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IV. Phrases.

Traduisez en français les phrases suivantes :

(52) The woman kneels before the wise man and begs him to do a miracle. The latter tells her to bring him a grain of mustard. The woman goes from door to door but cannot find any. The wise man tells her to stop crying, but it is difficult to console her.

(53) The servant was brave, devoted, but lazy. One day his master told him to bring him his shoes. But the servant did not blacken them. He said that it was useless to blacken them because the streets were dirty. Later he asked for the key of the cupboard, but Voltaire did not give it to him at once; he said: "What for, my boy?"

warm.

(54) All the seasons are beautiful. All have their beauties and their pleasures. In spring, it is mild. In summer, it is In autumn, it rains often. In winter, the snow falls. (55) The two workmen in different terms were maintaining the same opinion. They were talking noisily and were not listening to one another. A passer-by brought them to an agreement. One must always listen well to the reasons of his opponent and give him his own with calmness. A man well brought up never gets angry.

(56) Diogenes lived very simply. He walked barefoot in summer and winter. He scorned the rich and did not fear kings. Alexander found him seated in the sun near his cask. He told him: "You are in want of many things; ask of me what you please." The philosopher told him to draw aside in order that he might be able to enjoy the sun.

(57) The grandfather was very old; he was eighty years old. He lacked the strength to hold the plate. His children did not want to allow him at the table. They served him (to eat) all alone. Some time later they were afraid that their child would do the same thing for them. They admitted the old man to the table.

I. Texte.

LEÇON LVIII

COMMENT ON VOYAGE AUX FRAIS DE L'ÉTAT

Rabelais,1 revenant un jour de Rome, et dépourvu de tout argent, fut contraint de s'arrêter à Lyon. Sa malice lui suggéra le moyen de se tirer d'embarras. Il entra dans un des meilleurs hôtels de la ville et se fit servir un bon dîner. Puis il prit dans la cheminée une petite quantité de cendre, la répartit dans trois petits papiers blancs et monta dans sa chambre. Il avait aperçu, le matin de son arrivée à l'hôtel, un petit garçon d'une douzaine d'années. Il le chercha, le trouva, le fit monter avec lui dans sa chambre, ferma soigneusement la porte et lui dit : «Sais-tu écrire ? Oui, Monsieur. Tu es bien heureux, moi je ne sais ni lire ni écrire. J'espère que tu sais aussi te taire quand il le faut? Oui, Monsieur. Eh bien ! tu ne raconteras à personne ce qui va se passer ici, il s'agit de notre liberté et même de notre vie.

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Puis il lui montra les trois paquets de cendre et lui ordonna d'écrire sur le premier : « poison pour le roi», sur le deuxième : « poison pour la reine », et sur le troisième: «poison pour le dauphin 2 ».

L'enfant obéit, puis courut à sa mère et lui raconta tout. Celle-ci, naturellement, le répéta à son mari, et immédiatement la police fut prévenue et Rabelais arrêté. Il fut conduit à Paris sous bonne escorte, mais très bien traité en prisonnier de marque. La nouvelle de l'arrestation du supposé régicide étant arrivée à Paris avant la police et son prisonnier, le roi François Ier désira voir celui qui en voulait à sa vie. Il reconnut le spirituel écrivain, rit beaucoup du moyen qu'il avait imaginé pour voyager aux frais de l'État, et remboursa lui-même l'hôtelier de Lyon.

1 Écrivain français de la première moitié du XVIe siècle; son esprit, sa malice et sa verve sont encore appréciés de nos jours.

2 Fils aîné du roi de France.

II. Grammaire.

1. Retenez les constructions dépourvu de tout argent, se tirer d'embarras, je ne sais ni lire ni écrire. Notez aussi le meilleur de (la préposition de après le superlatif), la police est (au singulier) et l'expression idiomatique en vouloir à.

2. Place des adverbes (49). Mettez l'adverbe entre parenthèses à la place convenable:

1. (souvent) Nous pensons à vous. 2. (toujours) Cet enfant pleure. 3. (trop) Si vous faites à la fois, (fort) vous risquez de mal faire. 4. (jamais) Le temps perdu ne se retrouve. 5. (rapidement) Les heures passent. 6. (toujours) Les élèves l'ont respecté. 7. (mal) La robe est faite. 8. (aujourd'hui) Vous n'avez rien fait. 9. (hier) Ils sont partis. 10. (partout) Nous les avons cherchés. 11. (tard) Vous êtes arrivé. 12. (sagement) Il a agi. 13. (bravement) L'armée a combattu. 14. (trop) Si vous courez vite, vous serez fatigué. 15. (très) Le tigre est cruel. 16. (peu à peu) Il a fait cela. 17. (de bonne heure) Il a appris la musique. III. Vocabulaire.

