Et non moins de prolixité, Qui ne sera jamais bloqué, Mais dont le grenadier qui s'offre à sa défense Rendroit bon compte un jour si, contre l'apparence, Il pouvoit se voir attaqué Sur cette chétive éminence. Encor voulons-nous moins que cette jouissance Ce n'est pour le moment qu'un titre sans séance, Que dans notre reconnoissance, Jusqu'à l'instant qu'il plaise au maître souverain De rappeler à lui l'ame du châtelain Dont nous briguons la survivance. Mais comme ce vieux paladin, Quoique goutteux, octogénaire, S'aime beaucoup dans ce bas hémisphere, Et n'aima jamais son prochain; Que sait-on? hélas ! le vieux reître, Très choyé, très soigneux des restes de son être, Et quand il aura tout conté Sur Hochstet et sur Ramillies, Comment on eût mieux fait, ce qu'on eût emporté De gloire, d'immortalité, Quand il aura bien exalté Des maréchaux défunts dépeint les effigies, 241 Du temps passé, seul temps par lui toujours vanté; Après qu'il aura joint à cette kyrielle Ce que dans sa baraque il compte faire un jour, " " Mon pont-levis, ma forteresse, Mon aumônier, ma garnison, « Le roi mon maître, mon canon »; Tout cela dit et fait, et deux ans qu'on lui laisse, Nous l'endormir chrétiennement, Pour son bonheur et pour le nôtre ! 2 Plus jaloux qu'un parent d'orner ses funérailles, Lui fera dresser de grand cœur Toute la pompe des batailles ; Que, pour mieux décorer son convoi, son tombeau, Ce qui peut manquer au château, Que tous les vieux fusils ce jour-là sortiront Pour annoncer au loin sa marche funéraire ; Qu'avec les honneurs de la guerre. FIN. |