L'Art de dire: dans la lecture et la récitation: dans la causerie et le discoursLibrairie Armand Colin, 1903 - 320 pages |
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... Aux trois points de vue de la clarté , de la vérité et de la beauté , comment la dédaigner ? Nous la dédaignons si peu que nous jugerions rationnel un traité de l'art de dire qui ensei- gnerait d'abord la mimique . Mais le titre de notre.
... Aux trois points de vue de la clarté , de la vérité et de la beauté , comment la dédaigner ? Nous la dédaignons si peu que nous jugerions rationnel un traité de l'art de dire qui ensei- gnerait d'abord la mimique . Mais le titre de notre.
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dans la causerie et le discours Jean Blaize. gnerait d'abord la mimique . Mais le titre de notre ouvrage nous vaut surtout des lecteurs désireux de conseils relatifs à l'élocution . Quant à ceux qui désirent un enseignement intégral , je ...
dans la causerie et le discours Jean Blaize. gnerait d'abord la mimique . Mais le titre de notre ouvrage nous vaut surtout des lecteurs désireux de conseils relatifs à l'élocution . Quant à ceux qui désirent un enseignement intégral , je ...
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... abord développer en vous la faculté de voir . Vous auriez à regarder les choses et les êtres comme si vous n'eussiez jamais rien vu . Vous voulez apprendre la diction : il faut d'abord améliorer votre faculté d'en- tendre . Vous devez ...
... abord développer en vous la faculté de voir . Vous auriez à regarder les choses et les êtres comme si vous n'eussiez jamais rien vu . Vous voulez apprendre la diction : il faut d'abord améliorer votre faculté d'en- tendre . Vous devez ...
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... abord la partie la plus méca- nique de la diction . Je ferai tout mon possible pour vous épargner l'ennui qu'on y peut éprouver . De votre côté , dites - vous bien que tout art réclame des travaux d'un médiocre intérêt par eux - mêmes ...
... abord la partie la plus méca- nique de la diction . Je ferai tout mon possible pour vous épargner l'ennui qu'on y peut éprouver . De votre côté , dites - vous bien que tout art réclame des travaux d'un médiocre intérêt par eux - mêmes ...
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... abord , les poumons se dilatent . L'air les remplit , arrivé par le nez et la bouche , par le pharynx et le larynx , par la trachée et les bronches . C'est l'aspira- tion ou inspiration . Cet air , les poumons ne peuvent longtemps le ...
... abord , les poumons se dilatent . L'air les remplit , arrivé par le nez et la bouche , par le pharynx et le larynx , par la trachée et les bronches . C'est l'aspira- tion ou inspiration . Cet air , les poumons ne peuvent longtemps le ...
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Expressions et termes fréquents
accent tonique acteurs André Theuriet articulation aspirations avez beau bouche bras césure CHAPITRE chose CLÉOPATRE cœur comédien consonne consonne finale convient CORDÉLIA débit défauts devant diaphragme diction diphtongue discours doit donner Écoutez entendre excepté exemple exercices féminine fermé généralement geste grave groupe de mots Hamlet Hernani homme honte Hugo in-18 jésus inflexion inflexions j'ai l'accent l'acteur L'ART DE DIRE l'articulation l'aspiration l'autre l'expression l'inflexion langue larynx Leconte de Lisle lentement main Malade imaginaire Marion Delorme ment mimique mots de valeur mouvement moyen muet n'est-ce nasales nuit orale orateurs ouvert parfois parler parole pause pensée personnes pharynx phrases poète point-virgule ponctuation ponctuer poumons premier produit prononcer public qu'un réciter respiration respiratoires rien rime Ruy Blas scène sens sentiments serait seul simple souvent spiromètre style substantifs suivi d'une consonne surtout syllabe syllabe finale Talma Tamango tantôt théâtre ticulation timide tion verbe voici Voilà voix volume vocal voyelles nasales yeux
Fréquemment cités
Page 158 - Ah! c'est moi! mon esprit est troublé, et j'ignore où je suis, qui je suis, et ce que je fais. Hélas! mon pauvre argent! mon pauvre argent ! mon cher ami ! on m'a privé de toi; et, puisque tu m'es enlevé, j'ai perdu mon support, ma consolation, ma joie : tout est fini pour moi, et je n'ai plus que faire au monde. Sans toi, il m'est impossible de vivre. C'en est fait; je n'en puis plus; je me meurs, je suis mort ; je suis enterré.
Page 158 - Au voleur ! au voleur ! à l'assassin ! au meurtrier ! Justice, juste ciel ! je suis perdu, je suis assassiné ; on m'a coupé la gorge : on m'a dérobé mon argent. Qui peut-ce être ? Qu'est-il devenu ? Où est-il ? Où se cache-t-il ? Que ferai-je pour le trouver ? Où courir ? Où ne pas courir ? N'est-il point là ? N'est-il point ici ? Qui est-ce ? Arrête.
Page 159 - Hé! de quoi est-ce qu'on parle là? de celui qui m'a dérobé? Quel bruit fait-on là-haut? Est-ce mon voleur qui y est? De grâce, si l'on sait des nouvelles de mon voleur, je supplie que l'on m'en dise. N'est-il point caché là parmi vous? Ils me regardent tous, et se mettent à rire. Vous verrez qu'ils ont part, sans doute, au vol que l'on m'a fait. Allons vite, des commissaires, des archers, des prévôts, des juges, des gênes, des potences, et des bourreaux. Je veux faire pendre tout le monde...
Page 188 - J'ai posé mon front dans mes mains Et sangloté comme une femme ; Partout où j'ai, comme un mouton Qui laisse sa laine au buisson, Senti se dénuer mon âme; Partout où j'ai voulu dormir, Partout où j'ai voulu mourir, Partout où j'ai touché la terre, Sur ma route est venu s'asseoir Un malheureux vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère.
Page 169 - Philistin, par d'éternels ravages, Comme au temps de vos rois, désoler ses rivages; Le Syrien me traite et de reine et de sœur...
Page 190 - J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue ; Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
Page 172 - J'allais prier Baal de veiller sur ma vie, Et chercher du repos au pied de ses autels : Que ne peut la frayeur sur l'esprit des mortels...
Page 182 - L'INTIMÉ, d'un ton pesant. Puis donc qu'on nous permet de prendre Haleine, et que l'on nous défend de nous étendre, Je vais, sans rien omettre et sans prévariquer, Compendieusement énoncer, expliquer, Exposer à vos yeux l'idée universelle De ma cause, et des faits renfermés en icelle.
Page 212 - ... pourvu que je ne parle en mes écrits, ni de l'autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de l'opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose, je puis tout imprimer librement, sous l'inspection de deux ou trois censeurs.
Page 192 - Mon père, ému, tendit à son housard fidèle Une gourde de rhum qui pendait à sa selle. Et dit : « Tiens, donne à boire à ce pauvre blessé. » Tout à coup, au moment où le housard baissé Se penchait vers lui, l'homme, une espèce de maure. Saisit un pistolet qu'il étreignait encore, Et vise au front mon père en criant : Caramba i ! Le coup passa si près que le chapeau tomba Et que le cheval fit un écart en arrière. « Donne-lui tout de même à boire, dit mon père.