Oeuvres complètes de Chamfort, recueillies et publ. par P.R. Auguis, Volume 4 |
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Oeuvres complètes de Chamfort, recueillies et publ. par P.R. Auguis, Volume 1 Sébastien Roch Nicolas Chamfort Affichage du livre entier - 1824 |
Oeuvres complètes de Chamfort, recueillies et publ. par P.R. Auguis, Volume 2 Sébastien Roch Nicolas Chamfort Affichage du livre entier - 1824 |
Oeuvres complètes de Chamfort, recueillies et publ. par P.R. Auguis, Volume 3 Sébastien Roch Nicolas Chamfort Affichage du livre entier - 1824 |
Expressions et termes fréquents
ACHMET acte acteurs action affreux Agamemnon aime ALMASIE amans amant âme amour Andromaque Aristote AZÉMIRE Bajazet beauté BELTON BETTI bonheur Byzance caractère chant cher choeur ciel Cinna cœur combats comédie comique Corneille courroux crainte crime cruel dénoûment dessein dialogue dieux discours doit DORNAL douleur dramatique enfans Eschyle esclave fable fille fils frémis frère fureur gloire Grecs haine HASSAN Hélas Hermione héros homme incidens J'ai KALED l'action l'âme l'amitié l'amour l'art l'intérêt lieux long-temps lyrique Mahomet malheur Mérope Mithridate monologue mouvemens MOWBRAI MYLFORD NÉBI OSMAN PALMIRE paraît parler passion père péril personnages Phèdre pièce pitié plaisir Plaute pleurs poème poète PRINCE prologue protase qu'un quelquefois raison récits ridicule rien Rodogune ROXELANE scène secret seigneur sentimens sentiment serait seul soins SOLIMAN Sophocle sort spectacle spectateur sujet sultan tendresse terreur Thamas théâtre Thespis tion tragédie tragique tremble trône vertus veut vœux voilà yeux Zaïre ZAYDE ZÉANGIR ZÉLÉNOR ZÉNIS
Fréquemment cités
Page 188 - J'aime, je l'avouerai, cet orgueil généreux Qui jamais n'a fléchi sous le joug amoureux. Phèdre en vain s'honorait des soupirs de Thésée : Pour moi, je suis plus fière, et fuis la gloire aisée D'arracher un hommage à mille autres offert, Et d'entrer dans un cœur de toutes parts ouvert.
Page 157 - J'ai pris soin de m'armer contre tous les poisons ; J'ai su, par une longue et pénible industrie, Des plus mortels venins prévenir la furie ; Ah ! qu'il eût mieux valu , plus sage et plus heureux , Et repoussant les traits d'un amour dangereux, Ne pas laisser remplir d'ardeurs empoisonnées * Un cœur déjà glacé par le froid des années ! De ce trouble fatal par où dois-je sortir?
Page 157 - Consultez ces héros que le droit de la guerre mena victorieux jusqu'au bout de la terre : libres dans leur victoire, et maîtres de leur foi, l'intérêt de l'état fut leur unique loi ; et d'un trône si saint la moitié n'est fondée que sur la foi promise et rarement gardée. Je m'emporte, seigneur...
Page 126 - L'Empire en est pour vous l'inépuisable source; Ou si quelque chagrin en interrompt la course, Tout l'univers, soigneux de les entretenir, S'empresse à l'effacer de votre souvenir.
Page 138 - Cinna, par vos conseils je retiendrai l'empire, Mais je le retiendrai pour vous en faire part.
Page 100 - Hélas! cours après lui, Fulvie, Et si ton amitié daigne me secourir , Arrache-lui du cœur ce dessein de mourir; Dis-lui... FULVIE. Qu'en sa faveur vous laissez vivre Auguste? EMILIE. Ah! c'est faire à ma haine une loi trop injuste. FULVIE. Et quoi donc? EMILIE. Qu'il achève, et dégage sa foi, Et qu'il choisisse après de la mort ou de moi.
Page 229 - ... lyrique. Il faut, à la vérité, qu'il se soumette en tout au musicien; il ne peut prétendre qu'au second rôle : mais il lui reste d'assez beaux moyens pour partager la gloire de son compagnon. Le choix et la disposition du sujet, l'ordonnance et la marche de tout le drame sont l'ouvrage du poète. Le...
Page 154 - Arsame.) Vous , que pour m'en venger j'implore désormais , Courez vous emparer du trône d'Arménie. Avec mon amitié je vous rends Zénobie; Je dois ce sacrifice à mon fils malheureux. De ces lieux cependant éloignez-vous tous deux : De mes transports jaloux mon sang doit se défendre ; Fuyez , n'exposez plus un père à le répandre.
Page 111 - On a déjà observé que le grand art de la tragédie est que le cœur soit toujours frappé des mêmes coups , et que des idées étrangères n'affaiblissent pas le sentiment dominant. Cet Oronte, qui ne paraît qu'au troisième acte, lui dit...
Page 216 - Dans ce composé tout est mensonge , mais tout est d'accord ; et cet accord en fait la vérité. La musique y fait le charme du merveilleux, le merveilleux y fait la vraisemblance de la musique : on est dans un monde nouveau ; c'est la nature dans l'enchantement et visiblement animée par -une foule d'intelligences , dont les volontés sont ses lois.