1. Trouvez les contraires de entrer, pire, départ, tout le monde, la mort.

2. Trouvez l'infinitif et indiquez le temps des verbes suivants :

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Répondez, par des propositions complètes, aux questions suivantes :

1. Rabelais était-il en voyage? 2. Était-il riche? 3. Où s'arrêta-t-il ? 4. Pouvait-il payer son hôtel? 5. Entra-t-il dans un hôtel modeste? 6. Voulut-il dîner malgré sa

pauvreté? 7. Que fit-il ensuite? 8. Que portaient les étiquettes? 9. Sous quel prétexte n'a-t-il pas écrit les étiquettes lui-même? 10. Le petit garçon fut-il discret? 11. Rabelais espérait-il qu'il se tairait? 12. Qui fut prévenu? 13. Que devint Rabelais? 14. Qui le reconnut? 15. François Ier s'amusa-t-il de ce stratagème? 16. Pensez-vous qu'on s'en amuserait aujourd'hui? 17. Que peut-on faire quand on se trouve aujourd'hui dans la situation où était Rabelais?

I. Texte.

LEÇON LIX

COMMENT ON VOYAGEAIT DANS L'ANCIENNE FRANCE A l'époque de Louis XIII, les nobles et les personnages de distinction voyageaient presque toujours à cheval, avec une escorte de valets. Les dames de la cour montaient dans de lourds carrosses, tirés généralement par quatre chevaux. L'été, on partait à deux heures du matin; on faisait vers le milieu du jour une longue halte pour le dîner; puis on s'arrêtait pour le coucher. La société d'un compagnon de voyage agréable, la lecture de Virgile ou de livres nouveaux faisaient passer ces longues journées. Plus tard, le duc de Richelieu eut une voiture admirablement aménagée et contenant un garde-manger et un lit.

Jusqu'au dix-huitième siècle, un voyage à Paris, pour un habitant de la province, était une affaire de la plus haute importance. Avant de se décider à quitter ses foyers,1 il mettait ses affaires en ordre et souvent faisait aussi son testament. Pendant un mois, ce n'était dans sa maison que préparatifs, mouvement, agitation. Les voisins venaient lui rendre visite avec curiosité et intérêt. On a trouvé dans un cimetière de province une pierre tumulaire portant cette significative inscription: «<Ici repose X, qui fit deux fois le voyage à Paris ».

Imité de F. WEILL (Historical French Reader).

1 Foyers au pluriel veut dire pays natal, lieu de naissance.

II. Grammaire.

1. (a) Retenez les constructions voyager à cheval, venait rendre visite, se décider à (quitter); (b) trouvez le féminin de compagnon. 2. Prépositions (17 et 53). Remplacez le tiret par la préposition convenable:

1. On l'accuse ce crime. 2. Il est plus âgé deux ans. 3. Sa mère a ajouté deux lignes la lettre. 4. Il s'est aperçu son erreur. 5. Approchez-vous moi. 6. Je me suis atcette petite ville. 7. Je m'attends

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cela. 8. Ma

la

taché
montre avance cinq minutes. 9. Ne cédez jamais
colère. 10. Il faut savoir se contenter

peu. 11. Défiez

Vous cet homme. 12. Demandez cela · votre père. 13. Il

ne faut jamais désespérer

rien. 14. Personne ne peut échap15. Je m'éloigne -vous. 16. Je ce travail.

per la critique des gens.

me suis habitué

III. Vocabulaire.

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1. (a) Trouvez les contraires de jamais, court, plus tôt, la capitale; (b) faites des adverbes avec noble, distinct, long, agréable, nouveau, dernier.

2. Former des verbes avec les adjectifs suivants :

Vivant. Souffrant. Obéissant. Plaisant. Buvable. Mangeable. Habitable. Croyable. Reconnaissable. Pensif. Craintif. Admissible. Risible. Compréhensible. Lisible.

IV. Phrases.

Répondez, par des propositions complètes, aux questions suivantes :

1. Comment voyageaient autrefois les nobles et les grands personnages? 2. Et les dames? 3. Étaient-ils accompagnés les uns et les autres? 4. Partait-on de grand matin? 5. Voyageait-on toute la journée? 6. Que faisait-on le soir? 7. Comment se distrayait-on? 8. Un voyage était-il une grande affaire

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