concurrens étaient libres de choisir leur sujet. M. Bignan a composé une Epitre à Cuvier, qui a mérité le prix, et une autre pièce intitulée Conseils à un Norateur, qui a obtenu l'accessit. Ainsi, comme l'a dit le secrétaire perpétuel, il a concouru contre lui-même. La lecture de la pièce couronnée a été souvent interrompue par de vifs applaudissemens. L'auditoire, qui avait applaudi le rapport spirituel et judicieux de M. Villemain, a ensuite entendu le discours de M. Tissot, directeur, sur les prix de vertu fondés par M. de Monthyon. M. Tissot a donné beaucoup de détails intéressans sur SauquetJavelot, qui, pendant une longue et pauvre vie, transformant sa chau « Et que dirait donc la pairie et cette royauté qu'elle sert, si le peuple, encore une fois souverain, interpré-mière en hospice de charité, a soigné tant le droit écrit actuel avec autant de justesse et d'énergie qu'il réfuta l'interprétation jésuitique de l'article 14 de la Charte octroyée, se présentait autour de leurs palais, la Charte à la main, ouverte aux articles 28 et 53? si la garde nationale, tenant aussi sa loi organique du 22 mai, venait dire hautement: Les juges naturels des Français, pour les délits qu'une loi promise n'a pas encore définis, ne peuvent être des pairs de France!.... Où seraient la pairie et la royauté, si ce peuple, dont cette Charte reconnaît la souveraineté, si cette milice citoyenne surtout, allaient se souvenir que leurs obligations ne se bornent pas à protester par écrit, et que la loi a confié des baïonnettes aux uns et la civilisation des pavés aux autres?..... » M. Plougoulm, substitut du procureur-général, a soutenu la prévention. Me Plocque a présenté la défense du prévenu. La cour, d'après la déclaration du jury, a condamné M. Jaffrenou à quatre mois de prison et 6000 francs d'amende, lesquels se confondront avec les précédentes condamnations. 27. Paris. Séance publique annuelle de l'Académie française. Cette solennité littéraire avait attiré un nombreux auditoire. Le rapport de M. Villemain a fait connaître le résultat du concours de poésie. Les les malades, pansé les blessés, sacrifié ses veilles, sa santé, ses labeurs au soulagement de toutes les souffrances humaines; sur cet admirable François Chaumel, qui, au péril de ses jours, s'obstinant à sauver de malheureux camarades tombés dans un puits recouvert par un éboulement, n'est parvenu à les rendre à la lumière qu'en faisant d'avance le sacrifice de sa vie miraculeusement épargnée; et sur les époux Joly, pauvres aussi, et qui, dans leur pauvreté, se chargeant de deux enfans idiots, comme d'un héritage, se sont dévoués à ces malheureux êtres, parias de la nature même, abandonnés de Dieu, et qui attiraient sur leur toit de chaume l'opprobre et la malédiction publique. On a adjugé aussi les prix destinés aux ouvrages les plus utiles aux mœurs, de la manière suivante : 1o huit mille francs à M. Aimé Martin, pour son livre De l'éducation des mères de famille; 2o huit mille francs à M., de Villeneuve-Bargemont pour son Economie politique chrétienne; 3o une médaille de quatre mille francs à M. Damiron, auteur d'un ouvrage intitulé Cours de philosophie. : Le prix d'éloquence n'a pas été donné. Le sujet était une dissertation ou discours sur le courage civil. L'Académie a remis ce sujet au concours pour 1836. SEPTEMBRE. 