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cubiculariis, et illo comite palatii, vel reliquis quàm pluribus nostris fidelibus resederimus (1).

Clotaire III juge, avec les évêques et les seigneurs, une cause qui intéressait l'abbaye de Saint-Bénigne de Dijon (2).

Clotaire III, à la tête d'un arrêt par lequel il adjugea la terre de Noisy au monastère de Saint-Denis, s'exprime ainsi : « Clovis, roi des Français, homme << illustre. Comme nous étions au nom de Dieu, à Lu«< sarche dans notre palais, avec les hommes apostoliques nos pères en Jésus-Christ, Sigofride, Cons<< tantin, Gribon, Ursinien, évêques; et les hommes <«< illustres, Ragnoald, Nordebercth, Ermenfrid, grands; « Madelulfe, Erconald, gravions; Benoît et Char<«< doin, sénéchaux; et Marson, comte de notre pa<«<lais, pour entendre les différends de tous, et les <«< terminer par un jugement équitable (3).

Ce prince, à la tête d'un autre arrêt qu'il rendit à

(1) Marculf., l. 1, c. 25.

(2) Rec. des hist. des Gaules et de France, t. 4, p. 648.

(3) Chlodovius, rex Francorum, vir inluster. Cùm nos in Dei nomine Lusarca in palatio nostro, unà cum apostolicis viris in Christo patribus nostris, Sigofrido, Constantino, Gribone et Ursiniano, episcopis; nec non et inlustribus viris, Ragnoaldo, Nordeberctho, Ermenfrido, optematis (sic); Madelulfo, Erconaldo gravionebus; nec non et Benedicto et Chardoino, seniscalcis; seu Marsone comite palatii nostro, ad universorum causas audiendum, vel recto judicio terminandum resederimus.

Valenciennes l'année suivante, s'explique de la même manière (1).

Childebert III termina une contestation au sujet de la terre de Noisy, par un arrêt qu'il rendit avec les évêques, le maire du palais, les grands, les comtes, les sénéchaux, et tous ses vassaux assemblés avec lui à Compiègne, pour écouter les différends de tous ses sujets, et les terminer par un jugement équitable (2).

(1) Chlodovius, rex Francorum, vir inluster. Cùm nos in Dei nomine Valencianis in palatio nostro unà cum apostolicis viris in Christo patribus nostris, Ansoaldo, Godino, Anseberctho, Protadio, Savarico, Vulfecrhramno, Chaduino, Furnoaldo, Constantino, Abbone, Sterano, Gribone, episcopis; seu et illustribus viris Godino, Nodoberctho, Sarroardo, Ragnoaldo, Gunduino, Blidegario, Magnecario, Waldramno, Ermentario, Chagnerico, Burcelino, Sigoleno, optematis; Angliberctho, Ogmirectherio, Chillone, Andreberctho, Adalrico, Ghislemaro, Jonathan, Modeghisleno, comitibus; Chrodmundo, Godino, Sigofrido, Ghiboino, Ermenteo, Madlulfo, Arigio, Auriliano, grafionibus; Raganfredo, Morilione, Ermenrico, Leudoberctho, domesticis; Vulfolaico, Aiglo, Crodeberctho, Waldramno, referendariis; Chugoberctho, Landrico, seniscalcis; nec non et inlustri viro Audramno, comite palatii nostro, vel reliquis quàm plurimis nostris Fidelibus, ad universorum causas audiendas, vel recta judicia terminanda resederemus. (Ibid.)

(2) Childebercthus, rex Francorum, vir inluster. Cùm nos in Dei nomine compendio in palatio nostro unà cum apostolicis viris in Christo patribus nostris, Ansvaldo, Savarico, Furnocoaldo, Ebarico, Grimone, Constantino, Ursiniaco, episcopis; nec non et inlustri viro Pippino Majorimdomus (sic) nostro, Agnerico, Antenero, Magnechario, Grimoaldo, optematis; Ermentheo, Adalrico, 1. 10 LIV.

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Gontran voulant venger les outrages faits à la princesse Juconde, sa nièce, à la cour de Leuvigilde, roi d'Espagne, déclara la guerre à ce prince: il fit marcher son armée contre la province narbonnaise, qui était encore sous la domination des Goths. L'expédition fut malheureuse, et les Français furent entièrement défaits. Les restes de cette armée commirent à leur retour, sur les terres mêmes de la monarchie, les plus barbares hostilités, sans que les chefs se fussent mis en devoir d'arrêter la fureur du soldat. Le saint roi Gontran, qui était à Autun, voulant punir ces capitaines, convoqua quatre évêques qui se trouvaient alors en cette ville, et les seigneurs, et fit comparaître dans cette assemblée ces généraux coupables: Quatuor convocatis episcopis, dit Grégoire de Tours (1), nec non majoribus-natu laïcorum, duces discutere cœpit.

