent les amorces des armes à feu, et les suspendent symétriquement aux murs de la pièce principale de leur cabane. Quant au poignard, ils ne s'en dessaisissent jamais, et même ils s'éloignent rarement de chez eux, pour une simple promenade, sans avoir une paire de pistolets à la ceinture, un L'industrie de cette sabre au côté, et un fusil sur l'épaule. INDUSTRIE. nation est des plus limitées; elle possède pourtant de nombreux haras d'une très-belle race de chevaux dont elle trouve un abondant débouché sur le marché de Tiflis. On évalue à 20,000 le nombre des chevaux circassiens qui se vendent annuellement sur cette place. La généalogie des meilleures races est connue dans toute la contrée; eile influe singulièrement sur le prix des individus. La noblesse d'un cheval est indiquée par une marque particulière à sa race; il porte sur une cuisse cette honorable cicatrice. Mais on a constaté, depuis quelques années, plus d'un exemple de supercherie à cet égard; y mettaient inconvénient qui était jadis inconnu, car alors les Tcherkesses la plus grande bonne foi, et Pallas assure même qu'une fraude de ce genre était punie de mort. Ils élèvent encore des abeilles, des moutons, chèvres, des buffles et des bœufs.

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Quelques cabanes en claies d'osier, enduites d'argile, recouvertes en paille, et disposées quadrangulairement avec une cour commune dans le centre, forment leurs villages.

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