L'Année littéraire, Volumes 3 à 4

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Fréron., 1791
 

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Fréquemment cités

Page 211 - Provence fortunée, asile aimé des cieux, Que j'aimerais ton ciel , ton délire et tes jeux ! Ici , tout est glacé , tout est morne , ou fantasque : Du bonheur qui te rit nous n'avons que le masque. Les temples de nos arts sont de tristes réduits Où nous courons en pompe étaler nos ennuis. Sans perdre nos défauts , perdant nos avantages , Nous briguons en bâillant le beau titre de sages. La jeunesse elle-même, éteinte dans sa fleur, S'agite sans ivresse, et jouit sans chaleur. Ce fleuve,...
Page 196 - Remettez sous nos yeux le tableau de nos mœurs; Badinez avec nous pour nous rendre meilleurs. Qui retient vos crayons? Quels seraient vos scrupules?
Page 33 - Histoire de la Société Royale des Sciences, établie à Montpellier, avec les Mémoires de Mathématique et de Physique, tirées des Registres de cette Société.
Page 266 - C'est, si l'on veut, une compilation de tout ce qui avoit été écrit avant lui , une copie de tout ce qui avoit été fait d'excellent...
Page 222 - Richelieu , dans fon teftament politique , infirme qu'un Monarque doit fe garder de s'en fervir (/). Tant il eft vrai que la vertu n'eft pas le reflbrt de ce Gouvernement ! Certainement elle n'en eft point exclue ; mais elle n'en eft pas le reflbrt.
Page 168 - Et toi, perfide, et toi, plus barbare qu'eux tous, Viens de ta propre main me livrer à leurs coups! La recevant de toi, la mort me sera chère ; Tu m'entendras encore, à mon heure dernière, Former des vœux pour toi, te dire : « Cher amant, « J'ai vécu pour t'aimer, et je meurs en t'aimant.
Page 170 - Si sa femme pouvait, perfide à ses liens, Sans flétrir son honneur répondre à ma tendresse; Mon âme ne songea qu'à fléchir ma maîtresse. Je déclarai mes feux, ou plutôt ma fureur. Mon criminel aveu fut payé de bonheur...
Page 204 - Rends le travail facile et la peine légère. Que font tant de mortels en proie aux noirs chagrins , Et que le ciel condamne à souffrir nos dédains; Le moissonneur actif que le soleil dévore , Le berger dans la plaine errant avant l'aurore ? Que fait le forgeron soulevant ses marteaux , Le vigneron brûlé...
Page 210 - La grâce, ailleurs captive, ici naît sans étude. Les gestes et les pas , d'un mutuel accord , Peignent la même ivresse et le même transport. Sur des bras vigoureux on soulève une belle : On s'enlace , on s'élève , on retombe avec elle.
Page 226 - ... d'ambition. Un gouvernement modéré, peut, tant qu'il veut, et sans péril, relâcher ses ressorts : il se maintient par ses lois et par sa force même. Mais lorsque dans le gouvernement despotique le prince cesse un moment de lever le bras, quand il ne peut pas anéantir à l'instant ceux qui ont les premières places...

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