Lettres de M. Rousseau, sur Ver-vert, La chartreuse, etc.; [Poesies]; Eglogues de Virgile.-t. 2. Discours sur l'harmonie; Discours à l'Académie françoise; Édouard III, tragédie; Sidnei, comédie; Le méchant, comédieE. Kelmarneck, 1748 |
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Page 41
... champs heureux dont Tours eft l'ornement ,. Lieux toujours chers au Dieu de l'agrèment , Je te promis qu'au Temple de Mémoire , Je placcrois le Pupitre vivant , Dont je t'appris la naiffance & la gloire . Je l'ai promis , je remplis mon ...
... champs heureux dont Tours eft l'ornement ,. Lieux toujours chers au Dieu de l'agrèment , Je te promis qu'au Temple de Mémoire , Je placcrois le Pupitre vivant , Dont je t'appris la naiffance & la gloire . Je l'ai promis , je remplis mon ...
Page 96
... champs au lever de l'Aurore , Prenant fon vol pour la premiere fois , Charmé , furpris entre Pomone & Flore , Le jeune oifeau ne peut fixer fon choix ; De la fougère à l'épine fleurie Il va porter fes défirs inconftans ; Il vole aux ...
... champs au lever de l'Aurore , Prenant fon vol pour la premiere fois , Charmé , furpris entre Pomone & Flore , Le jeune oifeau ne peut fixer fon choix ; De la fougère à l'épine fleurie Il va porter fes défirs inconftans ; Il vole aux ...
Page 118
... champs à tire d'aîle , Qu'on n'entend plus les chalumeaux , Qu'on ne connoît plus les échos ; Enfin la longue kyrielle De tout le Phebus ancien : Et fans doute il n'en feroit rien Tous les moineaux à - l'ordinaire Vaqueroient à leurs ...
... champs à tire d'aîle , Qu'on n'entend plus les chalumeaux , Qu'on ne connoît plus les échos ; Enfin la longue kyrielle De tout le Phebus ancien : Et fans doute il n'en feroit rien Tous les moineaux à - l'ordinaire Vaqueroient à leurs ...
Page 121
... champs : Nos jardins ont encor des rofes ; Où regnent les amusemens Il est toujours des fleurs éclofes , Et les plaifirs font le Printems . Echappé de votre hermitage , Et fur ce fortuné rivage Tom . I. F Porté par les fonges légers ...
... champs : Nos jardins ont encor des rofes ; Où regnent les amusemens Il est toujours des fleurs éclofes , Et les plaifirs font le Printems . Echappé de votre hermitage , Et fur ce fortuné rivage Tom . I. F Porté par les fonges légers ...
Page 138
... champs de Syracuse Un Volcan vient au loin d'exercer fes fureurs , Aux bords défolés d'Aréthufe Daphné cherche - t - elle des fleurs ; Dans de mâles & fages rimes Si de l'infléxible raifon " Il ne falloit qu'offrir les stoïques maximes ...
... champs de Syracuse Un Volcan vient au loin d'exercer fes fureurs , Aux bords défolés d'Aréthufe Daphné cherche - t - elle des fleurs ; Dans de mâles & fages rimes Si de l'infléxible raifon " Il ne falloit qu'offrir les stoïques maximes ...
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Expressions et termes fréquents
accens afile aimable Ainfi airs amours Anacréon Apollon auffi autels avoit beaux jours Berger Bergers bois brillant C'eft C'eſt Cagot ceffe champêtre chanfons chanter charmant cher Ciel Cieux cœur DAMET Daphnis Déeffe déferts défirs deftin déja Dieu Dieux douceur doux efprit EGLOGUE encens eſt étoit facrés fage fageffe faint fans fçait fçavant fecret fein féjour fenfible feul fiécle filence fimple fleurs foible foins foit folitaire fombres fonges font foupirs fous fouvent fublimes fuis fuit gloire goût graces hameaux hautbois Héros hêtres heureux illuftre immortels J'ai vû jeuneffe l'Amour l'efprit lieux loin loix long-tems lumiére Lycoris lyre MENAL Menalque mortels Mufe Muſe n'eft Nymphes Oifeau ombres paffé Pafteur paifibles Parnaffe Péfe Perroquet plaifir plaifirs plaiſirs pleurs Poëfie Poëte premiéres Printems raiſon refte regrets rimes rivage rives ruiffeau ſes Silene Soeurs Syrinx tems tendre tendreffe Thrace Tityre tombeau trifte troupeaux VER-VERT Virgile voix yeux
Fréquemment cités
Page 66 - II rencontre sur son passage Tous les jours des pays nouveaux , Tantôt un fertile rivage Bordé de coteaux fortunés , Tantôt une rive sauvage , Et des déserts abandonnés ; Parmi ces erreurs continues...