2. Dom-Germain. Troubles. - De déplorables événemens ont ensanglanté hier le village de Dom-Germain, arrondissement de Toul (Meuse). L'ancien curé de cette commune avait été interdit pour cause d'incondnite; M. l'évêque de Nancy envoya pour le remplacer un jeune prêtre qui ne sut pas ou ne put se concilier l'esprit de la majorité de ses paroissiens : soutenu par une partie d'entre eux, combattu par l'autre, il fut obligé de quitter le village, à la suite de l'envahissement de son domicile et de la dévastation de son jardin. Dès ce moment, une grande agitation régna dans le village, en quelque sorte divisé en deux partis hostiles : l'un voulant le retour du curé, l'autre le repoussant. Instruite de ces faits, l'autorité administrative crnt nécessaire, pour rétablir l'ordre, d'ordonner l'occupation militaire de DomGermain. A peine cette nouvelle circula-t-elle dans le village, que l'exaspération fut poussée au dernier point; on résolut d'empêcher à la fois l'entrée des troupes et le retour du curé, qui paraissait en être la conséquence. Le village de Dom-Germain, d'une population de 1,200 âmes environ, est bâti en amphithéâtre; l'entrée du village, au bas du coteau et du côté de Toul, est très-étroite; là quatre barricades furent élevées, et occupées par une population nombreuse armée de pioches, de barres de fer et autres instrumens aratoires. M. le sous-préfet et le substitut du “procureur du roi de Toul, avertis, se rendirent sur les lieux accompagnés d'une demi-compagnie du 63o et d'un détachement de 50 cuirassiers. Parvenu à la première barricade, M. le substitut se détacha, franchit sans obstacles les trois autres et parvint au village, où il fut aussitôt entouré par des groupes animés; vainement aussi parla-t-il des malheurs qui pourraient suivre une plus longue résistance : « Nous ne voulons pas du curé, nous saurons mettre ses adhé rens à l'ordre, on n'entrera pas dans nos maisons; les soldats, fussent-ils dix mille, ne viendront pas au village; nous saurons nous battre, et nous ré-sisterons. » Voilà tout ce qu'on put en obtenir. Il revint donc près de M. le souspréfet, qui, s'avançant, fit les sommations, auxquelles il fut répondu par des cris semblables à ceux qui précèdent la troupe alors marcha au pas de charge contre la première barricade : ceux qui la défendaient s'enfuirent, moins trois individus qui furent arrêtés. Sur la deuxième étaient des groupes considérables armés comme il est dit plus haut : il est à remarquer qu'aucun des villageois n'avait en main son fusil de garde national: ils criaient, ils brandissaient leurs armes. Bientôt des pierres furent lancées contre la ligne, qui avançait toujours : un lieutenant et deux soldats furent atteints et blessés plusieurs coups de fusil farent même tirés des vignes et d'une maison du village: le canon de fusil de l'un des soldats fut bossué par une balle qui y resta incrustée, une crosse de fusil fut brisée par une autre balle. Alors la troupe de ligne, sur l'ordre qui lui en fut donné, fit en l'air une première décharge; loin de jeter l'épouvante sur la barricade, elle en anima davantage encore les défenseurs. Une seconde décharge eut lien presque à bout portant et par feu de file; huit personnes furent tuées; deux sont mortes dans la journée du mercredi, huit enfin ont été plus ou moins grièvement blessées. Le même jour, vers le soir, a eu lieu l'inhumation des huit personnes tuées. Cette cérémonie a été empreinte de la plus lugubre solennité; les huit cercueils se suivaient; point de cloches, point de prêtres, point de chants religieux, mais une population en babits de deuil, des pleurs, des sanglots, et à côté de tout cela des soldats consternés. feu accompagnées d'un bruit épouvantable; c'était comme l'éruption d'un volcan. Au même moment on a senti le sol s'ébranler, et un affreux tremblement de terre á commencé. [ Les secousses se sont succédé pendant six heures et toujours au bruit d'un tonnerre effroyable; il semblait qu'on se trouvât sur une mer battue par la tempête. Plus de 200 maisons se sont écroulées. Les habitans se sont réfugiés dans les champs; plusieurs d'entre