Lettres de M. Rousseau, sur Ver-vert, La chartreuse, etc.; [Poesies]; Eglogues de Virgile.-t. 2. Discours sur l'harmonie; Discours à l'Académie françoise; Édouard III, tragédie; Sidnei, comédie; Le méchant, comédieE. Kelmarneck, 1748 |
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... fublimes Qui pour amans veulent des Dieux ; Elle n'a point les graces hiéres , Dont brillent ces Nimphes altiéres Qui divinifent les Guerriers ; La négligence fuit fes traces , Ses tendres erreurs font fes graces , Et les rofes font fes ...
... fublimes Qui pour amans veulent des Dieux ; Elle n'a point les graces hiéres , Dont brillent ces Nimphes altiéres Qui divinifent les Guerriers ; La négligence fuit fes traces , Ses tendres erreurs font fes graces , Et les rofes font fes ...
Page 114
... fublimes Devant qui l'humble adulateur , De fes Mufes pufillanimes Vient étaler la péfanteur , Si je fçavois louer en face , Et dans un éloge impofteur , Au ton rampant de la fadeur Faire defcendre l'art d'Horace : Mais du vrai feul ...
... fublimes Devant qui l'humble adulateur , De fes Mufes pufillanimes Vient étaler la péfanteur , Si je fçavois louer en face , Et dans un éloge impofteur , Au ton rampant de la fadeur Faire defcendre l'art d'Horace : Mais du vrai feul ...
Page 134
... fublimes Sur le deuil de ces triftes lieux ; Et fi de l'éternel filence Traverfant le vaste féjour , Un Dieu te porte dans ce jour , La voix de ma reconnoiffance L'Evêque de Luçons 9 Pardonne au légitime effroi , Au fombre ennui qui ...
... fublimes Sur le deuil de ces triftes lieux ; Et fi de l'éternel filence Traverfant le vaste féjour , Un Dieu te porte dans ce jour , La voix de ma reconnoiffance L'Evêque de Luçons 9 Pardonne au légitime effroi , Au fombre ennui qui ...
Page 175
... fublimes Ces facrifices magnanimes Qu'à peine les âges ont crûs , D'un Curtius l'effort rapide , L'ardeur d'un Décie intrépide , Et le dévoûment d'un Codrus , Quelle étrange bizarrerie Traîna ces Stoïques errans Qui , méconnoissant la ...
... fublimes Ces facrifices magnanimes Qu'à peine les âges ont crûs , D'un Curtius l'effort rapide , L'ardeur d'un Décie intrépide , Et le dévoûment d'un Codrus , Quelle étrange bizarrerie Traîna ces Stoïques errans Qui , méconnoissant la ...
Page 180
... fublimes Génies , Il ne refte chez leurs Neveux , Que les champs où leurs fymphonies . Charmoient l'oreille des Dieux . Vous chérirez cette contrée , Et les précieux monumens , Où leur mémoire confacrée Survit à la fuite des tems . Là ...
... fublimes Génies , Il ne refte chez leurs Neveux , Que les champs où leurs fymphonies . Charmoient l'oreille des Dieux . Vous chérirez cette contrée , Et les précieux monumens , Où leur mémoire confacrée Survit à la fuite des tems . Là ...
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Expressions et termes fréquents
accens afile aimable Ainfi airs amours Anacréon Apollon auffi autels avoit beaux jours Berger Bergers bois brillant C'eft C'eſt Cagot ceffe champêtre chanfons chanter charmant cher Ciel Cieux cœur DAMET Daphnis Déeffe déferts défirs deftin déja Dieu Dieux douceur doux efprit EGLOGUE encens eſt étoit facrés fage fageffe faint fans fçait fçavant fecret fein féjour fenfible feul fiécle filence fimple fleurs foible foins foit folitaire fombres fonges font foupirs fous fouvent fublimes fuis fuit gloire goût graces hameaux hautbois Héros hêtres heureux illuftre immortels J'ai vû jeuneffe l'Amour l'efprit lieux loin loix long-tems lumiére Lycoris lyre MENAL Menalque mortels Mufe Muſe n'eft Nymphes Oifeau ombres paffé Pafteur paifibles Parnaffe Péfe Perroquet plaifir plaifirs plaiſirs pleurs Poëfie Poëte premiéres Printems raiſon refte regrets rimes rivage rives ruiffeau ſes Silene Soeurs Syrinx tems tendre tendreffe Thrace Tityre tombeau trifte troupeaux VER-VERT Virgile voix yeux
Fréquemment cités
Page 66 - II rencontre sur son passage Tous les jours des pays nouveaux , Tantôt un fertile rivage Bordé de coteaux fortunés , Tantôt une rive sauvage , Et des déserts abandonnés ; Parmi ces erreurs continues...
