L'Année littéraire, Volumes 3 à 4Fréron., 1791 |
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Expressions et termes fréquents
affez ainfi ajoûte auffi avoient avoit Baron Bélidor buftes c'eft c'eſt carroffe caufe Cenfeur Chapître chofe Clariffe cœur compofé Comte confidérable connoiffances Corfe defirer Dieu Difcours efprit enfans enfuite eſt étoient étoit fagacité fage faifir fans fanté fçavez fe trouve feconde femble femme fens fentiment feroit fervir feul feur Feutry fiécle fieur fimple foient foin foit fommes fon père font fous fouvent François ftyle fublime fuccès fuis fuite fuivant fujet gens goût grace Hiftoire homme j'ai jour jufqu'à jufte l'Abbé l'Année Littéraire l'auteur l'efprit l'Hiftoire laiffe Lettres Libraire rue Lindor Loix Louis XIV luxe Madame ment Miniftre mœurs Monfieur Mongei Montefquieu n'eft n'étoit Nafuf néceffaire obfervations ouvrage paffer paffions païs paroît penfe perfonne peuple Philofophie plaifir Pline plufieurs Plutarque Poëme Poëte poëtique préfente prefque Prince Princeffe raifon refte repréfente s'eft Saint Sidnei teur tion traits vertu Voltaire yeux دو
Fréquemment cités
Page 211 - Provence fortunée, asile aimé des cieux, Que j'aimerais ton ciel , ton délire et tes jeux ! Ici , tout est glacé , tout est morne , ou fantasque : Du bonheur qui te rit nous n'avons que le masque. Les temples de nos arts sont de tristes réduits Où nous courons en pompe étaler nos ennuis. Sans perdre nos défauts , perdant nos avantages , Nous briguons en bâillant le beau titre de sages. La jeunesse elle-même, éteinte dans sa fleur, S'agite sans ivresse, et jouit sans chaleur. Ce fleuve,...
Page 196 - Remettez sous nos yeux le tableau de nos mœurs; Badinez avec nous pour nous rendre meilleurs. Qui retient vos crayons? Quels seraient vos scrupules?
Page 33 - Histoire de la Société Royale des Sciences, établie à Montpellier, avec les Mémoires de Mathématique et de Physique, tirées des Registres de cette Société.
Page 266 - C'est, si l'on veut, une compilation de tout ce qui avoit été écrit avant lui , une copie de tout ce qui avoit été fait d'excellent...
Page 222 - Richelieu , dans fon teftament politique , infirme qu'un Monarque doit fe garder de s'en fervir (/). Tant il eft vrai que la vertu n'eft pas le reflbrt de ce Gouvernement ! Certainement elle n'en eft point exclue ; mais elle n'en eft pas le reflbrt.
Page 168 - Et toi, perfide, et toi, plus barbare qu'eux tous, Viens de ta propre main me livrer à leurs coups! La recevant de toi, la mort me sera chère ; Tu m'entendras encore, à mon heure dernière, Former des vœux pour toi, te dire : « Cher amant, « J'ai vécu pour t'aimer, et je meurs en t'aimant.
Page 170 - Si sa femme pouvait, perfide à ses liens, Sans flétrir son honneur répondre à ma tendresse; Mon âme ne songea qu'à fléchir ma maîtresse. Je déclarai mes feux, ou plutôt ma fureur. Mon criminel aveu fut payé de bonheur...
Page 204 - Rends le travail facile et la peine légère. Que font tant de mortels en proie aux noirs chagrins , Et que le ciel condamne à souffrir nos dédains; Le moissonneur actif que le soleil dévore , Le berger dans la plaine errant avant l'aurore ? Que fait le forgeron soulevant ses marteaux , Le vigneron brûlé...
Page 210 - La grâce, ailleurs captive, ici naît sans étude. Les gestes et les pas , d'un mutuel accord , Peignent la même ivresse et le même transport. Sur des bras vigoureux on soulève une belle : On s'enlace , on s'élève , on retombe avec elle.
Page 226 - ... d'ambition. Un gouvernement modéré, peut, tant qu'il veut, et sans péril, relâcher ses ressorts : il se maintient par ses lois et par sa force même. Mais lorsque dans le gouvernement despotique le prince cesse un moment de lever le bras, quand il ne peut pas anéantir à l'instant ceux qui ont les premières places...