Page 86 - L'hiver doit perdre avec dépens. Adieu. Voilà trop de folies : Trop paresseux pour abréger, Trop occupé pour corriger, Je vous livre mes rêveries , Que quelques vérités hardies Viennent librement mélanger : J'abandonne l'exactitude Aux gens qui riment par métier. D'autres font des vers par étude ; J'en fais pour me désennuyer : Ainsi vous ne devez me lire Qu'avec les yeux de l'amitié.
Page 55 - Loin de tout importun jaseur, Loin des froids discours du vulgaire Et des hauts tons de la grandeur ; Loin de ces troupes doucereuses Où d'insipides précieuses Et de petits fats ignorans Viennent, conduits...
Page 2 - Non moins dévot, plus malheureux que lui: Mais trop de vers entraînent trop d'ennui. Les Muses sont des abeilles volages; Leur goût voltige, il fuit les longs ouvrages, Et, ne prenant que la fleur d'un sujet Vole bientôt sur un nouvel objet.
Page 56 - Qu'un aveugle en a des couleurs ; Loin de ces voix acariâtres Qui, dogmatisant sur des riens, Apportent dans les entretiens Le bruit des bancs opiniâtres, Et la profonde déraison De ces disputes soldatesques Où l'on s'insulte à l'unisson Pour des...
Page 59 - Sauvent du souffle de la mort Tantôt de l'azur d'un nuage Plus brillant que les plus beaux jours Je vois sortir l'ombre volage D'Anacréon , ce tendre sage , Le Nestor du galant rivage, Le patriarche des Amours. Épris de son doux badinage , Horace accourt à ses accens, Horace , l'ami du bon sens , Philosophe sans verbiage . Et poète sans fade encens. Autour de ces ombres...
Page 30 - ... Voués à la patrie , à leurs rois , à leur Dieu , A leurs propres maux insensibles , Prodigues de leurs jours , tendres , parfaits amis , Et souvent bienfaiteurs paisibles De leurs plus fougueux ennemis; Trop estimés enfin pour être moins haïs. Que d'autres s'exhalant , dans leur haine insensée , En reproches injurieux , Cherchent en les quittant à les rendre odieux : Pour moi , fidèle au vrai, fidèle à ma pensée, C'est ainsi quen partant je leur fais mes adieux.
Page 156 - D'un auteur témoin oculaire En sait-on la réalité ? J'ouvre les fastes, sur cet âge Partout je trouve des regrets; Tous ceux qui m'en offrent l'image Se plaignent d'être nés après. J'y lis que la terre fut teinte Du sang de son premier berger; Depuis ce jour, de maux atteinte, Elle s'arma pour le venger. Ce n'est donc qu'une belle fable : N'envions rien à nos aïeux ; En tout temps l'homme fut coupable, En tout temps il fut malheureux.
Page 93 - Eh! que sait-on? un simple badinage Mal entendu d'une prude ou d'un sot , Peut vous jeter sur un autre rivage : Pour perdre un sage il ne faut qu'un bigot.
Page 63 - Que sur le matin de la vie, Et que, sans un peu de folie, On ne rime plus à trente ans, Suivrois-je un jour à pas pesants Ces vieilles Muses douairières, Ces mères septuagénaires Du madrigal et des sonnets, Qui, n'ayant été que poètes, Rimaillent encore en lunettes, Et meurent au bruit des sifflets?