Dagobert étant à Metz, plaça sur le trône d'Austrasie Sigibert, son fils, de l'avis et du consentement des évêques et des seigneurs: Dagobertus Mettis veniens, dit Frédegaire (2), cum consilio pontificum seu et procerum, omnibusque primatibus regni sui consentientibus, Sigibertum filium suum in Austeregem sublimavit.

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Jonathan, comitibus; Vulfolaëco, Arghilo, Madlulfo, domesticis; Benedicto, Ermedramno, seniscalcis; Seo et Hocioberctho, comite palatii nostro, vel cunctis fidelibus nostris, ad universorum causas audiendum, vel recto judicio terminandum resederemus. (Ibid.) (1) L. 8, c. 30. (2) C. 75.

La cinquième des formules de Marculfe est un brevet de nomination faite par le roi à un évêché. Le prince y dit qu'il a été instruit de la mort d'un tel évêque; qu'après avoir mûrement délibéré avec les évêques et les grands sur le choix de son successeur, il s'est déterminé à nommer un tel au siége vacant : Quia cognovimus sanctæ recordationis domnum illum, illius urbis antistitem, evocatione divina ab hac luce migrasse de cujus successore sollicitudine congrua unà cùm pontificibus vel proceribus nostris pleniùs tractantes, decrevimus inlustri viro aut venerabili illi, in ipsa urbe, pontificalem in Dei nomine committere dignitatem.

Dagobert tint à Clichy une assemblée des évêques et des seigneurs, dans laquelle, de leur consentement, il assure l'asile de l'église de Saint-Denis (1).

Le même prince tint à Paris une pareille assemblée, pour confirmer les priviléges de l'abbaye de Saint-Denis (2).

Clovis II tint à Clichy une assemblée des évêques ct des seigneurs de son royaume, où, après avoir fait plusieurs réglemens pour le bien de l'Etat, il leur dit que son dessein est, s'ils le jugent convenable, si probaveritis esse utile, de confirmer le privilége du monastère de Saint-Denis, pour plusieurs raisons qu'il détailla. Tous les princes du royaume qui com

(1) Conciles d'Hardouin, t. 3, col. 2085.
(2) Ibid., t. 3, col. 2086.

posaient cette assemblée, ce sont les paroles de l'auteur, ayant attentivement écouté le roi, les évêques qui étaient présens approuvant la piété de ce prince, on dressa un acte tel que le roi le désirait, qui fut souscrit du roi, des évêques et des princes (1).

Childéric II, dans l'acte de fondation de Montirendé, dit qu'il l'a fait du consentement des évêques et des grands: Consensu episcoporum et optimatum nostrorum (2).

La reine Nantilde vint en Bourgogne avec son fils, le roi Clovis II, où elle assembla les seigneurs, évêques, ducs et grands, pour faire élire maire du palais de ce royaume Flaochat. Elle sut si bien les gagner chacun en particulier, qu'ils nommèrent Flaochat à cette dignité (3).

(1) Dum regem omnes regni principes hæc concionantem attonitis auribus diligenter intenderent, Pontifices qui aderant optimam devotionem regis adprobantes, præceptum ab ipso rege modo suprà scripto factum, tam rex quàm pontifices et principes qui præsentes aderant, firmaverunt. (Gesta Dagob., c. 51.)

(2) Rec. des Hist. des Gaules et de France, t. 4, p. 645. (3) Cùmque Nantechildis regina cum filio suo Chlodoveo rege in Burgundiæ regnum venisset, ibique omnes seniores, pontifices, duces et primates de regno Burgundiæ ad se venire præcepit: ibique cunctos Nantechildis singillatim adtrahens, Flaochatus, genere Francus, Major-domus in regnum Burgundiae, electione pontificum et cunctorum ducum, à Nantechilde regina in hunc gradum honoris nobiliter stabilitur. (Fredeg., c. 89.) On voit ici le terme seniores, senieurs, placé le premier, comme étant commun aux évêques et aux ducs, que l'on nomme ensuite

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