(a) 1. De quoi Alphonse Karr était-il amateur? 2. Aimezvous aussi les fleurs? Avez-vous un jardin? 3. Qui était le voisin d'Alphonse Karr? 4. Que possédait-il? 5. Quel service l'écrivain lui demanda-t-il un jour? 6. Quelle fut la réponse? 7. De quel objet le voisin eut-il besoin à son tour? 8. Que fit-il? 9. Quelle fut la réponse d'Alphonse Karr? 10. Savez-vous dans quel pays se trouve Nice? 11. Savezvous ce qui fait la renommée de cette ville?1

(b) Qui fait des tableaux? Qui fait des statues? Qui écrit des livres? Que fait le médecin? - Le dentiste? etc.

I. Texte.

LEÇON II

HISTORIETTE CHINOISE

Un riche et célèbre Chinois se promenait souvent dans les rues vêtu d'un manteau orné de perles et de diamants. Un artiste japonais, pauvre et mal vêtu, le suivait partout, le saluant profondément et le remerciant d'avoir un si beau vêtement.

« Je ne comprends pas bien, mon ami, dit le riche, de quoi vous me remerciez. Je ne vous donne pas ces pierres précieuses ! C'est vrai, répond l'artiste, mais vous me donnez l'occasion de les voir et de les admirer, et c'est là le seul usage qu'on puisse en faire. En plus, c'est vous qui les avez achetées et c'est aussi vous qui vous chargez de les porter et de les garder, tandis 2 que moi, je jouis de leur beauté sans que cela me coûte rien et sans avoir la peine de les porter ni le souci de les garder. »

II. Grammaire.

. 1. (a) Trouvez les infinitifs de vêtu, suivait, comprends, puisse; (b) dites à quels temps sont les verbes se promenait, saluant,

1 C'est une station d'hiver célèbre par la douceur de son climat. 2 Beaucoup de Français prononcent cet s, mais il vaut mieux ne pas le prononcer.

puisse; (c) retenez les constructions1 vêtu de, orné de, remercier de, jouir de, avoir l'occasion de; (d) conjuguez avoir un

manteau.

2. Article contracté (7). Remplacez le tiret par les mots convenables:

Les rayons soleil (m.). La profondeur -ciel (m.). La clarté lune (f.). La fécondité terre (f.). La pureté air. L'utilité eau. Le froid-hiver (h muet). La marche histoire (h muet). La vie homme (h muet). Le yeux hibou (m., h

médecin hôpital (h muet). Les

aspiré). Le sentiment - haine (f., h aspiré). Le cours fleuves. La beauté étoiles.

Monter 2 ciel (m.). Aller bois (m.). S'arrêter gare (f.). Obéir loi (f.). Se jeter eau. Se diriger ouest. Aller hôtel (h muet). Penser-humanité (h muet). Échapper - haine (f., h aspiré). Parler-héros (m. s., h Commander - habitants

aspiré). Retourner - montagnes.

(h muet).

III. Vocabulaire.

1. Indiquez dans le texte : (a) les mots qui ont à peu près le même sens que illustre, habillé, l'unique; (b) les contraires de rarement, bien, vendre.

2. Dites comment on appelle les habitants des pays suivants. Exemple: Les habitants de la France s'appellent les Français. La France. Les États-Unis. L'Angleterre. L'Allemagne. La Russie. L'Italie. L'Espagne. La Belgique. La Chine. Le Japon.

Américains. Belges. Belges. Anglais. Espagnols. Italiens. Français. Allemands. Russes. Japonais.

1 Dans les exercices qui suivent, l'élève aura l'occasion d'employer presque toutes les constructions ainsi soulignées.

2 Tous les verbes de ces phrases sont suivis de la préposition à.

IV. Phrases.

Répondez, par des propositions complètes, aux questions suivantes :

(a) 1. Comment s'appelle une petite histoire? 2. Quels sont les personnages de ce récit? 3. De quoi était orné le manteau du Chinois? 4. Qui suivait partout le Chinois ? 5. Que lui disait-il? 6. Que dit le Chinois à l'artiste pauvre ? 7. Que répond celui-ci? 8. Quel est le principal usage des pierres précieuses? 9. Pourquoi les admire-t-on ? 10. Savezvous où l'on trouve les perles? 11. Comment appelle-t-on ceux qui font métier de les chercher? 1 12. Est-ce un métier dangereux? 13. Où trouve-t-on les diamants?

(b) Quel pays habitent les Anglais ? - Les Allemands? — Les Belges? - Les Russes? etc.