Page 86 - L'hiver doit perdre avec dépens. Adieu. Voilà trop de folies : Trop paresseux pour abréger, Trop occupé pour corriger, Je vous livre mes rêveries , Que quelques vérités hardies Viennent librement mélanger : J'abandonne l'exactitude Aux gens qui riment par métier. D'autres font des vers par étude ; J'en fais pour me désennuyer : Ainsi vous ne devez me lire Qu'avec les yeux de l'amitié.
Page 55 - Loin de tout importun jaseur, Loin des froids discours du vulgaire Et des hauts tons de la grandeur ; Loin de ces troupes doucereuses Où d'insipides précieuses Et de petits fats ignorans Viennent, conduits...
Page 2 - Non moins dévot, plus malheureux que lui: Mais trop de vers entraînent trop d'ennui. Les Muses sont des abeilles volages; Leur goût voltige, il fuit les longs ouvrages, Et, ne prenant que la fleur d'un sujet Vole bientôt sur un nouvel objet.
Page 56 - Qu'un aveugle en a des couleurs ; Loin de ces voix acariâtres Qui, dogmatisant sur des riens, Apportent dans les entretiens Le bruit des bancs opiniâtres, Et la profonde déraison De ces disputes soldatesques Où l'on s'insulte à l'unisson Pour des...
Page 59 - Sauvent du souffle de la mort Tantôt de l'azur d'un nuage Plus brillant que les plus beaux jours Je vois sortir l'ombre volage D'Anacréon , ce tendre sage , Le Nestor du galant rivage, Le patriarche des Amours. Épris de son doux badinage , Horace accourt à ses accens, Horace , l'ami du bon sens , Philosophe sans verbiage . Et poète sans fade encens. Autour de ces ombres...
Page 30 - ... Voués à la patrie , à leurs rois , à leur Dieu , A leurs propres maux insensibles , Prodigues de leurs jours , tendres , parfaits amis , Et souvent bienfaiteurs paisibles De leurs plus fougueux ennemis; Trop estimés enfin pour être moins haïs. Que d'autres s'exhalant , dans leur haine insensée , En reproches injurieux , Cherchent en les quittant à les rendre odieux : Pour moi , fidèle au vrai, fidèle à ma pensée, C'est ainsi quen partant je leur fais mes adieux.
Page 156 - D'un auteur témoin oculaire En sait-on la réalité ? J'ouvre les fastes, sur cet âge Partout je trouve des regrets; Tous ceux qui m'en offrent l'image Se plaignent d'être nés après. J'y lis que la terre fut teinte Du sang de son premier berger; Depuis ce jour, de maux atteinte, Elle s'arma pour le venger. Ce n'est donc qu'une belle fable : N'envions rien à nos aïeux ; En tout temps l'homme fut coupable, En tout temps il fut malheureux.
Page 93 - Eh! que sait-on? un simple badinage Mal entendu d'une prude ou d'un sot , Peut vous jeter sur un autre rivage : Pour perdre un sage il ne faut qu'un bigot.
Page 63 - Que sur le matin de la vie, Et que, sans un peu de folie, On ne rime plus à trente ans, Suivrois-je un jour à pas pesants Ces vieilles Muses douairières, Ces mères septuagénaires Du madrigal et des sonnets, Qui, n'ayant été que poètes, Rimaillent encore en lunettes, Et meurent au bruit des sifflets?