L'Art de dire: dans la lecture et la récitation: dans la causerie et le discoursLibrairie Armand Colin, 1903 - 320 pages |
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... Rien de plus doux que de voir s'éveiller des intelligences , rien , sinon de voir briller des larmes de compassion . Toutefois , le double fait d'être embarrassé d'un livre et de n'en pas savoir le texte par cœur donne à la diction une ...
... Rien de plus doux que de voir s'éveiller des intelligences , rien , sinon de voir briller des larmes de compassion . Toutefois , le double fait d'être embarrassé d'un livre et de n'en pas savoir le texte par cœur donne à la diction une ...
Page 9
... rien vu . Vous voulez apprendre la diction : il faut d'abord améliorer votre faculté d'en- tendre . Vous devez écouter les paroles d'autrui et les vôtres comme si vous n'aviez jamais rien entendu . D'où vient que des personnes ...
... rien vu . Vous voulez apprendre la diction : il faut d'abord améliorer votre faculté d'en- tendre . Vous devez écouter les paroles d'autrui et les vôtres comme si vous n'aviez jamais rien entendu . D'où vient que des personnes ...
Page 18
... rien ne vaut les leçons de choses . Grâce au laryngoscope , le mystère du larynx se révèle en partie . C'est un petit miroir au bout d'une tige . On l'introduit au fond d'une bouche , de sa propre bouche , par exemple , et l'on voit les ...
... rien ne vaut les leçons de choses . Grâce au laryngoscope , le mystère du larynx se révèle en partie . C'est un petit miroir au bout d'une tige . On l'introduit au fond d'une bouche , de sa propre bouche , par exemple , et l'on voit les ...
Page 25
... rien dire , un grand pas dans la diction . Occupons - nous de votre voix . Pas encore de votre articulation , notez - le bien . Considérons d'abord le son sans envisager le ton , qui en est la hauteur . Constatons que la langue , en se ...
... rien dire , un grand pas dans la diction . Occupons - nous de votre voix . Pas encore de votre articulation , notez - le bien . Considérons d'abord le son sans envisager le ton , qui en est la hauteur . Constatons que la langue , en se ...
Page 34
... rien de régulier . Faites un exercice où le ton soit irrégulièrement et constamment modifié . Nous allons avoir terminé cette partie consacrée aux études vocales , et peut - être n'aurez - vous jamais mieux respiré .... Il me reste à ...
... rien de régulier . Faites un exercice où le ton soit irrégulièrement et constamment modifié . Nous allons avoir terminé cette partie consacrée aux études vocales , et peut - être n'aurez - vous jamais mieux respiré .... Il me reste à ...
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Expressions et termes fréquents
accent tonique acteurs André Theuriet articulation aspirations avez beau bouche bras césure CHAPITRE chose CLÉOPATRE cœur comédien consonne consonne finale convient CORDÉLIA débit défauts devant diaphragme diction diphtongue discours doit donner Écoutez entendre excepté exemple exercices féminine fermé généralement geste grave groupe de mots Hamlet Hernani homme honte Hugo in-18 jésus inflexion inflexions j'ai l'accent l'acteur L'ART DE DIRE l'articulation l'aspiration l'autre l'expression l'inflexion langue larynx Leconte de Lisle lentement main Malade imaginaire Marion Delorme ment mimique mots de valeur mouvement moyen muet n'est-ce nasales nuit orale orateurs ouvert parfois parler parole pause pensée personnes pharynx phrases poète point-virgule ponctuation ponctuer poumons premier produit prononcer public qu'un réciter respiration respiratoires rien rime Ruy Blas scène sens sentiments serait seul simple souvent spiromètre style substantifs suivi d'une consonne surtout syllabe syllabe finale Talma Tamango tantôt théâtre ticulation timide tion verbe voici Voilà voix volume vocal voyelles nasales yeux
Fréquemment cités
Page 158 - Ah! c'est moi! mon esprit est troublé, et j'ignore où je suis, qui je suis, et ce que je fais. Hélas! mon pauvre argent! mon pauvre argent ! mon cher ami ! on m'a privé de toi; et, puisque tu m'es enlevé, j'ai perdu mon support, ma consolation, ma joie : tout est fini pour moi, et je n'ai plus que faire au monde. Sans toi, il m'est impossible de vivre. C'en est fait; je n'en puis plus; je me meurs, je suis mort ; je suis enterré.
Page 158 - Au voleur ! au voleur ! à l'assassin ! au meurtrier ! Justice, juste ciel ! je suis perdu, je suis assassiné ; on m'a coupé la gorge : on m'a dérobé mon argent. Qui peut-ce être ? Qu'est-il devenu ? Où est-il ? Où se cache-t-il ? Que ferai-je pour le trouver ? Où courir ? Où ne pas courir ? N'est-il point là ? N'est-il point ici ? Qui est-ce ? Arrête.
Page 159 - Hé! de quoi est-ce qu'on parle là? de celui qui m'a dérobé? Quel bruit fait-on là-haut? Est-ce mon voleur qui y est? De grâce, si l'on sait des nouvelles de mon voleur, je supplie que l'on m'en dise. N'est-il point caché là parmi vous? Ils me regardent tous, et se mettent à rire. Vous verrez qu'ils ont part, sans doute, au vol que l'on m'a fait. Allons vite, des commissaires, des archers, des prévôts, des juges, des gênes, des potences, et des bourreaux. Je veux faire pendre tout le monde...
Page 188 - J'ai posé mon front dans mes mains Et sangloté comme une femme ; Partout où j'ai, comme un mouton Qui laisse sa laine au buisson, Senti se dénuer mon âme; Partout où j'ai voulu dormir, Partout où j'ai voulu mourir, Partout où j'ai touché la terre, Sur ma route est venu s'asseoir Un malheureux vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère.
Page 169 - Philistin, par d'éternels ravages, Comme au temps de vos rois, désoler ses rivages; Le Syrien me traite et de reine et de sœur...
Page 190 - J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue ; Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
Page 172 - J'allais prier Baal de veiller sur ma vie, Et chercher du repos au pied de ses autels : Que ne peut la frayeur sur l'esprit des mortels...
Page 182 - L'INTIMÉ, d'un ton pesant. Puis donc qu'on nous permet de prendre Haleine, et que l'on nous défend de nous étendre, Je vais, sans rien omettre et sans prévariquer, Compendieusement énoncer, expliquer, Exposer à vos yeux l'idée universelle De ma cause, et des faits renfermés en icelle.
Page 212 - ... pourvu que je ne parle en mes écrits, ni de l'autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de l'opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose, je puis tout imprimer librement, sous l'inspection de deux ou trois censeurs.
Page 192 - Mon père, ému, tendit à son housard fidèle Une gourde de rhum qui pendait à sa selle. Et dit : « Tiens, donne à boire à ce pauvre blessé. » Tout à coup, au moment où le housard baissé Se penchait vers lui, l'homme, une espèce de maure. Saisit un pistolet qu'il étreignait encore, Et vise au front mon père en criant : Caramba i ! Le coup passa si près que le chapeau tomba Et que le cheval fit un écart en arrière. « Donne-lui tout de même à boire, dit mon père.