Œuvres de Molière: avec des réflexions sur chacune de ses pièces, précédées d'un discours sur les moeurs du dix-septième siècle; et de la vie de Molière, Volume 1Gide fils, 1818 |
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... savez pas lire ; et qu'il avoit répliqué : Je ne sais que trop lire depuis que vous faites imprimer . Boileau et Racine trouvèrent cette réplique très - bonne , et voulurent en faire sur - le - champ une épigramme ; c'est ainsi qu'ils ...
... savez pas lire ; et qu'il avoit répliqué : Je ne sais que trop lire depuis que vous faites imprimer . Boileau et Racine trouvèrent cette réplique très - bonne , et voulurent en faire sur - le - champ une épigramme ; c'est ainsi qu'ils ...
Page 42
... Savez - vous bien , dit l'auteur , à quoi << tous ces beaux raisonnements aboutissent ? à une satire « < du Tartuffe . L'observateur n'avoit garde d'y manquer , puisque ses remarques ne sont faites qu'à ce dessein . << Comme il sait que ...
... Savez - vous bien , dit l'auteur , à quoi << tous ces beaux raisonnements aboutissent ? à une satire « < du Tartuffe . L'observateur n'avoit garde d'y manquer , puisque ses remarques ne sont faites qu'à ce dessein . << Comme il sait que ...
Page 77
... savez que sa bile assez souvent s'aigrit , Qu'il peste contre vous d'une belle manière , Quand vos déportements lui blessent la visière . Il est avec Anselme en parole pour vous Que de son Hippolyte on vous fera l'époux , S'imaginant ...
... savez que sa bile assez souvent s'aigrit , Qu'il peste contre vous d'une belle manière , Quand vos déportements lui blessent la visière . Il est avec Anselme en parole pour vous Que de son Hippolyte on vous fera l'époux , S'imaginant ...
Page 78
... savez le contraire , et qu'il est très - certain Qu'on ne peut me taxer que d'être trop humain . Moquez - vous des sermons d'un vieux barbon de père ; Poussez votre bidet , vous dis - je , et laissez faire . Ma foi ! j'en suis d'avis ...
... savez le contraire , et qu'il est très - certain Qu'on ne peut me taxer que d'être trop humain . Moquez - vous des sermons d'un vieux barbon de père ; Poussez votre bidet , vous dis - je , et laissez faire . Ma foi ! j'en suis d'avis ...
Page 85
... au premier est fort contradictoire . MASCARILLE . Monsieur , ce galant homme a le cerveau blessé ; Ne le savez - vous pas ? TRUFALDIN . Je sai ce que je sai . J'ai crainte ici dessous de quelque manigance . ( A ACTE 1 , SCÈNE IV . 85.
... au premier est fort contradictoire . MASCARILLE . Monsieur , ce galant homme a le cerveau blessé ; Ne le savez - vous pas ? TRUFALDIN . Je sai ce que je sai . J'ai crainte ici dessous de quelque manigance . ( A ACTE 1 , SCÈNE IV . 85.
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Expressions et termes fréquents
Adieu ALBERT Allez ALMANZOR amant âme ANDRÈS ANSELME ASCAGNE assez auroit avez avoient avoit beau belle Boileau bourgeois c'étoit CATHOS charmes chose cœur comédie comédiens de l'hôtel comique connoissance connoître courroux crois CROISY DÉPIT AMOUREUX dessein devoit Dieu dire discours donner enfin ÉRASTE esprit êtes étoient étoit faisoit falloit FEMME DE SGANARELLE Femmes savantes fille fourbe FROSINE gens GORGIBUS GRANGE GROS-RENÉ HIPPOLYTE homme j'ai j'aurois j'en jamais jeune JODELET l'amour l'auteur l'hôtel de Bourgogne l'hôtel de Rambouillet LÉANDRE LÉLIE long-temps Louis XIV LUCILE madame de Sévigné MADELON mademoiselle mademoiselle de Brie maître MARINETTE MAROTTE MASCARILLE MÉTAPHRASTE Misanthrope mœurs monsieur n'avoit PANDOLFE parler paroître père personne pièce plaisir poëte POLIDORE pourroit pouvoit Précieuses ridicules qu'un raison rien rival s'il sais SCÈNE VII secret seigneur sentiments seroit seul soins sort souffrir succès Tartuffe théâtre trouve TRUFALDIN VALÈRE valet veux vœux voilà vois voudrois vrai yeux
Fréquemment cités
Page 327 - ... ces vicieuses imitations de ce qu'il ya de plus parfait ont été de tout temps la matière de la comédie ; et que, par la même raison que les véritables savants et les vrais braves ne se sont point encore avisés de s'offenser du Docteur de la comédie et du...
Page xxxv - Je vous vois accabler un homme de caresses, Et témoigner pour lui les dernières tendresses; De protestations, d'offres et de serments Vous chargez la fureur de vos embrassements: Et, quand je vous demande après quel est cet homme, A peine pouvez-vous dire comme il se nomme, Votre chaleur pour lui tombe en vous séparant, Et vous me le traitez, à moi, d'indifférent.
Page lxxiii - Je viens vous annoncer une grande nouvelle. Nous l'avons en dormant, Madame, échappé belle : Un monde près de nous a passé tout du long, Est chu tout au travers de notre tourbillon; Et s'il eût en chemin rencontré notre terre, Elle eût été brisée en morceaux comme verre.
Page 62 - II n'était ni trop gras ni trop maigre; il avait la taille plus grande que petite, le port noble, la jambe belle; il marchait gravement, avait l'air très-sérieux, le nez gros, la bouche grande, les lèvres épaisses, le teint brun, les sourcils noirs et forts, et les divers mouvements qu'il leur donnait lui rendaient la physionomie extrêmement comique.
Page 44 - Vous y étiez, reprit mon père, et je n'y étais pas ; cependant je n'en croirai rien, parce qu'il est impossible que Molière ait fait une mauvaise pièce. Retournez-y, et examinez-la mieux.
Page lxxix - Artenice , où se rendoient tant de personnes de qualité et de mérite qui composoient une cour choisie, nombreuse sans confusion , modeste sans contrainte, savante sans orgueil, polie sans affectation.
Page xlvii - Il ne dit point : ma haire et ma discipline; au contraire, il passerait pour ce qu'il est, pour un hypocrite, et il veut passer pour ce qu'il n'est pas, pour un homme dévot...
Page 347 - Oh ! oh ! je n'y prenais pas garde : Tandis que, sans songer à mal , je vous regarde , Votre œil en tapinois me dérobe mon cœur ; Au voleur ! au voleur ! au voleur ! au voleur ! CATHOS.
Page 65 - Avant qu'un peu de terre, obtenu par prière, Pour jamais sous la tombe eût enfermé Molière, Mille de ses beaux traits, aujourd'hui si vantés, Furent des sots esprits à nos yeux rebutés. L'ignorance et l'erreur à ses naissantes pièces En habits de marquis, en robes de comtesses, Venaient pour diffamer son chef-d'œuvre nouveau Et secouaient la tête à l'endroit le plus beau.
Page 48 - Ma passion est venue à un tel point, qu'elle va jusqu'à entrer avec compassion dans ses intérêts ; et quand je considère combien il m'est impossible de vaincre ce que je sens pour elle, je me dis en même temps qu'elle a peut-être une même difficulté à détruire le penchant qu'elle a d'être coquette, et je me trouve plus dans la disposition de la plaindre que de la blâmer.