7° Le témoin désigné par le sort s'approche des adversaires, et leur lit le procès-verbal du combat. 8° Les témoins donnent les armes et prennent leur place en se disséminant, c'est-à-dire deux témoins adversaires derrière l'un des combattans, et les deux autres derrière l'autre. Ils se placent de manière à être à l'abri du feu, c'est-à-dire à l'inverse, et à portée d'arrêter, si le cas échoit. Celui désigné par le sort donne le signa. par ce mot : Murchez! 9° Les combattans marchent non pas l'un sur l'autre, mais chacun dans la direction de la ligne qui lui a été tracée, de sorte que, suivant cette ligne, ils se trouvent au plus rapprochés à 25 pas. 10° Les champions ne peuvent s'arrêter : ils doivent au signal marcher simultanément sans pouvoir s'arrêter. Même pour tirer, ils doivent tirer en marchant, marcher après avoir tiré jusqu'au bout de leur ligne, et n'attendre le feu qu'en marchant. 11°Si l'un des deux est blessé, il n'a pour tirer que l'espace du temps qu'il faut à son adversaire pour atteindre le bout de sa ligne; ce dernier doit y parvenir, non pas en courant, mais en marchant, et le combat est terminé. 12° S'il n'y a pas de blessé, il est d'usage d'arrêter ce duel aux premiers feux essuyés de part et d'autre. 13° Si l'un des combattans est tué ou blessé, hors des conditions faites et signées par les témoins, ces derniers doivent se reporter aux articles 20 et 21 du 4 chapitre. Intimement convaincus que les intentions de l'au teur, loin de propager le duel, tendent au contraire à en diminuer le nombre, à le régulariser, à en éviter les chances funestes, les soussignés donnent leur entière approbation aux règles établies et développées dans le présent ouvrage. Le maréchal Che de Lobat, pair de France. Le général C FRIANT. Le colonel L. BRACK. Le colonel de GARAUBE. Le lieut.-colonel C" DE MAUSSION. Le lieut.-colonel R. DE GRANDMONT. Le lieut.-colonel de LHERMINIER. Le lieut.-colonel Bon E. DE MARGUERITTES. |