sur la littérature, la philosophie, la politique, les Beaux-Arts, etc. De plus il a publié dans la Bibliothèque de philosophie contemporaine, la Philosophie individualiste, étude sur G. de Humbold (1864), une traduction de l'Histoire de la philosophie, de Ritter, avec une introduction (3 vol., 1861), les OEuvres de Madame d'Épinay (2 vol., 1869). Il a longtemps été chargé de la critique littéraire au Temps, puis il a dirigé la Revue moderne, la Revue politique; gérant de la Revue des Deux Mondes, pendant quelque temps il a en outre collaboré à la Revue des Cours publics, à la Revue nationale, à la République française, etc. Élu membre de l'Académie française, le 25 mars 1893, en remplacement de Renan (fauteuil XXIV). Un premier scrutin avait donné, le 2 février 1895, les résultats suivants : Après le cinquième tour l'Académie avait renvoyé l'élection à une date ultérieure. Le 25 mars le scrutin a donné les résultats suivants : M. Challemel-Lacour a été reçu le 25 janvier 1894, par M. G. Boissier. Grand-Croix de l'O. de N.-D. de Villa-Viçoza (Por tugal, etc.). études à Marseille; les complète à Paris, au lycée Louis-le-Grand; se présente sans succès à l'École normale en 1869; la guerre franco-allemande l'empêchant de renouveler cette tentative, il se tourne vers la littérature et débute à la Revue bleue où une étude sur un ouvrage de M. Wallon, Saint-Louis et son temps, est très remarquée. Il passe ensuite à la Revue des Deux Mondes dont il devient le secrétaire de la Rédaction. Nommé maître de conférences de langue et littérature française à l'École normale (1886) il devient directeur de la Revue des Deux Mondes après la mort de Dalloz. M. Brunetière a publié : Études critiques sur l'histoire de la littérature française (1880); Nouvelles études critiques sur l'histoire de la littérature française (1882); le Roman naturaliste (1883); Histoire et littérature (1884); Nouvelles études critiques (1887); Nouvelles questions de critique (1890); De l'Évolution des genres dans l'histoire de la littérature (4 vol. 1890-93), etc. Plusieurs de ces ouvrages ont été couronnés par l'Académie française. Élu membre de l'Académie française le 8 juin 1893, en remplacement de John Lemoinne (fauteuil X). M. Brunetière s'était présenté le 1er mai 1890 (scrutin sans résultat) et le 11 décembre 1890, au fauteuil d'Emile Augier (M. de Freycinet, élu); le 2 juin 1892 au fauteuil de l'amiral Jurien de la Gravière (M. Lavisse, élu); il a été reçu le 15 février 1894, par M. d'Haussonville. Chevalier de la Légion d'honneur. Né à la Fortuna-Cafeyere (Santiago-de-Cuba) le 22 novembre 1842. Commence ses études au collège de Saint-Vincent, à Senlis (Oise); les continue à l'Université de la Havane, puis vient faire son droit à Paris et suit les cours de l'Ecole des Chartes. Débute dans la littérature à la Revue de Paris (1862); collabore ensuite à la Revue Française, à la Renaissance, au Temps, au Journal des Débats, à la Revue des Deux Mondes, etc. Il a publié une traduction de la Conquêle de la Nouvelle Espagne et plusieurs volumes de vers les Trophées, les Conquérants, etc. |