eux ont été arrêtés dans leur faite et ensevelis sous les décombres. On compte plus de 150 victimes. Les secousses ont continué jusqu'au 1er septembre; mais elles étaient plus faibles et sans suites funestes. Les villages au sud du mont Ardscheh, dans une étendue de plus de 30 milles, ont tous souffert horriblement, et la plupart des habitations sont entièrement détruites. A Tawlusin, 60 maisons se s sont écroulées; 15 personnes ont perdu la vie. Le village de Mandzofer est un de ceux qui ont été le plus maltraités; de toute la population, cinq individus ont pu seuls échapper à cette catastrophe. Les deux tiers de Welkeri sont en ruines; Kumetzi enfin a été englouti et a fait place à un vaste lac. En outre, on compte environ une vingtaine d'autres villages qui ont plus ou moins souffert. 7. Paris. Académie des sciences. État électrique de l'amotsphère avant, et pendant la pluie. M. Peltier raconte, dans une lettre, le fait suivant, qui prouve le retour d'un courant énergique lors des premières gouttes de pluie, et qui est intéressant, non seulement en ce qu'il indique clairement l'état de l'atmosphère dans lequel nous sommes alors plongés, mais encore parce qu'il coïncide avec le malaise qu'on éprouve dans le moment qui précède certaines pluies d'été. « Vendredi dernier, 4 septembre, le temps s'était maintenu beau, la température était élevée, et le sol avait donné des signes d'électricité néga tive jusqu'à cinq heures de l'aprèsmidi. Depuis quelques instans les vapeurs devenaient visibles, quelques nuages peu puissans apparaissaient, et bientôt des gouttes d'eau tombèrent, rares, en petite quantité, mais constamment pendant une demi-heure. A peine les premières gouttes étaientelles tombées, que le multiplicateur donna des signes d'un courant contraire; il indiqua qu'un courant négatif descendait de l'atmosphère au sol. Bientôt je vis un jet continuel d'étincelles électriques entre le fil ascendant qui s'élève jusqu'au dessus des cheminées, et le multiplicateur dont le prolongement communique au puits; il indiquait une grande intensité dans l'électricité négative de l'air dominant la maison. A six pouces de distance de ce fil, les feuilles d'or de l'électroscope étaient projetées, et cependant, pour n'avoir pas à jouer avec un courant dangeroux, je n'ai donné à ce fil qu'un cinquième de millimètre de diamètre. Ce courant continu dura vingt minutes, puis diminua, et bientôt cessa tout-à-fait. La pluie était devenue abondante; le multiplicateur, un instant incertain, reprit son indication habituelle, savoir l'état négatif du sol, mais très-affaiblie. » Observation de trois comètes "par M. Boguslawski, directeur de l'observatoire royalà Breslau. -La première comète dont parle M. Boguslawski est celle de Halley. Il est le premier qui l'ait aperçue dans le nord de l'Europe; car il l'a découverte le 21 du mois d'août, tandis que M. Schumacher ne l'a vue que le 26; à Rome, M. Dumouchel l'avait déjà remarquéé le 5; c'est le crépuscule qui a fait que les premières observations ont été plus tardives dans le nord que dans le midi de l'Europe. A cause de la faiblesse de sa lumière, la comète n'a pu être observée qu'au micromètre circulaire; ses fonctions n'ont pas encore été corrigées des effets de la réfraction, et par conséquent ne sont pas bien précises; mais elles suffisent parfaitement pour faire retrouver l'astre. Dans la nuit du 20 avril de cette année, M. Boguslawski avait déjà découvert, entre la constellation du Corbeau et celle de la Coupe, une comète télescopique dont il a pu suivre le cours jusqu'au 20 mai, et qui a été également vue à Altona, Hambourg, Berlin, Kenigsberg, Manheim, Cracovie et Vienne. M. Arago en a même déterminé les premiers élémens; mais