I. Texte.

LEÇON III

LA MÈRE

Avez-vous le bonheur d'avoir une mère? Vous rappelezvous avoir été un petit enfant? Un pauvre enfant, faible, nu, misérable, affamé, craintif, et avoir senti près de vous, autour de vous, au-dessus de vous, marchant quand vous marchiez, s'arrêtant quand vous vous arrêtiez, souriant à vos pleurs faciles, s'alarmant quand vous souffriez, une femme . . non, un ange qui était là, qui vous regardait, qui vous apprenait à aimer, qui vous apprenait à parler, qui vous apprenait à lire; qui réchauffait vos doigts dans ses mains, votre corps sur ses genoux, votre âme dans son cœur; qui vous donnait son lait quand vous étiez petit, son pain plus tard, sa vie toujours! à qui vous dites: «ma mère ! » et qui vous dit : « mon enfant ! » d'une manière si douce, que ces deux mots-là réjouissent Dieu! Imité de V. HUGO.2

1 On les appelle pêcheurs de perles.
2 Grand poète et écrivain français du XIXe siècle.

II. Grammaire.

1. (a) Trouvez les infinitifs de savez, souriant, dites, réjouissent; (b) notez que ange n'a pas de féminin, et que le féminin de enfant est une enfant; (c) retenez les constructions près de, autour de, au-dessus de, au-dessous de, apprendre à parler, à lire, etc.

2. Remplacez le tiret par le mot convenable (9): Beaucoup beurre. Trop sel et poivre. Assez pommes de terre. Peu thé et crème. Trop peu eau. Un grand nombre légumes. Donnez-moi plus lait et moins café. Combien pain voulez-vous ? Bien pommes. La plupart cerises et prunes. Une livre fromage. Une boîte

fraises. Un morceau

Une douzaine

œufs. Nous avons

sardines.

beaux fruits,

poires

délicieuses. Jean ne veut pas dessert. Ne lui donnez

pas - pêches.

III. Vocabulaire.

1. Indiquez dans le texte: (a) les noms qui ont la même origine que les adjectifs maternel, féminin, manuel, corporel, cordial; (b) les contraires des mots oublier, fort, habillé, au-dessous, hair, loin de, attrister.

2. (a) Dites quelle langue on parle: Aux États-Unis. En France. En Angleterre. En Allemagne. En Russie. En Italie. En Espagne. En Chine. Au Japon; (b) indiquez comment on appelle les habitants de: Paris, Rome, l'Alsace, le Canada, la province.

Allemand, anglais, chinois, espagnol, français, italien, japonais, russe. Alsaciens, Canadiens, Parisiens, provinciaux (sing. provincial), Romains.

IV. Phrases.

1. Répondez, par des propositions complètes, aux questions suivantes :

1. Avez-vous une mère? Un père? Des frères et des sœurs? 2. Les aimez-vous tous également? 3. Si non, qui

aimez-vous le mieux? 4. Qui a pris soin de vous quand vous étiez petit(e)? 5. Qu'est-ce que votre mère vous apprenait? 6. Comment vous parlait-elle ? 7. Que faisait-elle quand vous aviez froid aux mains? 8. Comment Victor Hugo appelle-t-il une mère?

2. Apprenez les phrases suivantes :

1. Quel temps fait-il aujourd'hui ? 2. Quel temps faisait-il hier? 3. Quel temps fait-il au printemps?

automne? En hiver?

En été ? - En

Un philosophe voulut un jour convaincre ses amis de l'utilité d'une bonne éducation. Il se procura à cet effet deux petits chiens de même race, nés le même jour, et les emporta chez lui. Il éleva le premier dans la fainéantise, le nourrit de mets délicats et de sucreries, tandis qu'il dressa l'autre à la chasse. Quand les chiens eurent atteint leur entier développement, il réunit ses amis sur la place publique, et amena ses deux élèves.

Il fit alors placer une pâtée succulente devant eux, et, en même temps, lâcha un lièvre. L'un des deux chiens se précipita aussitôt sur les aliments qui étaient sa nourriture habituelle, tandis que l'autre bondit à la suite du lièvre, qu'il poursuivit pendant très longtemps, rattrapa et apporta triomphalement à son maître. «Eh bien! dit cet homme sage à ses amis, nierezvous encore le pouvoir de l'éducation? Si son action a eu de tels résultats chez des animaux, quels plus grands effets ne doit-elle pas avoir sur les hommes ? »