ceux que l'astronome de Breslau a obtenus sont plus exacts; la quantité dont ils différent des autres est assez notable, puisqu'elle s'élève jusqu'à trois degrés. Enfin, dans la nuit du 30] au 31 juillet, vers le matin, M. Boguslawski, a aperçu la comète d'Encke, dont la période est de onze cents jours; il est le seul en Europe qui ait eu le bonheur de la voir dans son retour actuel. Quatre observations avec le micromètre circulaire attendent encore pour être réduites la fin d'un examen attentif du diamètre de cet instrument dans des circonstances différentes. Les observations donnent, à 14 heures 33 minutes 57 secondes, temps moyen de Breslau, la portion approximative de la comète; à 6 heures 44 minutes 6 secondes, ascension droite, et à 29 degrés 46 minutes 7 secondes, déclinaison boréale. Aujour 11. Voiture à vapeur. d'hui M. Dietz a fait un nouvel essai de sa voiture à vapeur pour les routes ordinaires, et cet essai a été couronné de succès. A mesure que les expériences se multiplient, les petits accidens, les négligences, seules causes des retards, deviennent plus rares, les ouvriers s'accoutument à ce nouveau service, on n'est plus entravé par, les oublis; enfin la marche prend toute la régularité désirable. Aujourd'hui tout a été à souhait. En une heure et un quart la voiture, remorquant une diligence à 32 places, a atteint Versailles. Le retour s'est effectué dans le même temps; il eût été plus prompt encore si l'engrenage de la manivelle, au lieu d'être en fonte, se fût trouvé, comme il le sera à l'avenir, en fer forgé. Il s'est rompu à la hauteur du Point-du-Jour, et de cet endroit jusqu'à l'établissement, M. Dietz a cru devoir modérer la vitesse de la machine. Voici donc qui est évident; sur la route pavée, les fardeaux, les voyageurs peuvent être transportés avec une vitesse moyenne de quatre lieues à l'heure. Cependant M. Dietz ayant établi, vers la fin de l'année, un service régulier de Paris à Versailles, il a été obligé de l'abandonner au bout de quelques semaines. 14. Théâtre Français. 1re représentation de LAVATER, drame en cinq actes et en prose, par MM. Rochefort et Brisset. — Il semble qu'un drame qui porte le nom de Lavater, devrait offrir les principaux incidens de la vie du fameux philosophe de Zurich, ou rattacher à une action inventée les nuances les plus prononcées, les traits les plus saillans de son caractère. Ce n'est pas ainsi que l'ont entendu MM. Rochefort et Brisset, et tout autre jouerait aussi bien que Lavater le rôle qu'ils lui ont assigné dans un tissu d'aventures mélodramatiques qui s'était évidemment trompé de route en prenant le chemin du Théâtre-Français, au lieu d'aller frapper tout droit aux portes de l'Ambigu. A toute force, on peut admettre, dans le drame en question, l'intention cachée de constater la vérité du système physiognomonique établi par Lavater. C'est lui, en effet, qui, arrivant chez un baron de ses amis, au moment où celui-ci va marier sa fille à un scélérat açcompli, bigame, escroc, porteur de faux noms et de faux titres, assassin, etc., lit sur la figure du personnage toutes les belles qualités de son âme, et empêche le mariage d'avoir lieu. Ainsi Lavater serait une excursion du drame dans la physiognomonie, comme le Brigand et le Philosophe ( voy. 1834, 22 février)dans la phrénologie, comme le Monomane ( voyez ci-dessus, 13 avril) dans le magnétisme. Décidément le théâtre devient une académie de médecine. Paris que quatre jours après l'événement tragique qui a mis tant de familles en deuil. » Je ne suis point de ceux qui se réjouissent quand le canon de juillet se fait entendre. Pour un tel jour je n'ai que des larmes: car ce jour-là le sang français a coulé. Si donc le pouvoir, dans ses étranges investigations, avait voulu savoir ce qu'à cette heure je faisais, je lui aurais appris qu'à cette heure même, j'étais occupé à corriger les épreuves d'un volume de l'histoire de la Révolution de France, où sera retracé l'assassinat de Louis XVI; je lui aurais appris qu'à cette heure même, je rappelais, pour l'enseignement des peuples, quels furent les votes des conventionnels, et le plus execrable de tous, celui d'OrléansEgalité. » Certes, je n'irai point, en présence des hommes dont la France subit le pouvoir, défendre les légitimistes ce serait leur faire outrage; ils n'ont pas besoin d'être défendus. Je ne dirai pas même tout ce qu'il y a de lâche dans la pensée de leur sup poser une approbation quelconque à un crime, quel qu'il puisse être. On ne doit point de réponse aux hommes de l'apostasie; on ne doit point de réponse à ceux qui n'ont foi qu'à l'imposture et au mensonge. » C'est depuis plus d'un jour que nous, légitimistes, poursuivons le crime et le poursuivons sans relâche. Nous avons demandé vengeance de l'assassinat du dernier des Condé, à cette heure même encore, nous la demandons sans être entendus. Mais un jour viendra où celui qui a tramé l'assassinat du vieillard de Chantilly, quelque nom qu'il porte, quelque haut qu'il puisse être place, subira la peine réservée aux assassins, et la subira aux acclamations de la France. » J'en étais là de ma lettre, Monsieur. J'ai reçu les journaux de Paris qui m'apprennent les lois draconienres qu'un ministère, nouveau comité de salut public, veut imposer à la France. De tels projets ne m'ont point étonné ; j'ai vu de près de tels hommes, et dès long-temps j'ai calculé tout ce que la peur et la vanité peuvent inspirer de combinaisons de tyrannie pour conserver un pouvoir qui leur échappe. Vous rappelez-vous les discours de Barrère? Relisez-les, et vous reconnaîtrez ses disciples. » Quoi qu'il en puisse être, de nombreux devoirs sont imposés à tous ceux qui ne croient pas que les libertés du pays sont un vain mot; au milieu des périls qui nous menacent de toutes parts, ces devoirs, nous les remplirons. Un mot seulement aujourd'hui; le courrier part, et ce mot, j'ai besoin de vous le dire: Si les lois sont portées, je jure de n'y point obéir. » Agréez, etc. » Le vicomte Félix de CoNNY. » Au château de La Roulle-sur-Allier, le 7 août 1835. » Interpellé de déclarer s'il avait en tendu faire une désignation dans la lettre précédente et imputer au roi la complicité de l'assassinat du prince de Condé, M. de Conny a répondu que non, et M. l'avocat-général Plougoulm s'est empressé de se désister de l'accusation. Dès-lors il ne restait plus au jury qu'à rendre un verdict de non-culcapilité, et les prévénus ont été acquittés. 19. Cour d'assises de la Seine. Prévention d'outrages et dérision envers la religion catholique. — M. Dubois a publié, il y a quelques mois, un petit volume in-18, qui a pour titre : « Catéchisme véritable des croyans, publié par permission de notre saintpère le pape et tous les évêques et archevêques du monde chrétien. » Le procureur du roi a fait saisir cet ouvrage et une instruction a été suivie contre M. Dubois, son auteur, et contre M. Cosson qui l'avait imprimé. Les deux prévenus ont été renvoyés devant la cour d'assises comme inculpés : 1o d'avoir outragé la morale publique et religieuse; 2o d'avoir outragé et tourné en dérision la religion catholique, apostolique et romaine, dont l'établissement est légalement reconnu en France. MM. Pierre Dubois et Cosson ont comparu aujourd'hui devant le jury. M. Dubois s'est déclaré l'auteur et s'est reconnu responsable de l'écrit poursuivi. M. Cosson a déclaré qu'il n'avait pas pris connaissance du manuscrit, et que c'était sur la seule |